Éditorial : Entre Paris et Bamako, fluctuation d’avis !

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Quand la Métropole a eu vent de la coopération militaire entre la société russe, Wagner et le Mali, les autorités françaises ont fait feu de tout bois. Malgré le silence brisé par le Premier ministre malien de la transition, Choguel Kokalla Maïga autour du sujet, les menaces de retrait des éléments de Barkhane ne cessent rabattre les oreilles à plus d’un. Malgré tout cela, les autorités du Mali restent droites dans leurs bottes comme si de rien n’était.

Le hic dans cette affaire est qu’entre Paris et Bamako, les données varient comme le caméléon change de couleur à son aise. Que se passe-t-il ? Le président français, Emmanuel Macron, avait depuis longtemps parlé de retrait des forces françaises du Mali lorsqu’Assimi a perpétré le second coup d’Etat. Cette fois-ci, son ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian hausse le ton pour clamer que le déploiement des éléments de la société Wagner est incompatible avec les forces françaises sur le territoire malien. Donc qu’elles doivent faire leurs valises et rentrer tout bonnement au pays.

Dans l’intervalle d’un court moment, de Niamey, la ministre française de la Défense, Florence Parly atterrit à Bamako. Elle s’introduit chez son homologue malien. Là, elle dit le contraire de ce que la communauté nationale et internationale avait oui dire. « La France ne partira pas », a-t-elle surpris.  Tout le contraire des interventions antérieures venant de l’Elysée.

Mais Bamako reste sur sa position : explorer d’autres horizons pour avoir des partenaires pour répondre au besoin de sécurisation des populations. Donc partir ou ne pas partir ? C’est là la question. C’est qu’il est indéniable qu’au Mali l’insécurité a pris des proportions inquiétantes.

Bazoumana KANE

 

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