Au moment où les discussions, entre le gouvernement du Mali et les groupes armés, sont bloquées à Ouagadougou parce que Blaise Compaoré, le médiateur, est en villégiature en Europe, l’Algérie d’Abdelaziz Bouteflika s’intéresse au Mali, à travers une «Conférence internationale de solidarité des sociétés civiles des pays du Sahel avec le Mali». Organisé par le Réseau algérien des amis du peuple malien, ce forum de deux jours (16 et 17 juin) traite, entre autres, des thèmes relatifs à la sauvegarde de l’intégrité territoriale du Mali, à l’unité du peuple malien et à la reconstruction démocratique des institutions, à la concorde et réconciliation nationales : les leçons de l’expérience algérienne au bénéfice du Mali. Ce n’est pas tout. Il y a également la lutte contre le terrorisme, le narcotrafic et la criminalité transfrontalière au Sahel : Quel rôle pour la société civile ? Quelle stratégie de sortie de crise au Mali ? Co-développement et essor économique du Mali.
Comme, vous le voyez, Alger tente de reprendre la main, certains diront de reprendre service, au bénéfice du Mali. Ce pays voisin a toujours été impliqué dans la résolution des crises et rébellions que le nord du Mali a connues. C’est ainsi que le Pacte national a été parrainé par Alger. Idem pour l’Accord du 4 juillet 2006, qui porte le nom de la capitale algérienne.
En réalité, ces deux documents ont plus créé de problèmes qu’ils n’on ouvert de véritables perspectives de solutions aux doléances posées. Les négociations parrainées par Alger ont conduit le Mali à démilitariser la zone de Kidal. Conséquences : le terrorisme, le narcotrafic, la criminalité transfrontalière, le tout couronné par une remise en cause de l’intégrité territoriale du Mali, au vu et au su de la présidence de la République algérienne. Le président malien d’alors, ATT, a tout fait pour la tenue d’un forum sahélo-saharien, afin de débattre de la question et d’envisager les solutions idoines, parce que pour lui, le Mali seul ne pourra pas lutter contre ces différents périls. Alger a saboté le projet et la suite est connue de tous. Aujourd’hui, on peut dire avec l’opération Serval, la MISMA, que le temps a donné raison à ATT sur ce point précis.
Les Maliens, dans leur grande majorité, ont accusé l’Algérie de favoriser les bandits armés de Kidal, qui se ravitaillent en carburant et en céréales à partir du pays d’Abdelaziz Bouteflika. Ils ont estimé qu’Alger paie ainsi le Mali en monnaie de singe, en rappelant le rôle crucial que Bamako a joué dans la guerre d’indépendance de l’Algérie. Les Maliens ne comprenaient pas l’attitude du pouvoir algérien, accusé de tous les noms d’oiseaux, parce qu’opposé à une intervention étrangère au nord du Mali. Entre-temps, la CEDEAO s’est intéressée au dossier, Alger a été mise de côté. Depuis, elle se bat comme un beau diable pour accompagner le Mali, à travers des soutiens financier et matériel. C’est dans cette logique que le Réseau algérien des amis du peuple du Mali vient en appui au gouvernement pour tenter d’aider le Mali, sur le plan institutionnel et humanitaire. Tout cela pour reconquérir les cœurs de leurs frères Maliens et se placer dans la position stratégique qui est la sienne, dans la région du Sahel. C’est ce que les diplomates appellent la géostratégie.
Pour autant, Alger pourrait-elle revenir dans le dossier malien ? Il est difficile de l’affirmer, parce qu’il lui échappe et surtout, parce que c’est géré à la fois par la CEDEAO, l’UA, l’UE à travers la France et, enfin, l’ONU.
Maintenant, au niveau du bilatéral, Alger pourrait mettre le paquet et retrouver ses solides amitiés avec le peuple du Mali. Elle est sur la bonne voie. Reste à savoir si elle peut continuer à souffrir que toutes les différentes étapes de la médiation et de la réconciliation se fassent, en son absence, sans mot dire ?
