En matière de pouvoir, pour y accéder, il y a l’engagement et le destin, à n’en pas douter. L’accession des gens au pouvoir en Afrique, dans un passé lointain comme dans le présent, est riche d’exemples. Dans le Mali d’antan, au temps de la royauté, la succession au pouvoir se faisait de père en fils. C’était également ainsi en Europe comme dans les autres continents.
Le plus fort s’imposait aux autres en raison de la naissance ou par la force des armes. Dans le royaume bambara de Ségou, le fondateur Biton Mamary Coulibaly a beau chercher à barrer le chemin du pouvoir à N’Golo Diarra, il n’a pas pu réussir car c’était la destinée de l’enfant donné au pouvoir central de Ségou par son oncle pour le prix de l’eau, l’équivalent de l’impôt. N’Golo n’a pas forcé pour régner sur Ségou mais c’est la volonté de Dieu. Ainsi la dynastie des Diarra a succédé à celle des Coulibaly.
L’ancien président de la République du Mali, Ibrahim Boubacar Kéita mis sur orbite par les Maliens aux élections présidentielles de 2013 est passé dans tous les rouages du pouvoir. Ambassadeur, ministre des Affaires étrangères, Premier ministre, président de l’Assemblée nationale et enfin président de la République, IBK n’a rien a reproché au bon Dieu.
Choguel Kokalla Maïga est venu du Mouvement du 5 juin-Rassemblement des forces patriotiques (M5-RFP) pour devenir Premier ministre après avoir moult fois investi la rue. Après avoir contribué au renversement du régime d’IBK parachevé par les hommes en treillis un soir du 18 août 2020, la lutte ne faisait que commencer.
Enfin, les contestations ont eu raison du gouvernement de Bah N’Daw et son Premier ministre, Moctar Ouane. A la demande des militaires, Choguel a été proposé par le M5-RFP pour le poste de Premier ministre. Durant son exercice, des fronts se sont ouverts. Il a été applaudi pour ses discours. Il y a eu des hauts et des bas dans sa gestion.
Comme tous les humains, Choguel est tombé malade. Chose qui a occasionné sa disparition des radars. Dans un passé récent, il a fait une apparition éclair à la Primature. « J’y suis, je suis apte », a-t-il dit. Est-il vraiment apte pour occuper le poste de Premier ministre après sa maladie ? C’est la question que plus d’un se pose à ce sujet dans un pays qui cherche sa voie pour briller dans le concert des nations. En tout cas, qu’on l’ait voulu ou pas, il a pris possession de son bureau hier pour continuer avec le boulot qu’il a commencé.
Le pouvoir est un phénomène divin. Dieu le donne à qui il veut au moment où il veut. On ne force pas pour l’avoir. Il est grand temps de se ressaisir pour voir la réalité en face. N’y a-t-il pas d’autres cadres qui peuvent continuer à administrer les 4 thérapies dont Choguel parlait devant le CNT pour mettre le Mali sur ses pieds ? Le destin ne se force pas.
Bazoumana KANE
Si le pouvoir est divin,les habitants des pays africains sont punis par DIEU.
DES BONS DIRIGEANTS SONT PEU EN AFRIQUE ET TROP EN OCCIDENT COMPTE TENU DE LA QUALITÉ DE VIE DE NOS PAYS RESPECTIFS.
Quatar,un pays désertique et gazier,est aujourd’hui envié grâce à la clairvoyance de ses dirigeants.
Gabon,pays forestier qui refuse la pluie et pétrolier,est décrié par les visiteurs du fait de la qualité de ses infrastructures et de la qualité de vie de ses habitants grâce à la corruption de ses dirigeants.
Le bon dieu a puni les gabonais en mettant à la tête de leur Etat des personnes corrompues.
Seuls les incultes s’expriment ainsi.
IBK était un homme politique d’une culture incomparable parmi ses concurrents politiques.
Il s’exprimait exactement ainsi.
En homme politique,surtout décidé à exercer la présidence de la République,il a adopté le comportement des incultes car trop nombreux parmi les électeurs maliens.
Il s’est fait GAOU parmi les GAOU comme on dit dans le quartier.
On l’a plébiscité.
Ce n’est pas dieu qui l’a mis à la tête de l’Etat du Mali,mais les maliens.
IBK n’aurait jamais ce comportement dans un pays occidental car conscient qu’il serait rejeté et honni.
Dieu a gâté l’homme zn lui dotant l’intelligence par rapport à l’animal.
Il ne peut pas agir à nos places
Il nous a donné l’intelligence pour qu’on soit autonome.
Refuser de se servir de cette intelligence,c’est abandonner tout effort de s’émanciper par ses propres moyens.
On devient la proie des assoiffés de pouvoir décidés à satisfaire leurs intérêts personnels par tous les moyens.
CHOGUEL MAIGA et les COLONELS en font partie.
Après IBK,les maliens se font encore manipuler par ASSIMI GOITA et ses camarades appuyés par CHOGUEL MAIGA.
Dieu est utilisé pour empêcher le peuple de s’indigner afin qu’il accepte sa souffrance malgré les dérapages des tenants du pouvoir.
L’emploie de dieux est une escroquerie.
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