Éditorial : Rectification de la transition, deux ans après !

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Ça vaut bien une exclamation, le chemin à parcourir, bien que hérissé d’échardes, voire d’épines, ne ralentit pas notre marche en avant. Plus les épreuves et les coups bas se multiplient et deviennent plus cruels,  plus notre résilience et notre capacité à les minimiser et à les surmonter sont plus évidents. Ainsi, à leurs sanctions illégales, illégitimes et inhumaines, nous avons répondu par une mobilisation sans précédent le 14 janvier 2022, qui consacre notre souveraineté et qui continuera à résonner comme un gong sur la conscience flétrie des ennemis extérieurs et de leurs suppôts de l’intérieur. Nul Président d’ailleurs, fût-il Pharaon sur les bords de la Seine, ne nous fera plus l’injure de nous dire qu’il sera intraitable sur la date de nos élections. Nulle Ong et nulle institution d’on ne sait quelle utilité ne pourront plus nous imposer un mode de vie qui tranche avec nos us et coutumes, avec nos religions. Personne n’aura encore l’outrecuidance de vouloir nous imposer la bestialité de l’homosexualité et leurs singes parmi nous ne pourront plus subrepticement glisser dans le préambule de notre constitution l’homologation des LGBT au nom de la volonté d’une Union Africaine financée d’ailleurs et qui s’accomode de la représentativité de pays situés hors de notre continent. Notre nouvelle constitution, qui sera soumise à réferendum le 18 juin prochain, est ainsi un produit 100% malien. Son  adoption nous conduira à la quatrième République qui se protégera contre les hordes successives de malfrats à col blanc.

C’est fini l’agenda de ceux qui fomentent des rébellions séparatistes chez nous et nous obligent à aller discuter avec des rebelles en dehors de nos frontières.  Personne ne nous fera l’insulte de nous inviter, en réalité nous obliger, à aller nous expliquer devant un quelconque parlement quant à nos questions. Qui se hasardera à violer désormais notre territoire trouvera devant lui les FAMa qui ne resteront pas l’arme aux pieds. La souveraineté a un prix, nous le paierons. Écourtons cet éditorial en cette veille de fête, ce 24 mai; allons manger de la viande bien cuite, allons boire du bon lait. Vive le Mali !

Amadou Nfa Diallo

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