Éditorial : Coupable de patriotisme et de loyauté, choguel est a pendre !

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Aucune circonstance atténuante ne peut être évoquée pour lui éviter la peine de mort par pendaison. Seule échappatoire possible pour ce Premier ministre qui n’arrête pas de parler de corde dans la maison de vrais coupables qui méritent la potence, que le Président de la Transition, Colonel Assimi Goïta, et ses compagnons d’armes du 18 août 2020 lui viennent en appui-feu. Sinon, il vaut mieux vite le pendre haut et court avant que le Déluge de feu que les politiciens ringards de l’époque kleptomane préparent sans cesse s’abatte sur lui. Il n’y a qu’une seule perspective pour les politiciens véreux des trente dernières années : détruire Dr. Choguel Kokalla Maïga jusqu’à la moelle de ses os, de sorte qu’il ne reste même pas de lui un morceau que l’on puisse rechercher comme pièce dans un misée anonyme. Mais depuis quand une pluie de feu, fût-elle diluvienne, fût-elle comme des coulées de lave indomptables, retient-elle un vrai soldat dans sa caserne, occupé seulement à cirer ses bottes ? Le devoir de servir la patrie est si fort chez le Premier ministre actuel que rien, pas même la bombe atomique brandie sur sa tête, ne le fera se défausser de ses responsabilités historiques. Et il a les atouts indispensables pour continuer à défendre la patrie avec opiniâtreté : intellectuel de haut vol, homme de conviction, fait connaisseur de l’histoire du Mali et singulièrement du parcours mafieux des hommes et femmes qui ont opéré le douloureux hold-up que l’on sait sur l’Etat et la République du Mali durant trente ans (son intervention devant eux lors du débat de l’anniversaire du 26 mars en 2018 est suffisamment illustratif), admirable orateur et tribun de la plèbe toujours bien inspiré de vérités et d’idées positives. Bref, seul contre tous, parce qu’il a une parfaite connaissance des faits et des hommes, Choguel tient la dragée haute à tous ses vis-à-vis qui n’ont d’arme contre lui que l’agression verbale, depuis les temps où on le minimisait, voire le méprisait, jusqu’à nos jours où il est désormais établi qu’il a une immense histoire et de hauts faits d’armes,  tout ceci est une vérité qui ne peut être niée.  Pr. Eloi Banda Keïta, scientifique bien connu formé en France (Pierre et Marie, Biologie biochimie…) donne moult preuves pour conclure que « Choguel est tout un patrimoine à protéger et à préserver). Un autre compatriote en France, à la suite à de plusieurs autres compatriotes, en arrive à la conclusion que le Mali va devoir éternellement une fière chandelle à Choguel.

Et voilà que, avant et durant ce mois de juillet, les larrons ne se lassent pas  de réclamer sa tête. Pourquoi avec une véhémence accrue ? Le président du Comité Indépendant de Suivi-évaluation des Assises nationales de la Refondation, Me Amadou Tiéoulé Diarra, a présenté au gouvernement, le mardi, 11 juillet 2023, son rapport annuel (1er janvier 2022 au 31 mars 2023). L’expérimenté homme a estimé que les challenges de la refondation se résument aux trois D (Défense, Diplomatie et Développement) et que, selon son estimation, d’importantes performances qui se passent de commentaires sont déjà atteintes, et qu’il ne reste que l’épineuse question du Développement. Rebondissant sur les affirmations frappées au coin du bon sens de Me Diarra, le chef du gouvernement, Dr. Choguel Kokalla Maïga (le pauvre !) a dit inscrire le futur de l’action gouvernementale dans la ligne du Développement. En homme politique avisé, il commente :  « Tous ceux qui nous soutiennent aujourd’hui, s’ils n’ont pas à manger demain, sont les mêmes qui vont prendre des cailloux pour nous renvoyer. Les discours patriotiques et nationalistes peuvent tenir un an, deux, trois ans. (…) Sur la durée, c’est l’économie qui tient. » Travestissant cette vérité d’airain, les tenants de l’ancienne classe politique et une certaine presse française, commencent un concert ennuyeux. Le Premier ministre est accusé de retournement de veste, de dénonciation des Colonels et, aussi paradoxal que cela puisse être, un avocat, dit-on de renom et politologue bien pertinent, en rajoute en soutenant que c’est de la part de Choguel  « complètement une volte-face » pour avoir dit que les discours populistes, souverainistes et nationalistes ont une durée éphémère, et qu’il faut passer résolument aux questions de développement. Incroyable extrapolation s’il en est, mais la manœuvre ne trompe pas les gens intelligents. Chaque fait et geste du Premier ministre est désormais retourné dans le sens qu’il n’a pas voulu ; tout est pour le mettre en porte-à-faux avec le président de la Transition et ses compagnons d’armes à qui on veut faire croire que Choguel veut que les militaires retournent dans les casernes en remettant les rênes de l’Etat aux politiciens qui ont pourtant prouvé leur énorme capacité de nuisance. Or, ce retour des politiciens nuisibles, c’est bien ce que recherchent ces derniers, pour qui le retour à l’ordre constitutionnel ne signifie pas autre chose. Or, aussi, ils désespèrent chaque jour de cela. Le blitzkrieg qu’ils ont tenté le 08 juin 2023 lors de la campagne référendaire a lamentablement échoué. Le gouvernement a été remanié et contrairement à leurs attentes, aucun d’eux n’y a été appelé. Les résultats du référendum les avaient sonné auparavant et la Biennale artistique et culturelle qu’ils n’ont pas pu organiser avec satisfaction vient d’être un succes history à Mopti où les conditions de sécuritaires auraient pu être un argument rédhibitoire. A tout cela s’ajoute l’échec de la pétition lancée pour honorer Alpha Oumar Konaré et les dossiers de délinquance économique et financière naguère oubliés sont en train de refaire surface depuis les attaques contre le Premier. A notre humble avis d’observateur de l’activité politique depuis plus de trente, chaque fois que Choguel dénonce, il ne vise point le Président et ses compagnons d’armes qui ne sont ni des chiffonniers, ni des ‘’youtubeurs fake- newseurs’’.

