Le 6 février prochain, les électeurs de la commune IV du District de Bamako sont appelés à choisir entre plusieurs listes de nouveaux conseillers devant assurer la gestion de la commune jusqu’en 2014.
Un candidat fait peur et se nomme Moussa Mara, celui-là même qui était maire de ladite commune et qui avait été évincé de son fauteuil suite à des tractations orchestrées par de « vieux crocodiles » de la classe politique.
Moussa Mara peut désormais compter sur l’impartialité de la justice malienne
Les adversaires de Moussa Mara devront utiliser une nouvelle stratégie pour l’abattre. Les soi-disant ténors de la classe politique, qui pensaient avoir enterré le parti « Yèlèma », ont sans aucun doute tiré à coté. Grâce aux hommes et femmes qui l’animent, la justice malienne est reconnue depuis déjà quelques années pour sa rigueur, sa franchise et surtout, son impartialité dans le traitement des dossiers. Aussi a-t-elle fort logiquement bouté les adversaires du jeune « lion politique de la commune IV » de leur requête dont le libellé portait sur l’annulation (invalidation) de la liste du parti « Yèlèma » avec, à sa tête, son président Moussa Mara.
L’ancien maire de la commune IV, qui avait été évincé de son fauteuil de maire avec la complicité de ses adversaires d’autres partis politiques, vient de gagner une première partie du combat qui l’oppose à ses autres concurrents politiques qui ne souhaitent pas voir les jeunes diriger les affaires au sein de nos collectivités.
Il est temps que l’on comprenne que la vie n’est pas éternelle, à fortiori le pouvoir dont le Tout Puissant nous confie des portions. Au risque de nous tromper, on peut dire qu’avec cette victoire juridique, la liste du parti « Yèlèma » ravira sans aucun doute les faveurs des pronostics pour ces élections partielles en commune IV.
Les jeunes, toutes appartenances politiques confondues, doivent comprendre qu’il est grand temps pour eux de se soustraire des griffes de ses démons de la classe politique.
La balle se trouve désormais dans le camp des jeunes doivent se défaire de toute question d’appartenance politique et se faire une place de choix au sein de l’échiquier politique du pays avant les grandes échéances présidentielle et législatives de 2012.
Les jeunes de la commune IV et du reste du Mali devront comprendre un fait : ces vieux démons de la classe politique, qui ne veulent pas voir les jeunes émerger au sein des instances dirigeantes du pays, doivent comprendre que leur place au sein d’une société en majorité jeune se trouve désormais sous les grands arbres à palabre.
Il faut que les jeunes sachent que pour un vieux, le meilleur endroit ne se trouve que sous un hangar. Pour son développement harmonieux, juste et équitable, le Mali de demain ne peut et ne doit compter que sur sa jeunesse, une jeunesse qui ne manque pas de talents pour relever le défi et le challenge.
En aucun cas, les jeunes et adultes ne doivent accepter d’être « terrassés », voire « enterrés » par les « vieux tigres » de la scène politique dont les ambitions ne se limitent qu’aux fonds de leurs poches et dont les intérêts ne tournent qu’autour de leurs bouches. Il ne doit plus y avoir de places politiques pour ces « crocodiles » qui ne se plaisent qu’en « suçant les os » des jeunes politiques en vue de se faire un nom. A bon entendeur…!
Il appartient donc à toute la jeunesse malienne de se donner la main et de serrant les poings pour prendre les commandes au sein des institutions de
Par Zhao Ahmed A. Bamba