Depuis bientôt une semaine, la ville de Bamako vit dans la psychose. Après la fracassante mort d’un cas d’Ebola qui fut hospitalisé dans la clinique high-tech Pasteur et qui a signé de manière incontestable l’entrée « par effraction » d’Ebola, le décès de la jeune fille à Kayes, la découverte de cas suspects, la mise en observation pour contrôle sanitaire de plus de 256 personnes, le Mali, longtemps sur la défensive vis-à-vis d’Ebola, a rejoint le rang des pays de l’Afrique de l’ouest touchés par cette épidémie qui se répand comme une lèpre. Pourtant, le pays est déjà assez laminé par les crises, le désarroi social, la gabegie financière et les mensonges effrontés de certains ministres comme celui de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique.
D’ailleurs, il y a là quelque chose à mettre en exergue : au Mali actuellement tout le monde est en train de mentir à tout, et partout. Et c’est grave pour tout le monde. Tel est le résumé d’une discussion avec une amie chroniqueuse. Face à la gravité de la situation, le président Keita a annoncé l’ouverture d’enquêtes pour « découvrir la chaine de négligences coupables ». Alors que le ministre de la santé parait frappé d’apathie et d’impuissance.
Il est clair que l’épisode de la clinique Pasteur est un scandale. C’est d’abord et avant tout un scandale. L’hospitalisation d’un cas suspect d’Ebola par une clinique de cette envergure, sans isolement et donc sans s’intéresser aux symptômes de l’épidémie, est le symptôme de quelques négligences dans le travail du personnel de cette institution sanitaire. Des négligences que rien, mais absolument rien, ne peut pardonner. Elle vient de commettre des torts, des erreurs qu’elle ne peut réparer. C’est un scandale qui va noircir à jamais son image. « Certes le serment d’Hippocrate interdit la discrimination contre les malades, mais face à un tel cas, la logique voulait que le personnel de santé s’entoure de toutes les précautions avant tout contact avec le malade surtout qu’on savait qu’il venait de la Guinée. », écrit Amadou Sidibé dans « Les Echos » pour souligner l’amateurisme dont la clinique a fait preuve. Aussi, la pétition qui circule sur internet et qui vise à atteindre 1000 signatures pour engager contre la Clinique Pasteur « des poursuites judiciaires pour négligence criminelle » en dit long sur l’indignation des populations. Mais une chose est sûre, c’est qu’à propose de l’épisode de la clinique, on n’a toujours pas toutes les pièces du puzzle.
Mais on sait autre chose : la jeune fille, le vieux imam et son fils déclarés mort d’Ebola viennent de la Guinée, devenue un foyer de l’épidémie. A ce sujet, l’incompétence, l’amateurisme ne concerne pas que la clinique ; elle s’étend aussi aux autorités par la faute desquelles la frontière est devenue un gruyère. Au nom de la solidarité, IBK a dit que le Mali maintiendrait ses frontières ouvertes. Oui, il ne fait aucun doute que ce n’est pas la solution et qu’il est difficile de fermer une telle frontière (800 km). Mais pourquoi il y avait-il quelques négligences dans le contrôle thermiques, les mesures prophylactiques ? L’OMS n’est-elle pas allée jusqu’à y recommander un renforcement du contrôle ? Ce qui n’est pas anodin.
N’ayons pas peur de le dire, les autorités sanitaires du Mali, le ministère de la Santé en tête, sont incompétents et complices de ce qui arrive au Mali aujourd’hui, car ils viennent de montrer à tout le monde qu’ils n’ont jamais réellement rien fait pour protéger le pays. Le cas de la fillette décédée à Kayes était déjà un sérieux avertissement, et c’est alors qu’il fallait consacrer à la télé des heures à Ebola, sonner la mobilisation générale. Voilà, le mal est fait. « Le vin est tiré, il faut le boire. »
Encore une fois, fermer les frontières ou y redoubler la vigilance, ce n’est en rien stigmatiser les Guinéens. C’est important de le faire savoir à IBK.
Boubacar Sangaré
Cher SANGARE, quand vous écrivez que : “Des négligences que rien, mais absolument rien, ne peut pardonner. Elle vient de commettre des torts, des erreurs qu’elle ne peut réparer…”, vous vous rendez coupable d’indulgence suspecte voire criminelle.
La clinique a commis, non des torts, mais des négligences criminelles. Seule une cour de justice peut dire une sentence.
le problème est qu'au mali on ne sait pas ce que veut dire sanction quelle honte !!!
et le ridicule ne tue pas chez nous!!!
