Éditorial : 18 juin 2023, Le grand jour !

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Souverainement, les autorités de la transition ont convoqué le collège électoral à se prononcer par oui ou non quant à l’adoption de la nouvelle constitution proposée au peuple par le président de la transition, Colonel Assimi Goïta. Une nouvelle constitution, dans les circonstances exceptionnelles comme c’est le cas aujourd’hui au Mali, et comme ce fut le cas en France en 1958, est un pacte (certains diront une alchimie) entre un homme, celui qui est en situation de proposer, et son peuple. L’adoption de la constitution dans pareille perspective d’évolution politique, induit toujours le passage à une nouvelle République, en l’occurence la quatrième chez nous, si le texte proposé par Colonel Assimi Goïta passe, ce qui profile bien à l’horizon au regard du soutien populaire dont bénéficie de plus en plus l’homme au fil des jours. Non seulement la grande mobilisationnl du 14 janvier 2022 reste vivace dans les expressions pour une souveraineté exigeante, mais en plus les chapelles politiques supposées pouvoir s’opposer à la ligne d’avenir tracée par le Président de la transition sombrent irrémédiablement dans l’impossibilité pour elles de se régenter. En face, le M5-RFP, fort de ses différentes composantes, continue à tenir la dragée haute aux partis politiques de plus en plus déboussolés et dont les discours ne font plus recette auprès des populations. Tel est le tableau politique en cette veille du 18 juin, grand jour attendu maintenant avec fébrilité.

On n’ira pas à faire le parallèle avec l’appel du 18 juin 1945 du Général Charles De Gaule, mais le rappel s’impose. Le libérateur de la France, héros national et peut-être même éternel, lorsqu’il est revenu au pouvoir et qu’il eut à proposer sa constitution,  avait tenu à dire qu’il faut “Empêcher que la République et l’État soient comme avant à la discrétion des partis politiques” et que si cela advenait, “alors, évidemment, rien ne vaut plus”. Ainsi dit, 375.000 personnes des partis politiques manifesteront à Paris contre le projet de cconstitution du Général De Gaule, mais elles ne purent, le jour du référendum, empêcher son plébiscite. Certes, Assimi Goïta n’est pas De Gaule, mais il n’est pas dans l’ordre des choses dans le Mali actuel que même les insectes se déplacent le 18 juin prochain pour donner prétexte à un semblant d’opposition. La CEDEAO,  gronchonne à un moment, a elle-même salué la fixation de la date du 18 juin et assuré qu’elle épaulera les autorités maliennes pour le retour à l’ordre constitutionnel. Adieu donc les forces d’attente et les forces anti-putsh de la CEDEAO ! Prenons donc notre thé, rions aux éclats, en attendant le jour du reférenfum. Mais, attention, le 18 juin prochain, évitons de mettre du gnamakoudji dans notre eau : buvons naturel comme Colonel Assimi Goïta. Vous ne le voyez pas marcher énergiquement et la tête haute ?

Amadou N’Fa Diallo

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5 COMMENTAIRES

  1. Si De Gaulle reste grand pour les français, Assimi l’est plus pour les Maliens, les Africains et pour tous les souverainistes du monde. De Gaulle a chassé les américains après la guerre, Assimi a chassé les français.

  2. sangare tu es une honte et un apatride qui manipule l’histoire de facon malhonnête!

  3. Il serait plus rationnel de rappeler la constitution du 2 juin 1974 du lieutenant MOUSSA TRAORÉ qu’à citer celle plus légitime du GÉNÉRAL DE GAULLE.
    LES FRANÇAIS ONT FAIT APPEL AU GÉNÉRAL DE GAULLE À LA SUITE D’UNE MOBILISATION POPULAIRE INTENSE PROVOQUANT LA DÉMISSION DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE.
    ASSIMI GOITA n’était pas connu dans son quartier à fortiori qu’il fasse l’objet d’appel du peuple malien.
    Il a usurpé sa fonction alors que DE GAULLE a été imposé par le peuple français.
    ASSIMI GOITA ne peut être que le pendant de MOUSSA TRAORÉ c’est à dire des puchistes incompétents obligés de tuer pour rester au pouvoir.
    MOUSSA TRAORÉ a assassiné MODIBO KEITA, l’ancien président de la République.
    ASSIMI GOITA a assassiné SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA, l’ancien premier ministre.
    MOUSSA TRAORÉ a torturé, emprisonné des contestataires à son régime.
    ASSIMI GOITA menace, torture et emprisonne ceux qui s’opposent à son régime en manipulant les procureurs opportunistes.
    Comme la constitution du 2 juin 1974,si ce projet de constitution d’ASSIMI GOITA est promulgué, le Mali va entamer une période très difficile jalonnée des atrocités contre les leaders d’opinion semblables à l’assassinat du leader estudiantin ABDOUL KARIM CAMARA DIT KABRAL et des tueries massives genres 26 mars 1991.
    Le GÉNÉRAL DE GAULLE a proposé son projet de constitution suite à un constat de pratiques politiques dévoilant des insuffisances empêchant l’exercice du pouvoir à la satisfaction des français.
    Ce constat a été fait plus de dix ans avant d’accéder au pouvoir.
    Il l’a exposé aux français espérant avoir leurs confiances pour le proposer au référendum.
    Donc, c’est au fait des intentions de l’homme du 18 juin 1940 que les français l’ont imposé au sommet de l’Etat en provoquant la démission du président de la République.
    ASSIMI GOITA n’a pas l’étoffe nécessaire de réfléchir à donner à notre pays un cadre politique adapté aux pratiques politiques.
    Il a suivi les recommandations des BRIGANDS qui espérent continuer à le manipuler après la transition.
    CE PROJET DE CONSTITUTION PROPOSÉ AU RÉFÉRENDUM LE 18 JUIN ENTERRE LE PROCESSUS DÉMOCRATIQUE ENTAMÉ LE 26 MARS 1992.
    Il n’a nullement tenu compte des insuffisances constatées pendant la pratique politique.
    C’est une nouvelle ère de POUVOIR PERSONNEL INDEBOULONNABLE favorisant fortement une succession dynastique copiant le Gabon et le Togo qui débute.
    Des OPPORTUNISTES, des LAQUAIS N,des NAMI se mobilisent pour installer ce POUVOIR CRIMINEL.
    Après c’est pour crier à la trahison, si le nouvel homme fort s’entoure d’autres personnes autres que celles qui l’ont soutenu.
    TOUT POUVOIR PERSONNEL ÉLIMINE UN À UN POUR SE FAIRE ENTOURER PAR SES PROCHES PARENTS.
    MOUSSA TRAORÉ a fini par se faire entourer de ses beaux parents.
    Le frère COLONEL YOUSSOUF TRAORÉ a été abandonné.
    Celui qui l’a aidé à se débarrasser des ennemis à l’intérieur du CMNL.
    Si ce projet de constitution est adopté comme l’a été celui du 2 juin 1974,l’horizon est perceptible par l’affrontement des COLONELS soit avant les élections, soit après.
    Le Mali vient de conduire une décennie noire après le coup d’Etat contre ATT.
    Celle qui débute risque d’être plus pire car semblable comme une goûte aux deux décennies de la dictature militaire à partir du 19 novembre 1968.
    Pauvre Mali!!!!

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