Amadou N’Fa Dia

 

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10 COMMENTAIRES

  1. Le malien actuel n’aime pas les patriotes (ceux qui défendent la nation sont traités de tous les maux). Retournons à la terre, c’est elle seule qui ne ment pas (que chacun retourne dans son terroir pour cultiver) et arrêtons les calomnies, les diffamations et autres coups bas, bien-sûr que la paix règnera.

  2. Le Mali vit des moments difficiles. La survie de notre pays en tant que nation est en péril.
    Vraiment, ce n’est pas le temps de la politique politicienne qui a conduit notre pays au bord du précipice.
    Le tandem Choguel-Assimi doit être protégé dans une cohésion nationale pour faire front contre les ennemis de toute sorte qui convoitent notre beau pays.
    Le Mali, un grand pays, une belle nation, berceau de grands empires, ne le perdons pas au profit des vautours(France et autres rebelles apatrides).
    Souvenons-nous de Babemba Traore, roi du kenedougou.Il s’est suicidé en refusant la mainmise française.Sa mémoire ne doit pas être souillée.
    Ils sont nombreux ces dignes ancêtres qui se sont révoltés avant nous. Niamody Sissoko, Koumi Diossé, Samory, Banzani Thera, Firhoun,…Leur lutte ou leur révolte ne doit pas être vaine.
    Sauvons le Mali d’abord. Ceci pourrait être un slogan de campagne.

  3. ce choguel sait qu’il a echouer alors il cherche a distraire le peuple. finalement il vient de reconnaitre que l’economie ne bouge pas.

  4. sangare comme d’habitude, tu a des difficultés avec la verite, tout le monde au Mali sait que Alpha Omar Konare a trahi IBK comme d’habitude!!

  5. “…Rebondissant sur les affirmations frappées au coin du bon sens de Me Diarra, le chef du gouvernement, Dr. Choguel Kokalla Maïga (le pauvre !) a dit inscrire le futur de l’action gouvernementale dans la ligne du Développement. En homme politique avisé, il commente : « Tous ceux qui nous soutiennent aujourd’hui, s’ils n’ont pas à manger demain, sont les mêmes qui vont prendre des cailloux pour nous renvoyer. Les discours patriotiques et nationalistes peuvent tenir un an, deux, trois ans. (…) Sur la durée, c’est l’économie qui tient. » Travestissant cette vérité d’airain, les tenants de l’ancienne classe politique et une certaine presse française, commencent un concert ennuyeux. Le Premier ministre est accusé de retournement de veste, de dénonciation des Colonels et, aussi paradoxal que cela puisse être, un avocat, dit-on de renom et politologue bien pertinent, en rajoute en soutenant que c’est de la part de Choguel « complètement une volte-face » pour avoir dit que les discours populistes, souverainistes et nationalistes ont une durée éphémère, et qu’il faut passer résolument aux questions de développement. Incroyable extrapolation s’il en est, mais la manœuvre ne trompe pas les gens intelligents….”

