Ramener la paix et la sécurité au nord, lutter contre la corruption et la délinquance financière, réarmer moralement et matériellement notre armée nationale, mettre un terme à l’incivisme dans les villes et les campagnes…
En un mot, redonner espoir aux Maliens. Bientôt un an après l’accession d’IBK au pouvoir, rien n’a changé. Ou presque.
Le septentrion de notre pays est, toujours, le terrain de jeu des narco –jihado –terroristes.
Meurtries par plus d’un an d’occupation et d’application stricte de la charia, les populations ont du mal à voir le bout du tunnel. A Gao, Tombouctou comme à Kidal, la sécurité est rare. Comme la neige à Aguel-hoc.
Excepté quelques coups d’éclat pour séduire les bailleurs de fonds, la lutte contre la corruption et la délinquance financière reste une promesse de campagne. Pour une pas dire plus.
Censée être déployée au nord pour assurer la sécurité des personnes et de leurs biens, l’armée nationale n’est pas équipée. Comme promis. Et ses capacités opérationnelles limitées. Surtout, après la visite inopportune du Premier ministre à Kidal.
Avec, à la clé, son cortège de morts ; mais aussi, l’obligation pour les troupes maliennes de se replier sur Gao, laissant du coup le champ libre aux bandits armés et aux narcotrafiquants.
Dans les villes, comme dans les campagnes, c’est partout l’anarchie. Notre belle et sal capitale en est la parfaite illustration.
Considérée comme la vitrine de notre pays, Bamako reste la capitale la plus insalubre et la plus délabrée de la sous –région ouest –africaine. Les trottoirs restent occupés par les vendeurs à la sauvette, des étalagistes de tout acabit. Les monuments, même en plein jour, sont devenus des nids de prostitution.
Bref, le changement promis par IBK reste un vœu pieux. Pour l’heure, nous ne voyons qu’un seul changement : le changement dans la continuité.
Oumar Babi
Quand un crapaud se prend pour un éléphant, quand une souris s’imagine être un hippopotame. Pas d’école digne de ce nom, pas de système de santé digne de ce nom, pas de route digne de ce nom, pas d’armée, pas d’assainissement. etc.etc. Au même moment, le Président veut avoir toutes les apparences des grands de ce monde qu’il côtoie quotidiennement avec un superbe mépris pour son peuple. Le réveil est très douloureux…
En définitive, IBK est plutôt cohérent dans ce qu’il fait : pas de déclaration PUBLIQUE de ses biens à l’entrée comme l’ont faits ses prédécesseurs, à fortiori à la sortie, ensuite coupe réglée du pays.
Alors que la France utilise un MNLA pour s’annexer le pays. Alors que l’AMUSEMA roule joyeusement dans ses perdiems et ses marchés. Alors que le pays croupit dans une misère noire. HEUREUSEMENT QU’IL Y A UNE SOCIETE CIVILE QUI SECOUE DE TEMPS EN TEMPS LE COCOTIER…
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