Éditorial : Attention aux Kollabos !

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Encore un crime impardonnable et imprescriptible ! La CMA, ennemi irrédentiste, séparatiste et indépendantiste, pion sans vergogne de l’impérialisme et du néocolonialisme sorti des cuisses de la France, alliée des terroristes, des narcotrafiquants et des djihadistes, a de nouveau lâchement assassiné des populations innocentes à bord du mythique bateau Tombouctou qui n’a rien d’un navire de guerre. Tuer froidement et avec horreur des  innocents ne saurait jamais être une opération de Saint-Esprit, ce serait toujours une équipée démoniaque contre laquelle il faut se dresser avec stoïcisme, y faire résolument face, avec une détermination citoyenne combattante, avec une pieuse bravoure à même de vaincre tous les psychopathes du profit. Nous sortons d’un immense deuil de trois jours. Ce n’est jamais de gaîté de cœur qu’aucune autorité décrète la mise en berne du drapeau national sur les édifices publics, mais la douleur est plus grande quand elle est causée, non pas par des cataclysmes, mais par des démons aux traits humains. Ne nous leurrons pas, attendons-nous à d’autres crimes, plus odieux les uns que les autres. Pas que nos forces armées et de sécurité ne sont pas à la hauteur. Que non ! Mais parce que l’ennemi bien connu, la France impérialiste, nous impose une guerre non conventionnelle, pour préserver ses intérêts vitaux. En jetant son dévolu par les mains damnées de la CMA sur le Tombouctou et sur le camp Firoun de Gao, elle use ses dernières minutieuses. Il faut rappeler que Gao, c’est l’ancienne grande région du nord du Mali, mais pas que. C’était, il y a seulement moins de cinq ans, la plus grande base militaire de la France en dehors du territoire français. Ce n’est pas pour rien qu’Emmanuel Macron, fraichement élu Président de la France en 1997, a réservé son tout premier voyage à l’extérieur à Gao, pas au Mali, on le comprend. La France a perdu Gao, Ménaka, et bientôt Kidal. Ses forces d’occupation, Serval, Barkhane, G5-Sahel et Takuba, ont échoué dans leurs missions de décimation des populations au centre du Mali, et elle perd le Niger et son uranium. Last but not least, sa Minusma va faire place nette en dégageant du Mali, définitivement au plus tard le 31 décembre de cette année, rien à faire. C’est en ne perdant pas de vue cette réalité qu’il faut lire l’attaque criminelle du Tombouctou.

Malheureusement, la France dispose de collabos (‘’kollabos’’) dans notre pays. Avec un cynisme toujours calculé, de tous les incidents, ces derniers ne cherchent autre chose qu’à incriminer les autorités et les Forces Armées et de Sécurité nationales qu’ils ont méthodiquement détruites hier pour les besoins de leur cause. Ce qui a fait naître pour les citoyens de Gao et des régions du Nord, depuis belle lurette, qu’ils ne sont pas importants pour le pouvoir central de Bamako. Certes, concernant les deux attaques du bateau Tombouctou et du Camp militaire Firoun,  les informations circulaient bien avant, sans réactions. Mais est-ce une raison de charger les FAMA de tous les péchés d’Israël et de leur coller la malédiction du bouc émissaire ? S’il y a des défaillances, des négligences mêmes, la hiérarchie militaire est suffisamment apte à traiter tout cela selon les règles. Prenons garde de ne pas jeter nos forces armées et de sécurité, épines dorsales de la nation, aux gémonies. L’armée malienne est vaillante, elle est aguerrie. Dès les premières années de l’indépendance, des perfidies l’ont engagée dans des combats qui font qu’elle est dans la sous-région la plus apte à guerroyer. C’est l’armée nationale du Mali qui a pu capturer le célèbre Commandant Marhaba, considéré comme un foudre de guerre qui avait fait ses preuves au Liban, en Afghanistan, dans tout l’Orient, envoyé au Mali pour enfin opérer la partition de notre pays. Autre rappel : Charles Taylor n’avait-il pas accepté de déposer les armes à condition que sa sécurité soit garantie par l’Armée malienne ? Ceux qui prétendent que c’est la première fois dans l’histoire du Mali qu’un bateau a été attaqué mentent évidemment. C’est à bord d’un bateau attaqué que feu le lieutenant-colonel Seydou Moussa Diallo a été grièvement blessé en assumant son rôle de soldat. Rappelons aussi l’épique bataillelivrons par un certain colonel Assimi Goïta à bord d’un bateau, lorsqu’il a été en mission dans le village de Toguéré Coumbé encerclé depuis six mois par une horde enragée de terroristes, pour livrer aux populations 25.000 tonnes de vivres et libérer 17 gosses pris en otage. Mission accomplie avec une réussite historique le 05 octobre 2018 ! Le Chef d’état-major général des Armées, général Oumar Diarra, est sur le terrain depuis vendredi, au nom de son serment de vaincre pour la patrie ou mourir sur le champ d’honneur.  À Bamako,  certains sont  dans des luttes politiques et de pouvoir, comme propriété,  au lieu des questions de sécurité. Qu’ils se réunissent nuitamment à Magnambogou pour comploter pour leurs commanditaires, on n’en est pas surpris. Mais qu’ils développent des communications pour demander au Président de la Transition de se rendre sur le terrain, auprès des populations, c’est à ne rien comprendre aux questions militaires. Que nos autorités se méfient comme de la peste de ces opposants dans leurs intrigues. Leurs combinaziones politiques ne visent qu’à fragiliser les  FORCES POUR LE CHANGEMENT. A quelle fin ?

