Éditorial : Belle gifle d’Emmanuel Macron à la classe politique malienne !

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Lundi, 27 février 2023 ! Une date comme il n’y en a jamais eue dans l’histoire mouvementée de la belle France, en tout cas dans sa diplomatie qui, depuis des lustres, se comporte par rapport à l’Afrique comme en libre errance, entre maladresses et fautes, en toute arrogance, comme le relevait dans un article publié dans nos colonnes par notre compatriote Boubacar Touré, juriste à Montréal (Canada), il y a quelques mois.

La date du 27 février restera en tout cas dans l’histoire cynique que la France impose à ses anciennes colonies africaines comme celle d’une rupture si tant est que, pour une fois, Emmanuel Macron dit la vérité, quand il affirme que c’est désormais le temps de “la clôture d’un cycle” et le début “d’un nouveau partenariat équilibré”. On sent l’amertume du président français, qui laisse échapper un mea culpa devenu difficile à éviter dans la tumultueuse et oppressante cavalcade que lui et ses prédécesseurs n’ont jamais cessé d’imposer à l’Afrique soumise aux caprices et à la gourmandise de ses propres fils, dirigeants véreux, inconséquents et faiblards depuis six décennies. Mais Macron a-t-il sincèrement battu sa coulpe ? Peu importe qu’il soit sincère ou qu’il soit dans une nouvelle manoeuvre, l’important est que les Africains soient eux-mêmes, désormais, des gens soucieux du bonheur de l’Afrique et du bien-être des Africains. C’est le sens du combat déclenché par les autorités de la transition malienne depuis le 24 mai 2021.

Emmanuel Macron, bon gré mal gré, en toute honnêteté ou à son corps défendant, a reconnu sans détour la justesse des deux coups d’État au Mali, celui du 18 août 2020 et celui du 24 mai 2021, quand il a proclamé que la classe politique malienne a échoué à redresser son pays, un échec qui a conduit au rejet de la France par les populations. Une belle gifle aux politiciens maliens qui ne juraient que par lui et qui s’agitaient tant ces derniers jours, comptant toujours sur lui pour créer les conditions d’un imptobable soulèvement populaire afin de reprendre les rênes de l’État pour l’éternité, on peut le soupçonner.

Les paroles de Macron, résumé d’un réquisitoire sans appel qui bouillonnait dans ses trippes, sont un magistral pied de nez à nos politiciens. Ces derniers ne sont pas le mauvais bouc émissaire, Macron sait de quoi il parle; il ne pouvait point se retenir d’administrer une cinglante volée de bois vert à ses ouailles du Sahel, surtout à la bande d’incapables sur qui il a beaucoup misé dans l’ancien Soudan français. Les mots qu’il a utilisés ont été comme un véritable pavé jeté dans la mare politique malienne.

Le pavé jeté dans la mare produit toujours le résultat de faire taire subitement les grenouilles qui y croassent sans arrêt. Du 27 février 2023 à cet instant, aucun politicien malien n’a osé donner la moindre réplique à Emmanuel Macron, sauf Konimba Sidibé qui n’est nullement un foudre de guerre politique. Cadre d’échanges, M5-Mali Kura, Jiguiya Kura, Coq rouge, Bélier blanc, Perdrix arc-en-ciel…, tous sont demeurés comme des carpes. Poissons muets. Enfin !

Amadou N’Fa Diallo

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10 COMMENTAIRES

  1. Quel crétin de journaleux ce Amadou N’fa Diallo! Au lieu d’être là à vouer Emmanuel Macron et la classe politique malienne aux gémonies, tu aurais mieux fait de te préoccuper du sort des peuls maliens dans les villages desquels tu es issu, et qui sont des victimes expiatoires quotidiennes de l’armée malienne en déroute et en débandade face aux aux jihadistes tout aussi terroristes qu’eux! La bande des 5 colonels habitués aux ors de la République et qui sacrifient impunément, à travers leurs famas criminelles sans discernement, les populations peules innocentes et sans défense des villages de l’intérieur sur l’autel de la bêtise! Au lieu de cirer les pompes à ces incapables, tu devrais dénoncer la cruauté l’armée malienne sur une partie de la population du Mali!

  2. KAKOBEKE KAKOBEKE MALI BAN NA DJON GNA MA! KAKOBEKE KAKOBEKE ASSIMI BAN NA DJON GNA MA.

    • Est-ce qu’il ya une classe politique au Mali, NON, il y a plutôt une classe cleptocrate a gogo, qui est la pour voler et s’enrichir, c’est tout et c’est tres simple!

  3. Notre pays a été victime de nos politiciens le 3 chefs d’état français sont complices avec eux, pour déstabiliser notre pays .