Bonjour.
Sur toute la ligne, les autorités Maliennes notamment les décideurs sont complices du Chaos qui mine psychologiquement les maliens aujourd’hui.
Dieu a fait ce qu’il doit faire en vous permettant d’exister sain et sauf.
Conserver cette santé, la prévenir et l’entretenir sont du ressort de celui qui tire intérêt de çà donc vous( l’être humain).
Pour les personnes anormales de façon congénitales(les psychotiques) en plus de leur vie Dieu s’occupe de leur protection raison pour laquelle là où, ils dorment, mangent et habitent si vous les imiter vous allez mourir.
Tout ce qui nous arrivera dans cette situation n’est pas de la volonté de Dieu c’est dû à la non mise en œuvre de votre bon sen: chose la mieux partagée au monde et entre les humains.
Vraiment, j’invite les autorités à avoir pitié du peuple tout en évitant des simulations stériles, du pilotage à vue, des mises en scènes inutiles et surtout le mensonge qui ne gouverne pas longtemps.
Merci
IBK, est un mal eleve, I m p o Los AU carre, il ne fermer a pas les frontieres avec la guinee, a causes de ses poches , pas une SEULE minutes a cause de la sale solidarite, QUELLE sale solidarite qd sa la vie de son PEUPLE est en danger?ce n’est que le b a t ar d qui parle comme ca.
Premierement Dr. ben Baba, vous et votre clinique est et a ete l’ennemi numero 1 du Mali. Votre clinique doit meme etre fermee et reprimendee et vous incluant vos subalternes immediats doivent etre arretes et condamnes a mort. Pourquoi je m’explique:
1- Comment des l’arrivee de ce patient vous aviez fait des analyses appropiees et meme en tant que medecin presumer que le maldade vient de la Guinee en prenant des mesures appropiees a l’avance.
2- comment ce fait il qu’un de vos clients malade d’ebola a pu etre deliberement sorti de vorte clinique sans aviser les autorites et la population toute entiere.
3- comment voua aviez autorite tout en sachant que le deces guineen etati atteint d’ebole et laisser le mort sortir de votre clinique pour allerfaire des rituels dans une mosquee a Djikoroni en contaminant d’autres personnes.
Je purrais en dire d’autres mais je me reserve a ces 3 points.
Aussi la responsabilite du gouvernement, le ministere de la sante dans ce cas ici en n’ayant agir. Honnetement je ne comprends pas vos actes, peut encore et toujours pour l’argent a mettant la vie de vos employers en jeux et de lapopulation malienne, vous meritez d’etre pendu avec vos complices.
En faisant l’analyse la faute principale vient de vous, de votre clinique, pas forcement le ministere de la sante ou le gouvernement sauf si vous etes complices entre vous memes pour sacrifier des milliers de vies humaines a cause de toutes les mer-des dont l’etat et le gouvernement essayent de s’en sortir. Donc les surfacturations et malversations vont etre oublie par le peuple avec cette autre crise d’ebola. Copmment comprendre qu’un client malade venant de la guinee avec sa famille vous n’aviez pas pris des mesures necessaires a l’avance soi disant que le patient s’etati pointe a votre clinique pour des problemes reinaux aparament? comment??? l’etat et gouvernement de mer-de, irresponsables, laxistes et insouciants comme vous et votre clinique. Vous ne meritez que la peine capitale.En plus de tous les nouveaux qui se declarent de jour en jour et cet encu-le de PM et son ministre encu-le de la communication nous parlent de ne pas ceder a la panique. Combien de lieux ou d’endroits a Bamako sont en cause maintenant avec meme la region de Segou etc…si ces infos sont verifiees.
Toutes ces malheurs que vous veniez de nous tomber sur la tete ne sont pour de l’argent facile, de la cachete, de prendre le risque de contaminer votre propre population, des magouilles etc…
Maintenant vous, vous meme en temps Dg de la clinique et vos complices, le gouvernement et l;etat biensur, sont des ennemis du Mali a abattre. Chere population ne laisser cette situation comme cela sans descendre laes rues, certes il y a des risques mais il faut se faire justice sinon ni notre l;etat ni notre gouvernement le fera. C’est le Mali non, j’espere qu'[il y aura des coupables a sanctionner severenement. Sinon ca sera encore une le peuple demuni qui sera le plus grand perdant.
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