Chahana Takiou depuis Alger
Mais c’est du n’importe quoi! Alger veut “reprendre du service au Mali”. Je crois rêver en lisant ces âneries. L’Algérie a toujours été invitée par les protagonistes Maliens à tenter de les rapprocher. C’est bien les Maliens qui n’ont jamais été capables d’appliquer sur le terrain et de respecter les accords qu’il sont négocié et signé. C’est d’ailleurs ce qui a permis le retour tonitruant de la “Métropole”, retour souhaité par presque tous les politiques Maliens, habitués à manger dans sa main. C’est aussi une menace sérieuse pour la stabilité de l’Algérie qui, au contraire, gagne beaucoup à se désengager du bourbier malien. Elle a en effet suffisamment à faire chez elle que d’aller jouer aux supplétifs d’une France conquérante. Cependant, ayez au moins la reconnaissance du ventre et dites nous ce que sont devenus les multiples financements et aides militaires, civiles, octroyés généreusement par l’Algérie depuis les années ’90.
De façon froide, sans penser qu’il existe un dieu pour défendre les faibles, l’Algérie a tout fait pour que le Nord du Mali soit un lieu de refuge de ses djihadistes de ses renégats, un dépotoir, une poubelle de tout ce que l’Algérie ne veut pas regarder en face. Non, non, n’acceptez pas l’amitié du peuple algérien. ce peuple n’a jamais dénoncé le comportement paternaliste de ses dirigeants sur le Mali.
Ses chiens retourneront chez lui retrouver d’autres caniveaux.
Peuple et Gouvernants du Mali, soyez vigilants! Ce pays n’est pas l’ami du Mali. Qu’il reste totalement en dehors de notre affaire et remettez les conclusions du forum de leur soit disante société civile
(il n’ y a en pas dans ce pays dictatorial)à Bouteflika malade et toujours près de la toilette. Il sait quoi en faire
FOUTTEZ NOUS LA PAIX
DONNEZ NOUS LE CONTENU INTEGRAL DE L’ACCORD, NOUS MEME ONT FERA NOS ANALYSES.
VOUS AVEZ VENDU CE PAYS, DIEU NE VA PAS VOUS EPARGNE.
QUE LA VERITE TRIOMPHE 1 JOUR:
NE DIT ON PAS QUE L’HISTOIRE NE PARDONNE PAS?
nous n’avons plus besoin de la main tendu du diable de l’algerie toutes les propositions qu’ils nous ont fait signées s’étaient pour nous detruire briser le Mali en deux et faire d’un depotoire des djihadis ratés,afin de pouvoir evacuer leurs terroristes vers le Mali,raison pour la quelque pel mel ils ont voulu qu’on negocie pour cohabiter avec les terroristés,maintenant c’est le retour au bercail,je pense que les terroristes algériens vont retounés à la maison de papa”alger”.
tout dauf l’algerie ce petrin c’est elle ELLE etait mieux placée avec une cooperation militaire et diplomatique pour regler definitivement ce probleme elle ne l’a pas fait ON a plus besoin d’elle L’algerie voulait que ses residuts de djihadites restent eternelement au MALI mais le tout puissant a agi autrement BIENTOT le bout du tunnef Qu’elle aille au diable
belle analyse, tajiou
surtout si alger est de bne foi. on a tout le droit de douter de tous nos voisins maintenant, on a compris qui est qui et qui est avec qui.ils ont tous joué pour les rebelles et tous contre nous y compris le burkina faso, tous sauf le seul niger….
Si le Mali ne sais pas ce qu’il veut, les autres pays savent ce qu’ils veulent. Quand l’Algérie et le Burkina se battent pour la médiation, ce n’est nullement pour les baux yeux des maliens, quand la France intervient ce n’est nullement pour raison humanitaire. Détrompons-nous, dans la realpolitique il n’y a pas d’amis chacun cherche et défend ses intérêts. Donc n’en voulons pas à l’Algérie, au Burkina ou à la France. Le mal malien est le Mali. L’Algérie veut assurer la sécurité dans son sud, Blaise veut se rendre indispensable à la sous-région pour éviter que la France ne le lâche, la France veut ses otages et les ressources du sous-sol. Rappelez-vous des premiers mots de Hollande président à l’égard des autocrates en Afrique, notamment Blaise et Deby. Il avait même refusé de recevoir Deby. La crise malienne est donc l’occasion pour tout le monde de se refaire une santé au plan international. Et c’est normal dans les relations internationales. ça nous apprendra à élire n’importe ki.
