Editorial : D’accord pour tuer nos soldats, pas d’accord qu’on les humilie

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Après la débandade d’Anderaboukan, la boucherie humiliante d’Aguelhoc c’est maintenant la déroute sans gloire de Tessalit. Il faut arrêter.

Pour les hommes et les femmes sous les drapeaux, nous, Maliens, n’avons pas envie d éprouver de la pitié. Car, la pitié, elle est pour les pauvres types sans défense. Or, nous ne voulons pour notre Armée ni des pauvres types ni d’un mollasson sans défense. Au contraire, nous avions jusque là toujours cultivé l’admiration pour nos soldats, bu le miel de la sérénité dans le bol de la fierté et dormi le soir dans le lit de la gratitude pour ceux et celles qui passent la nuit debout. Oui, l’Armée, c’est l’autre nous-mêmes qui a résolument décidé de donner sa vie par amour pour nous autres civiles et la patrie.  Nous n’avons rien pour leur payer en retour à part notre reconnaissance sans limite et la création de toutes les conditions pour l’accomplissement de leur mission sacrée dans les meilleurs du monde.

Et c’est pour ça que nous concevons qu’on les tue. Mais les humilier jamais ! Nous acceptons qu’on les envoie à la mort pour nous (les nobles femmes de Kati l’on signifié au chef suprême des Armées), pour la patrie et pour l’Histoire à écrire (passée et à venir). Ils sont faits de notre sang et ont fait le serment de donner leur vie pour nous et nous acceptons qu’ils versent leur sang pour nous.

 Mais, qu’on les humilie, jamais ! Non, jamais nous n’accepterons que l’on afflige à un seul membre de notre vaillante Armée un traitement dégradant ou avilissant. Jamais et au grand jamais nous accepterons plus que nos soldats aient honte de nous regarder dans les yeux. Jamais au grand jamais, nous n’accepterons plus que nos défenseurs soient l’agneau de sacrifice pour un quelconque calcul.

Nous voulons que les plus hautes autorités de notre Mali prennent toutes les dispositions utiles et nécessaires afin que nos soldats ne rencontrent plus l’humiliation sur leur chemin de gloire et qu’ils soient couverts à nouveau du drap de courage que nous leur reconnaissions à ce jour. Les Maliens pleurent aujourd’hui pour leur Armée et vivent dans leur chair cette honte qu’elle vit aujourd’hui. Tout le Mali réclame, une fois encore ce que les braves et nobles mères et épouses de militaires de Kati ont demandé au chef de l’Etat, début février : qu’on donne simplement à nos soldats les moyens et la latitude de défendre l’honneur de la patrie dans la victoire et la dignité.

                                                                                                    Amadou Tall

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1 commentaire

  1. merci pour votre article mes Mr TALL pourquoi vous les journaliste vous reste a Bko vous parle de autorité autorité c’est qui? le seul coupable c’est att dite la vérité vous craint allez en prison ou quoi vous tous vous été entrais de cherche votre information par téléphone ou recopier rfi pourquoi? il faut allez sur le terrain pour voir la réalité du terrain un journaliste qui est a Bamako tu peu dire quelque chausse qui passe au nord du mali alors que tu a Bamako? avant son arrivée au pouvoir il est déjà dit si att élu président de la république il partira pas Sans verse du San je vous dit je répété att restera a koulouba après 8 juin c’est pour cella que il est entrain de laisser le problème du nord a coter que dieu protégé notre mali.

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