Editorial : le docteur Gangle

1

Le vieux Ganglè donne son point de vue sur la défaite des Aigles face à l’Ethiopie
Také Lors de la manche retour des matchs qualificatifs de la CAN Maroc 2015, les Aigles du Mali se sont inclinés 1-2 devant l’Ethiopie. Faut-il dire que le mal persiste?

Ganglè : Encore une fois, les Aigles du Mali se sont copieusement déplumés à domicile. Cette fois, c’était par les Ethiopiens, le dimanche 12 octobre 2014 au grand Stade du 26 Mars. Encore une fois, la défaite a été mise dans le dos de l’arbitre par certains comme l’entraineur Henry Kaspersack. Ce n’est pas surprenant de la part de celui-ci dans la mesure où il a une tête de looser. On sent qu’il avait même déjà préparé son discours de défaite avant le match parce qu’il s’y attendait.
Dans ses choix et son classement, on sent du tâtonnement. Jusqu’à présent, il se dit en train de constituer une vraie équipe. Prions Dieu qu’il puisse l’avoir avant la fin de son contrat. Lors de cette rencontre du 12 octobre, à part les exploits personnels des joueurs, il n’y avait que du bidon à la place d’une vraie stratégie. Et notre défense qui ressemble à une passoire a pimenté le moral des Maliens.
Pendant 90 minutes, les supporteurs ont connu la souffrance sur toutes ses couleurs. Au début, les gens suivaient les occasions de but par des mouvements et des cris. Mais ils n’ont été payés que par le désespoir qui s’est vite installé. Autrement dit, on ne s’emballait plus et c’était la résignation. Par contre, le jeu des Ethiopiens était bien organisé avec un plan bien en place. Toutes leurs lignes travaillaient en symbiose. Ce qui leur a permis de concrétiser deux des rares occasions qu’ils ont obtenues. Avec tout ça on accuse l’arbitre.
Le football Malien n’est pas encore guéri des maux qui le gangrènent depuis longtemps. Les dirigeants de la discipline ne font que recruter des entraineurs qui ne se soucient que du sou qu’ils empochent grâce à leur contrat. Pour le reste, ils s’en foutent. Henry Kaspersack a déjà montré ses limites. Avec lui, même si l’équipe gagne, ça ne peut être que par les efforts individuels des joueurs sur le terrain. Même sur ce point, il risque de tout gâcher en alignant des acteurs qui ne se comprennent pas.
Les dirigeants du foot Malien doivent le mettre à la porte pendant qu’il est temps. Mais en attendant, les pauvres supporteurs vont souffrir le martyr. Pour supporter les Aigles du Mali, il faut d’abord faire un tour chez un cardiologue. Même en faisant cela, il faut prendre des dispositions en ayant quelques antalgiques à portée de main. Avant le dernier match, les gens avaient un peu d’espoir parce que les Aigles avaient gagné en aller loin de leurs installations de Bamako. Et comme le dit le chanteur Zao « tout à coup patatras cadavrés.» Také, ferme ton appareil, on se verra la semaine prochaine, plaise à Dieu

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Remarquez l’inconsequence des dirigeants de la FEMAFOOT, a chaque saison, son entraineur. A ce rythme, on se retrouvera avec des joueurs totalement etourdis….. Prenons exemple du cas Allemand…Faisons aussi confiance aux nationaux…..

Comments are closed.