Depuis un certain temps les populations de Bamako et de plusieurs autres agglomérations de notre sont confrontées de façon quotidienne à des vols à mains armées et autres actes de banditisme sans que les plus hautes autorités ne réagissent. Et pourtant, en jetant un petit regard sur ces faits ignobles au sein de notre société, l’on comprend aisément, que nous demeurons les premiers responsables, coupables des mauvais sorts qui s’abattent sur nous. La réponse à cette interrogation, est pourtant simple comme eau de roche.
Est-ce qu’ils y avaient de tels actes et de tels faits dans notre dans les années 1960 à 1990 ? Dans une société si le garant de la sécurité est lui-même acteur de mauvais actes ; que peut-on dire ? Avant les agents de sécurités savaient jouer leur rôle. Ils exécutaient leur mission avec toute humilité et fierté. Mais aujourd’hui, l’agent de sécurité voit plutôt le fond de ses poches. Son premier souci, comment remplir d’argent ses poches. Ne songeant plus à la sécurité des personnes et de leurs biens.
Cet état de fait s’explique tout de même. De nos jours les fils à papas et les filles à mamans sont devenus plus nombreux dans nos services de sécurité. Eh bien, en général, ceux-ci ont d’autres calculs dans leurs têtes que d’assurer la sécurité des populations. Sinon comment peut-on comprendre que des individus qui tuent des innocents à cause de leurs biens soient libérés aux lendemains de leur arrestation. Le plus souvent, une fois libérer, ils n’hésitent pas à retourner dans le même endroit où il a eu à commettre son mauvais acte. Ce, au grand désarroi des victimes.
C’est fort de cette in considération que les populations en plusieurs endroits à travers le pays ont décidé de régler elles-mêmes les comptes de leurs agresseurs. Pour preuve, récemment à Kalabancoro, les populations sur place n’ont pas hésité à régler elles-mêmes, le compte des frères Monékata, qui semaient de la terreur sans cesse dans la commune. Les données sont claires là-dessus présentement, les premières victimes de vols à Bamako et dans plusieurs autres villes et villages du pays demeurent les propriétaires d’engins à deux roues, notamment ceux disposant des motos « Djakarta ». A qui le tour demain ? A qui profite cette délinquance grandissante dans notre pays ?
Ce qui semble plus clair dans cette situation, est ceci : « Il faut que les agents en charge de la sécurité des populations acceptent de jouer pleinement leurs rôles et accomplir leurs missions avec honnêteté ». Le Mali et ses populations ne méritent pas une telle vie. La faute c’est toi, c’est moi et c’est nous.
Par Zhao Ahmed A. Bamba