La coupure intempestive de l’électricité a la vie dure au Mali. C’est une première dans ce pays de constater que la lumière s’absente de plusieurs quartiers de Bamako et des régions au même moment. Et ce, pendant longtemps. Les populations souffrent de ce désagrément. Même la poule ne se lève pas sur ses œufs. C’est dire que le phénomène est devenu tellement banal !
Il n’est pas rare pour la société EDM SA de balancer des communiqués pour informer les Maliens de la coupure d’électricité. En matière de courant, chaque jour amène son lot de désarrois. Il y a des citoyens qui ne peuvent pas travailler sans l’électricité tels que les soudeurs, les agents de cyber, les vendeurs de boissons, de poissons etc. Avec cette situation, ils sont confrontés au chômage technique occasionnant un manque à gagner énorme.
D’habitude, les Maliens s’attendent à la coupure intempestive de l’électricité pendant la période de grande chaleur métaphoriquement appelée période de pointe. Ce moment passé, tout rentrait dans l’ordre. Mais cette année, ce fut en attendant Godot pour les consommateurs de courant au Mali. Ils n’ont pas pu faire la différence entre cette période de pointe et le reste de l’année du fait que rien n’a changé.
Cette denrée rare que représente l’électricité au Mali aujourd’hui est une source de joie pour les enfants. Souvent, après une journée de coupure, quand les ampoules s’allument, les enfants, de concert, éclatent de joie. Comme pour saluer l’arrivée de l’électricité. Quel désastre !
Bazoumana KANE
Quand le drapeau malien flottera sur Kidal, il y aura de l’électricité partout. Vive le Mali Kura et la souveraineté retrouvée.
Ou comment des militaires, qui s estiment bafoués depuis leur fuite dans le Nord Mali en 2013, ne pensent qu’à restaurer leur honneur de braves petits soldats et oublient les préoccupations quotidiennes des habitants.
Tant que le Mali produira du courant à partir des groupes électrogènes, le malien lambda ne sera pas heureux en terme de qualité d’électricité et de prix de production de courant. Il faut que nos dirigeants soient conscients de ça et de produire du courant par d’autres sources telles que le soleil, l’uranium, le vent, la chaleur, tout sauf le fuel. Nous sommes sûrs qu’il est temps que nos autorités se réveillerons très prochainement.
Que nos dirigeants sachent ceci « Les pensées mènent aux sentiments, les sentiments mènent aux actions, les actions mènent aux résultats » I. Harv Eker. Il est temps que chaque dirigeant comprenne que la situation de courant dans notre pays a dépassé toutes complaisances et il faut agir tout de suite pour finir avec ces spéculations des chefs de cette entreprise fantoche qu’est l’EDM-sa où seules spéculations restent leur seul crédo en faisant souffrir tout le pays sans dignité. Nous maudissons de tout cœur ces bandits de cette mauvaise entreprise qui font souffrir l’ensemble du peuple malien pour leurs seuls intérêts, ce sont de véritables bandits de grand chemin.
Mon cher Bazoumana, l’electricicé n’a rien d’une denrée rare au Mali. Il y a déjà un quart de siècle que le Mali produisait 1050 GW et consommait seulement 75 GW par an. Les barrages de Séléngué, Markala et Manantali sont là en plus des centrales thermiques. Le vrai problème du Mali est que depuis plusieurs decennies, aucun responsable Malien n’a cherché à transporter cette electricité aupres du consommateur. De sorte que environ 1000 GW ne servent à rien alors que les 75 GW consommés sont vendus à un tarif parmi les plus chers au monde. Ce phénomène plombe notre économie et notre industrie. On accuse la France et tout le monde d’être responsable de notre arrièration mais le vrai responsable est l’energie etlesdirigeants qui n’ont aucune vision, aucun souci du bien-être des populations. On ne peut pas imaginer le developpement sans l’electricicé….
Denrée rare veut dire qu’il y a manque ou rareté, le cas Malien est tout à l’inverse. 💡💡💡💡
yugubané bonjour et mes respects,
Depuis que je connais le mali l’électricité+eau a été défaillante.
je suis né à kayes et parti de kayes, à même pas 20 ans par obligation, car il fallait suivre mes parents qui sont arrivés à kayes en 1948 et partis en 1984
J’ai toujours connu le manque de courant et d’eau à kayes surtout quand le fleuve Sénégal baissait en été. Il fallait attendre beaucoup de pluie afin que le fleuve Sénégal remonte de niveau afin d’alimenter la centrale hydro de FELOU ET CELLE DE KAYES pas loin du quarter KHASSO (au bord du fleuve Sénégal). J’ignore si elles existent encore ces centrales. La moitié de l’année, c’était coupure complète de courant ou délestage. Idem pour l’eau
Donc cher yugubané le problème du Mali de mon époque était LE MANQUE D’ENTRETIEN , DE SUIVI, DE PIÈCES DÉTACHÉES aussi, je comprends BIEN les fonctionnaires maliens de l’époque, ils attendaient 5 mois pour être payés donc forcement, ils s’en foutaient un peu du boulot.
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