  4. La naïveté est la seconde nature de certains cadres africains tel ce journaliste AMADOU N’FA DIALLO.
    “La clôture d’un cycle” ne se réalise pas dans les frontières héritées du colonialisme.
    Comme d’habitude le président français,mettant ses pas dans ceux de ses prédécesseurs,manipule l’opinion publique africaine destinée à réhabiliter l’image de la France en Afrique.
    QUAND UN NEO-COLON ATTAQUE PUBLIQUEMENT UNE CLASSE POLITIQUE,C’EST QUE SES ÉLÉMENTS SONT MAJORITAIREMENT SOUVERAINISTES.
    La France a, de tout le temps,protégé ses laquais.
    La classe politique malienne attaquée est celle qui a provoqué le départ d’IBK du pouvoir obligeant MACRON à intervenir pour éviter qu’un élément de cette classe politique occupe la présidence de la transition.
    Il a ainsi instruit à MOUSSA DIAWARA,chef de la sécurité d’Etat,d’écarter IBK.
    Les CINQ COLONELS sont les enfants du GÉNÉRAL MOUSSA DIAWARA.
    Ce dernier a placé BA DAW à la présidence de la République.
    Il était le chouchou de MACRON.
    IMAGINER UN CHEICK OUMAR SISSOKO PRÉSIDENT DE LA TRANSITION???
    C’est lui principalement qui faisait peur à la France.
    C’est un combattant de la première heure pour l’émancipation de l’Afrique.
    SON SEUL VISAGE A OBLIGÉ LA FRANCE À INTERVENIR POUR EMPÊCHER QU’UN HOMME AUSSI INFLÉCHIBLE SUR LA RÉALISATION DE SES CONVICTION PROFITE DE LA VACANCE DE POUVOIR POUR PRENDRE LA PRESIDENCE DE LA TRANSITION.
    C’est au sein de la classe politique malienne,mieux que tout autre en Afrique,que les SOUVERAINISTES fleurissent.
    Même un SOUMAILA CISSÉ,plus proche du milieu des affaires,a été boudé par la France pour son caractère jugé rebelle.
    ILS ONT COMPRIS QUE SOUMAILA CISSÉ AU SOMMET DE L’ÉTAT SERAIT INCONTRÔLABLE COMME L’A ÉTÉ ALPHA OUMAR KONARE.
    Sa nature cultivée dans une grande famille noble du nord du Mali rejette la SOUMISSION.
    La France a tout fait pour l’empêcher de gagner les élections présidentielles.
    ON PEUT CITER UNE BONNE DIZAINE DE PERSONNALITÉS POLITIQUES MALIENNES QUE LA FRANCE A FIXÉES SUR UNE LIGNE ROUGE.
    Les laquais sont les CINQ COLONELS manipulés par des personnes haineuses contre la France tapis dans l’ombre parmi lesquels le GÉNÉRAL YAMOUSSA CAMARA.
    Pendant la première partie de la transition,ils étaient soumis à MACRON.
    Le ministre de la défense SADIO CAMARA A DÉFENDU LA FRANCE QUAND ELLE A VISÉ UNE CÉRÉMONIE DE MARIAGE. AU CENTRE DU MALI.
    Les CINQ COLONELS sont des manipulés.
    Ils sont sans personnalité.
    Après avoir été manipulés par le GÉNÉRAL MOUSSA DIAWARA.
    Ce sont le GÉNÉRAUX YAMOUSSA CAMARA et IBRAHIM DAHIROU DEMBELÉ dont la femme est ministre qui les manipulent.
    Le GÉNÉRAL YAMOUSSA CAMARA est particulièrement anti Français.
    Il l’a exprimé dans ses différents entretiens avec la presse.
    C’est la CLASSE POLITIQUE MALIENNE tendance M5 RFP qui a fait que MACRON a perdu le contrôle de l’Etat.
    S’il n’y avait pas de mobilisation populaire,IBK,même mourrant allait finir son mandat.
    MACRON est aigri contre cette classe politique.
    MAIS PARADOXALEMENT,CEUX QUI FONT PEUR À LA FRANCE ONT ÉTÉ IGNORÉS PAR LES CINQ COLONELS.
    C’est eux qui sont moqués par MACRON.
    Apparemment,ils ont compris qu’ils sont visés car un(KONIMBA SIDIBE) des membres de celle CLASSE POLITIQUE SOUVERAINISTE a répliqué.
    CHOGUEL MAIGA n’est nullement concerné car une de ses déclarations avant sa nomination montre une plaidoirie pour la France.
    Lui et les CINQ COLONELS+1 JOUENT LE CINÉMA POUR D’AUTRES TAPIS DANS L’OMBRE.
    Ils ne sont pas des SOUVERAINISTES,mais des haineux.
    Un SOUVERAINISTE de la qualité d’un CHEICK OUMAR SISSOKO ne travaille pas avec les séparatistes dans le même gouvernement.
    MACRON lui dit qu’il a participé à dégager leur laquais sans exercer le pouvoir.

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  5. Emmanuel Macron, bon gré mal gré, en toute honnêteté ou à son corps défendant, a reconnu sans détour la justesse des deux coups d’État au Mali, celui du 18 août 2020 et celui du 24 mai 2021, quand il a proclamé que la classe politique malienne a échoué à redresser son pays, un échec qui a conduit au rejet de la France par les populations. BOUA LE VENTRU IBK LE MANDE ZONKEBA EST MORT ENCORE, BA NDAWA ET MOCTAR OUANE SONT HOSPITALISES! MODIBO SIDIBE VA CHERCHER ENCORE DU RIZ! TRETA VA ENCORE CHERCHER DES ENGRAIS FRELATES! MOUSSA JOSEPH VA SE PENDRE BIENTOT! LES MARIMANTIA, TIEBLEN, MARIKO, POULHO, HUBERT, ET AUTRES PETITS POLITICIENS DE LA FRANCAFRIQUE VONT BIENTOT QUITTER LE MALI POUR LA FRANCE! KAKOBEKE KAKOBEKE MALI BAN NA DJON GNA MA! KAKOBEKE KAKOBEKE ASSIMI BAN NA DJON GNA MA.

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