LES ALGERIENS N’ONT QU’A S’OCCUPER DE LEUR PROPRES PROBLEMES D’ABORD. LA SUCCESSION DE BOUTEFLIKA EST OUVERTE ET LES ISLAMISTES RIQUES DE REVENIR, CETTE FOIS-CI POUR RESTER DE VRAI
IL EST TEMPS DE LIBERER KIDAL PAR LES FORCES BASEES A ANEFIS
IL EST TEMPS DE LIBERER KIDAL PAR LES FORCES BASEES A ANEFIS
IL EST TEMPS DE LIBERER KIDAL PAR LES FORCES BASEES A ANEFIS
👿
Alger avait parié sur le mauvais cheval:ançardine
Maintenant, au niveau du bilatéral, Alger pourrait mettre le paquet et retrouver ses solides amitiés avec le peuple du Mali. Elle est sur la bonne voie. Reste à savoir si elle peut continuer à souffrir que toutes les différentes étapes de la médiation et de la réconciliation se fassent, en son absence, sans mot dire ? 😀
Entre-temps, la CEDEAO s’est intéressée au dossier, Alger a été mise de côté. Depuis, elle se bat comme un beau diable pour accompagner le Mali, à travers des soutiens financier et matériel. C’est dans cette logique que le Réseau algérien des amis du peuple du Mali vient en appui au gouvernement pour tenter d’aider le Mali, sur le plan institutionnel et humanitaire. Tout cela pour reconquérir les cœurs de leurs frères Maliens et se placer dans la position stratégique qui est la sienne, dans la région du Sahel. C’est ce que les diplomates appellent la géostratégie.
Le journaliste Michel Collon, dans une vidéo publiée hier le 19 janvier 2013, présente un point de vue différent de celui proposé par les autorités françaises et les médias traditionnels concernant l’attaque militaire de la France contre le Mali. Affirmant que « les terroristes au Mali ne sont pas l’objectif de cette guerre mais le pretexte ».
Il rappelle ainsi que pour comprendre ce qui se passe il faut absolument maitriser les 5 principes de la propagande de guerre :
Cacher les intérêts
Cacher l’histoire
Se faire passer pour la victime ou le défenseur de la victime
Diaboliser l’adversaire
Monopoliser et empêcher le débat
Il donne comme exemple le fait que la France s’allie aux islamistes en Libye et en Syrie, mais qu’elle les combat au Mali. Un autre exemple : Les médias traditionnels écrivent des articles et publient des cartes mais ne parlent pas des ressources naturelles de la région, notamment l’uranium.
Cacher les intérêts
Il explique donc que le Mali est un producteur d’or e
J’aime cette contribution.
Alger peut se convaincre dorénavant que les maliens ne seront dupe sur ses intentions. Nous avons clairons compris maintenant que ce pays ne nous voulu du bien. “Gni djoucou” un ennemi camouflé en ami, voilà ce qu’est Alger pour Bamako.
Bon débarras !
hum! un sacré pays à quand le réveil, pour les Maliens que nous sommes ?
Ah le Mali , pays des grand bambins ? Ce pays donne l’impréssion d’être comme une crèche,du moins on dirait une gardérie d’enfant de la France qui par humeur nous cravache ou nous caresse ? A cause de notre irresponsabilité et notre passivité , n’importe quel pays s’érige comme notre censeur et nous dicte sa façon de faire ou de voir sans que les gars daignent de contrarier ou d’y réfuser ? Qui aurait cru que ce pays pouvait tombé aussi bas ? A Y voir des pays comme la naguère Haute Volta devenue tout de go <> ? De mémoire de maliens on aurait jamais y penser de recevoir le citoyen d’un pays aussi miniscule comme le RWANDA à peine le cercle de DOÏLA 26 000 Km2 , c’est un digne fils qui sera affecté au Mali comme le Bourgmestre du pays qui a vu naître les plus grands empires de l’Ouest Africain ? Tout en s’accomodant dans notre lâchété criarde , on fulmine de voir à la grande JAMAHIRIYA ALGERIENNE comme une énnemie qui est à la base de tous nos déboires et souffrances, malheur à ce pays étourdi qui vit dans la tourmente et ne sachant plus faire le distinguo entre ses amis et ses pourfendeurs!
Alger nous a tourné le dos quand nous avions le plus besoin d’eux. Qu’ils nous laisse en paix
Bonjour
Je pense que nous devons pour une fois nous passer de l’Algerie car depuis les independances cette dernière a toujours parainé nos accords avec les consequences que nous savons. De plus ce pays n’a jamais voulu fermer ses frontieres quand nous en avions besoins.
Elle n’aurait pas dû fabriquer les accords de la honte pour démilitariser le nord du Mali. Qui sème le vent récolte la tempête.
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