 

Amadou N’Fa Diallo

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6 COMMENTAIRES

  1. Très bon article, seulement Macron n’est pas arrivé au pouvoir en 1997. Il a été élu pour la première fois en 2017. Son 1er déplacement fut celui de Gao et c’est à Gao que le Minable se croyait dans le prolongement de la France qu’il intima à IBK de le rejoindre.
    Ce petit Macron aime tellement humilié les dirigeants africains

  2. NE VOUS EN FAITES PAS N’FA, LAISSEZ LES BRAIRE CES I.D.I.O.T.S. ILS VERSONT BIENTOT DES FLEUVENT LORS DE LA LIBERATION TOTALE DE MALI…
    TRES BIENTOT…

  3. Tout est politique!!!
    C’EST ÉVIDENT QUE LA FRANCE AIDE LES SÉPARATISTES.
    Ça ne doit pas être une raison de justifier les manquements de l’armée malienne.
    L’ARMÉE MALIENNE A, DE TOUT LE TEMPS, ÉTÉ FAIBLE DEPUIS QUE LES OFFICIERS SUBALTERNES ONT DÉGAGÉ LES AUTORITÉS POLITIQUES QUI ONT FAVORISÉ L’INDÉPENDANCE DU MALI.
    Le Mali n’a jamais eu une ARMÉE FORTE qui devrait être une réalité, si on laissait le temps aux autorités politiques de la première république de mettre en œuvre leur plan de mise en place d’une armée forte.
    On confond une ARMÉE et les SOLDATS.
    On peut avoir une ARMÉE FAIBLE, mais des SOLDATS DE QUALITÉ.
    Le malien a toujours été apprécié pour sa bravoure.
    Mais il faut un CADRE qu’on appelle ARMÉE pour qu’il s’exprime valablement.
    C’est l’absence de ce cadre qui justifie les revers de nos soldats contre les séparatistes depuis 1989.
    Aussi, l’HOMME POLITIQUE,au constat d’une ARMÉE FAIBLE, privilégie le dialogue là où il faut la force pour imposer l’ AUTORITÉ DE L’ÉTAT.
    Ainsi, MOUSSA TRAORE, homme politique depuis le 19 novembre 1968,a privilégié le dialogue au tout début de la rébellion en 1989 au constat de la faiblesse de son armée qui a abouti à un accord favorable aux rebelles en janvier 1991.
    ON NE NÉGOCIE QUE SI L’ARMÉE ARRIVE À MAÎTRISER LA SITUATION.
    L’objectif est d’empêcher une répétition de la rébellion.
    Les maliens constatent que depuis la signature de l’accord d’Alger en JANVIER 1991,la rébellion ne fait que se répéter.
    LES SUCCESSEURS DE MOUSSA TRAORE ÉTAIENT OBLIGÉS DE MARCHER DANS SES PAS AU CONSTAT TRÈS AMER D’UNE ARMÉE FAIBLE.
    ATT a cru avoir trouvé la solution en se servant de la tribu touareg majoritaire dans la région de Kidal pour contrer la rébellion.
    GAMOU et ses CAMARADES intégrés dans l’armée à la faveur de la première rébellion ont mené le combat, en reconnaissance de l’Etat du Mali, contre leurs frères.
    Rien que ce choix justifie la faiblesse de l’armée malienne.
    Ce qui a poussé IYAD AG GHALLI à s’associer aux JIHADISTES algériens pour pouvoir affronter l’armée malienne.
    Avec le coup d’Etat contre ATT suivi de l’intervention française, l’élection d IBK à la présidence de la République se méfiant de tout ce qui a été initié par ATT, le groupe de GAMOU a été affaibli.
    SANS MENER DES RÉFORMES NÉCESSAIRES AU REFORCEMENT DES CAPACITÉS DE L’ARMÉE MALIENNE,LES COLONELS PUCHISTES ONT ENGAGÉ NOS SOLDATS DANS LE COMBAT POUR LA SÉCURITÉ DU TERRITOIRE NATIONAL.
    Ce qui fait que nos soldats sont des chairs à canon.
    Le cadre qui doit les protéger afin qu’ils mènent à souhait leur missions est faible.
    C’est cette faiblesse qui nous pousse dans les bras de POUTINE.
    Les COLONELS espèrent sur son aide pour venir à bout des SÉPARATO-JIHADISTES.
    Le choix de chasser l’armée française pour se confier à la Russie est un CHOIX POLITIQUE.
    Ce n’est nullement une stratégie militaire.
    Il est réservé aux hommes politiques.
    UN CHOIX POLITIQUE DOIT S’ACCORDER AUX INTÉRÊTS D’UNE GRANDE MAJORITÉ DE LA POPULATION.
    Il n’est fait que si on pense aboutir rapidement à la sécurité afin de maintenir la confiance de la population.
    Un TECHNOCRATE,par opposition au politique, agit en fonction d’une certaine rationalité inspirée de son expérience professionnelle.
    La satisfaction de la population n’est pas sa préoccupation.
    AINSI LES MASSACRES HUMAINS EN COURS SONT ÉVITÉS, SI UNE AUTORITÉ POLITIQUE LÉGITIME EST AU SOMMET DE L’ETAT.
    Ils sont le résultat d’une DÉCISION POLITIQUE.
    Celles de dégager l’armée française, TAKUBA, G5 SAHEL, MINUSMA,de faire appel aux russes….
    LE CRIME CONTRE LE BATEAU EST D’ABORD LE RÉSULTAT D’UNE DÉCISION POLITIQUE.
    Qu’on s’assume au lieu d’accuser la France.
    Elle est naturellement un allié des séparatistes.
    Elle n’est pas seule car des pays du moyen orient appuient les séparatistes.