  6. Le gouvernement est une STRUCTURE POLITIQUE.
    Ce qui signifie s’occuper essentiellement des préoccupations de la population.
    UN CHEF DE GOUVERNEMENT AGIT DANS LE SENS DE LA SATISFAIRE DES PRÉOCCUPATIONS QUOTIDIENNES DE LA POPULATION.
    C’est pourquoi les actes qu’il pose sont scrutés.
    C’EST LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE QUI FIXE LE CAP DÉCLINÉ EN FEUILLE DE ROUTE ADRESSÉE AU CHEF DE GOUVERNEMENT.
    La manière dont CHOGUEL MAIGA s’est exprimé n’est pas celle d’un CHEF DE GOUVERNEMENT concernant “tous ceux qui nous soutiennent aujourd’hui ……Sur la durée, c’est l’économie qui tient” est celle d’un PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
    Il est entrain de charger de CAP au gouvernement.
    A t’il reçu les instructions d’ASSIMI GOITA qui a décidé, dès ses premiers pas à la présidence de la transition, de choisir le chemin de “l’indépendance dans la pauvreté que l’opulence dans la dépendance”?
    CHOGUEL MAIGA a t’il eu l’autorisation de reprendre la coopération avec la France car sans elle “sur la durée”,l’économie ne tient pas?
    “Inscrire le futur de l’action gouvernementale dans la ligne du développement” signifie que ce n’était pas le cas pendant les deux années de gouvernance de CHOGUEL MAIGA interrogeant sur l’utilité de son gouvernement depuis juin 2021.
    “La ligne du développement” est l’ADN de tout gouvernement puisqu’il est chargé de satisfaire quotidiennement la population.
    Accepter de gouverner dans le cadre de “l’indépendance dans la pauvreté, que l’opulence dans la dépendance”,c’est partager une IDÉOLOGIE SOUVERAINISTE DE FIDEL CASTRO et ses semblables dans le monde:corrée du nord, Venezuela…
    C’EST UNE LIGNE QUI S’OPPOSE À CELLE DU DÉVELOPPEMENT.
    Les cubains, les coréens du nord, les Venezuela fuient en risquant leurs vies afin de goutter aux fruits du développement dans les pays voisins.
    CHOGUEL MAIGA, EN ACCEPTANT D’ÊTRE CHEF DE GOUVERNEMENT D’ASSIMI GOITA, A ÉPOUSÉ CETTE LIGNE DE NON DÉVELOPPEMENT.
    Qu’il épouse une autre ligne équivaut à une démission.
    Autrement, CHOGUEL MAIGA n’est pas un HOMME DE CONVICTION, mais un LAQUAIS au service des tenants du pouvoir.
    “Un intellectuel de haut vol, homme de conviction…” n’accepte une fonction politique que s’il partage les mêmes convictions avec les tenants du pouvoir.
    Si CHOGUEL MAIGA n’est pas un LAQUAIS qui se laisse manipuler par ASSIMI GOITA et ses proches, il n’aurait jamais accepté d’être chef de gouvernement qui va adopter une ligne allant à l’encontre du développement de son pays.
    C’est pourquoi son attitude actuelle interroge!!!
    ÊTRE CHEF DE GOUVERNEMENT D’UNE ÉQUIPE FORMÉE SANS TA CONTRIBUTION ALERTE TOUT LAQUAIS SUR LA PRÉCARITÉ DE SA POSITION.
    C’est ce sentiment que CHOGUEL MAIGA a exprimé en adoptant une ligne contraire à celle en cours depuis sa nomination.
    ASSIMI GOITA N’A PAS CHANGÉ DE LIGNE PUISQU’IL VIENT DE CHASSER LA MINUSMA.
    Le LAQUAIS anticipe son départ,non pas suite au limogeage d’ASSIMI GOITA,mais à la suite des mouvements à répétition contre son gouvernement composé d’amateurs qu’on appelle pudiquement technocrate.
    SOUS D’AUTRES CIEUX APPELÉ UN MINISTRE TECHNOCRATE EST UNE INSULTE.
    Ça signifie qu’il ne sert à rien car un minstre, pour être efficace, doit incarner une vision politique,technocrate signifiant dépourvu de vision politique.
    CHOGUEL MAIGA, homme politique très expérimenté,sait que cette équipe d’amateurs ne peut pas résister aux mouvements sociaux.
    Il prépare sa sortie glorieuse!!!
    Une démission sera déposée pour non prise en compte de sa “ligne gouvernementale”.
    Ainsi, il va mieux se positionner pour les élections présidentielles.
    Malheureusement pour lui les maliens sont suffisamment vaccinés contre les hommes politiques pervertis.
    IBK est passé par là après avoir accusé ALPHA OUMAR KONARE de le trahir afin d’avoir l’adhésion des maliens.
    CHOGUEL MAIGA espère le même destin en pointant ASSIMI GOITA de trahison après avoir sauvé son pouvoir contre MACRON.
    Les maliens vont ils être aussi naïfs qu’avec IBK?

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