Corruption généralisée, mauvaise gouvernance, clientélisme, favoritisme, népotisme, appât de gain facile, nomadisme, dépravation de mœurs, aliénation culturelle, pauvreté galopante…
L’injustice, l’arbitraire, la corruption ont atteint un seuil intolérable. La liste de ces maux dont souffre la société malienne est loin d’être exhaustive.
Faut-il rester les bras croisés face à ce constat alarmant ? Non ! L’Investigateur arrive donc pour enrichir le microsome médiatique malien confronté comme la nation toute entière à de sérieux défis. Le mois de mars marque le couronnement de plusieurs années de lutte de patriotes pour l’avènement d’une nouvelle ère au Mali. La parution du premier numéro du mensuel ‘’L’Investigateur’’ est symbolique et constitue un hommage aux martyrs mais aussi une reconnaissance des efforts de tous ceux ou celles qui ont lutté au prix de leur vie et de privation de liberté pour un Mali libre.
Le mensuel d’investigations et d’analyses va apporter sa pierre à l’édification d’une société démocratique débarrassée de l’injustice et de l’arbitraire à travers la publication d’informations crédibles comme l’exigent la déontologie et l’éthique.
L’investigateur va mener le combat pour une gestion équitable des ressources publiques et dénoncera sans aucun doute les vices comme le vol, la corruption, le mensonge, la démagogie, l’hypocrisie.
Le combat pour la justice, la vérité et la démocratie exige un juste partage des ressources nationales. La gouvernance démocratique semble tourner dos aux valeurs de progrès économiques et sociaux comme si la démocratie est synonyme de précarité et de pauvreté. Comme le disait Thomas Sankara, « malheur à ceux qui veulent bâillonner le peuple »
L’investigateur ne va pas aider les puissants à écraser les faibles, les riches à piétiner les pauvres, les gouvernants à bafouer les droits des gouvernés. Non plus, il ne s’agit pas de défendre le faible, le pauvre ou les gouvernés sur la base du faux. Il s’agit d’aider à faire triompher la vérité sur le mensonge, la justice sur l’injustice, le bien sur le mal.
L’investigateur sera à l’avant-garde de la lutte pour la justice et la démocratie en faisant le vœu d’être une sentinelle vigilante pour dénoncer les pratiques mafieuses de ceux ou celles qui ont réussi la prouesse d’installer « un îlot de bonheur et de prospérité dans un océan de détresse morale et de misère matérielle ».
En toute responsabilité ! Et professionnalisme ! Comme le disait notre cher aîné M. Chériff Moumina Sy, Fondateur et ex Directeur de Publication du journal Bengré, et ex Président du Centre national de Presse Norbert Zongo, ‘’Le dernier acte ne nous jugera jamais pour avoir parlé, mais pour nous être tus’’
La rédaction
Source : L’Investigateur