  4. C’est bien connu.
    Quand ce n’est pas la faute de Dieu, c’est la faute des français, des européens, des Américains des occidentaux. Ce n’est jamais la carence de notre armée ni la faute des autorités auto-proclamés.
    Cela dure depuis 60 ans. Rien n’est jamais la faute des Maliens.
    On peut continuer comme cela pendant encore les 60 prochaines années.
    Amadou N’fa Diallo,
    Votre Haine de la France et des français vous perdra. Cela est devenue une obsession, une maladie.
    Vous faites l’éloge des putschistes qui vous ignorent à juste raison. Vous êtes une honte pour la profession du journalisme dans notre pays. C’est devenu très gênant de lire vos articles. On se demande si vous ne prenez pas un médicament pour sortir autant d’imbécilités. Ou peut être vous avez du mépris pour les Maliens en essayant vaille que vaille de les détourner de la réalité des faits. For heureusement que 99,99% de nos compatriotes ignorent jusqu’à votre existence.
    Continuez à vomir votre Haine. La France a perdu des centaines de leurs ressortissants du fait du terrorisme. Dire de ce pays qu’il est complice de ce même terrorisme est un crime et rien d’autre.
    Vous êtes incapable de faire un article sans faire référence à ce pays et l’accuser de tout.
    Pendant ce temps, les français travaillent nuit et jour.
    Sur les 67 millions de français, il y a à peine une dizaine qui ont déjà lu un de vos articles et ce sont des Franco-Malien. Moi, quand je lis un de vos texte, ce qui m’arrive rarement, j’ai honte à votre place. Comment peut-on faire des études et gâcher cela par la haine des gens qui vous ignorent et surtout essayer de faire partager cette haine par nos compatriotes. Vous êtes un Diallo. Que je sache, les Diallo ne sont pas des griots. Et Pourtant, vous faites plus que les griots dans les éloges des jeunes militaires putschistes qui ont renversé l’ordre constitutionnel dans notre pays.
    C’est triste !!
    Bon vent pour votre culture de la Haine !

  5. C’est dommage pour ceux qi croient que les touaregs baisserons les bras facilement alors qu’ils sont en mission pour la France depuis 1960; à ce titre, ils sont couvert et armés par cette puissance occidentale avec l’appui des beaucoup de pays d’Europe. Nous restons certains que tant que ces touaregs aurons la couverture de ces pays d’occident, rien ne les arrêtera pour ces tentatives de sécession de notre pays, donc cessons de nous méprendre et travaillons en considérant que ces hommes des Ifogas ne laisserons jamais notre pays en paix tant qu’ils serons en mission de ces occidentaux.
    Il faut retenir que “L’honneur appartient à ceux qui jamais ne s’éloignent de la vérité, ceux qui ne se laissent jamais décourager par les insultes, l’humiliation ou même la défaite.” Nelson Mandela

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