Edito : Vivement une feuille de route, Monsieur le PM !

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Boubacar Daou - éclabousse - priorité - Régime intolérant
Boubacar Daou

C’est la désinvolture et les déclarations péremptoires du genre «ce sont les ennemis du pays, les apatrides, faso den juguw », qui ont caractérisé les propos des hautes autorités maliennes, quand il s’est agi de ne pas nommer les acteurs de l’opposition malienne. Pour traduire cela en acte, le Président IBK a superbement ignoré les acteurs de l’opposition depuis le 4 septembre. Et après avoir grillé un premier, le deuxième Premier ministre Moussa Mara voulait être le PM pilote avec palme. Le verrou a sauté.

Les deux rencontres que le Président a eues avec l’opposition, dont d’ailleurs la première avait été convoquée par SMS, n’ont été qu’un « faire valoir », pour paraphraser l’opposant Soumaïla Cissé, quand le président a demandé à l’opposition de formuler des suggestions pour un document (Eléments pour un accord de paix et de réconciliation nationale) qui était déjà en discussion à Alger.

Ces deux rencontres entre le Premier ministre Modibo Kéita et les partis politiques de l’opposition en l’espace de trois semaines (9 et 30 janvier) dénotent d’une volonté de rupture dans le subjectivisme de certains qui pensent que les prises de position de l’opposition ne s’expliquent que par leur absence au gouvernement. Depuis l’avènement au pouvoir du Président Ibrahim Boubacar Kéita, il n’a eu qu’un mépris souverain pour les leaders de l’opposition, qu’il a vilipendés en plusieurs occasions lors de ses sorties devant les Maliens à l’extérieur. L’ancien Premier ministre Moussa Mara, au lieu de proposer un bémol à la tendance séparatiste du Président IBK, n’a fait qu’enfoncer le clou, et plus royaliste que le roi, il en a appris à ses dépens: limogé sans gloire, contrairement à son prédécesseur, Oumar Tatam Ly qui a démissionné la tête haute, en gardant les honneurs.

Les rencontres avec le Premier ministre Modibo Kéita, l’ont été à sa demande. Sans doute une marque de considération due aux leaders de l’opposition, et aussi certainement une volonté de rupture de la gestion familiale du pouvoir, pour faire la place à une gestion républicaine et démocratique. Car l’opposition voudra certainement d’une vision claire, une feuille de route claire, pour mettre un coup d’arrêt au pilotage à vue.

B . Daou

 

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3 COMMENTAIRES

  1. Vous parlez de feuille de route hein ! N’importe quoi ! 😳 😳 🙄
    Boukary Daou jusqu’à présent tu n’a pas écrit sur ce qu’on t’a fait à la SE avec les gens de Sanogo 😀 😆 😆 . Tu es toujours là à écrire propriétaire spectateur propriétaire spectateur, qui est le grand brigand même du Républicain? ❓ ❓ Tiebilé ou bien Adam qui t’a vendu aux Dioncounda là ❗ ou bien la Directrice Générale charnue? 😀 Vos petits salaires de journaliste de rien de l’année dernière sont bloqués par la DG et tu es complice Tiebilé le sait. C’est facile d’écrire propriétaire spectateur … brigand. Républicain, Républicain, c’est facile d’écrire hein Daou. Et si le Vérificateur passait chez toi rien que pour l’aide à la presse et ce que Le Républicain doit à l’INPS ? ❓ 😆 😆 Espèce de minianka!!!

  2. Il va falloir d’avoir q’il commence a communiquer avec le peuple, lui qui est jusqu’a present le negociateur principal de la crise du Nord et son boss ladji bouram woloni kabakoh.
    Sans cela Mr. Daou le peuple sera toujours et pour toujours une marionnette pour ces politicards a jamais. Aussi aveiez vous dans un pays , surtout au Mali, un president ou un gouvernement suivre une feuille de route ❓ . Ils ne fonctionnent que par tatonnements et en fonction des evenements ou crises interieurs.

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