La balle est dans le camp de l’ONU. A l’occasion de la grande réunion sur le Sahel, convoquée hier mercredi à New York, sous la présidence de Ban Ki-moon, François Hollande a demandé une convocation “au plus vite” du Conseil de sécurité de l’ONU, pour examiner la demande du Mali d’autoriser une intervention militaire africaine pour reconquérir le Nord occupé par des islamistes.
“La France demande au plus vite une nouvelle convocation du Conseil de sécurité de l’ONU” pour examiner la demande malienne, a-t-il déclaré lors d’une réunion consacrée à la crise sahélienne, en marge de l’Assemblée générale de l’ONU.
A la faveur de cette même Assemblée générale des Nations Unies, le Président sénégalais, Macky Sall, a plaidé pour une intervention rapide au Mali, en ces termes: «garant de la sécurité collective des Etats membres, en vertu de la Charte des Nations Unies, le Conseil de sécurité a l’obligation d’agir pour mettre fin à cette situation. Nous invitons le Conseil à autoriser les actions nécessaires pour aider à combattre les groupes terroristes et restaurer l’intégrité territoriale du pays» a-t-il déclaré.
Selon lui, la situation au Nord du Mali est plus qu’alarmante car «des bandes terroristes organisées, puissamment armées et nourries de trafics illicites de tous genres, continuent d’occuper, en toute illégalité, les deux tiers du pays, de semer la désolation parmi les populations et de détruire des symboles du patrimoine culturel mondial». Continuant dans sa description de la crise, il a confié que «le Nord Mali est devenu une zone de non droit, un sanctuaire pour le recrutement et l’entrainement de la nébuleuse terroriste internationale, qui, prenant abusivement l’Islam comme prétexte pour masquer ses activités criminelles, se donne pour ambition de s’attaquer à des intérêts étrangers et d’atteindre d’autres pays de la sous-région et du monde».
Auparavant, le 24 septembre, le Président Dioncounda Traoré et son Premier ministre, après avoir conclu un accord avec la CEDEAO, avaient officiellement demandé, dans une lettre au Secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon, une résolution du Conseil de sécurité autorisant “l’intervention d’une force militaire internationale afin d’aider l’armée malienne à reconquérir les régions du Nord du Mali».
La réunion sur la crise au Sahel est donc une étape importante pour aller vers une résolution de l’ONU, laquelle ne peut être possible qu’avec une convocation du Conseil de sécurité. Car, sans une résolution claire, aucune instance sous-régionale ou régionale ne pourra s’installer au Mali, encore moins apporter un quelconque appui à nos militaires pour la libération du Nord du Mali.
La balle est donc dans le camp de l’ONU. Vivement que l’instance onusienne se retrouve «au plus vite», pour reprendre les termes du Président français.
Chahana Takiou
Merveilleux!!! C’est NOUS, et NOUS SEULS qui avons tourné en rond 6 mois durant, qui avons accumulé caprices sur caprices, exigences sur exigences au point d’avoir exaspéré aussi bien en Afrique qu’en occident (6 mois de sur place lamentable!), et aujourd’hui, on a l’ARROGANCE de titrer “la balle est dans le camp de l’onu”, et notre PM, notre hippopotame astro-surgonflé & nullissime, à le front de dire à la France que c’est à elle de jouer!!!!!
Si pour beaucoup de mes frères maliens, notre caractéristique repose sur la grandeurs de Soundiata et des autres grands de notre histoire, moi, à l’inverse, je crois que notre principale caractérisque repose sur notre présomptuosité EXCEPTIONNELLE, et sur notre Grande Gueule à couper le souffle!
Je ne cache pas que j’en ai de plus en plus honte…
Après avoir tergiversé pendant 7 mois, on dit maintenant que la balle est dans le camp de l’ONU. Soit, on va y arriver quand les Maliens comprendront enfin que personne n’est contre eux. Blaise par ci, Alassane par là, la France du MNLA etc …
La guerre on sait souvent quand ça commence mais pas quand ça finit?
C’est aux maliens d’aider la communauté afin qu’elle puisse l’aider. Aucun projet ne peut réussir si les membres du projets ne voient pas dans le même sens.
Mais non manuLog, lis les posts, et tu verras que chez nous, PERSONNE n’a la grandeur du Malien et donc PERSONNE ne peut aider le Mali à quoi que ce soit, à moins que ce ne soit par visée colonialiste ou par convoitise de nos immenses et infinies richesses!…
Donc, partant du principe d’une part que le Malien est par définition plus brillant que le reste de la planète, et partant d’autre part que notre pays (2ème pays le plus pauvre du monde) fait baver d’envie et de convoitise le reste du monde, comment t’imaginer que ce serait à nous d’aider ceux qui ne demandent qu’à nous aider!!!!! Tu veux que je te dise, mon frère lucide, TU BLASPHEMES!!!!!! 😆 😆 😀 😀
AU LIEU DE SE DIVISER ENTRE EUX, LES MALIENS DOIVENT AIDER LES AUTRES (CEDEAO/UA/ONU, LA SOUS-REGION, LES PARTENAIRES REGIONAUX ET INTERNATIONAUX) A LES AIDER POUR S’ASSUMER
Bonjour,
Comme disait le Président du Mali, Dioncounda Traoré, le dialogue et la négociation doivent être utilisés comme première option pour sortir de la crise Malienne. Ainsi, une issue sans guerre pourra sera possible.
Si la négociation échoue, je propose l’utilisation d’une guerre informationnelle (de renseignements sur les terroristes) en liaison avec les pays de la zone sahel et les partenaires régionaux et internationaux.
Elle est plus précise et évitera d’énormes dégâts collatéraux.
De tels renseignements sur les terroristes peuvent être collectés pendant le processus de négociation, pas besoin d’attendre la fin des négociations.
Pour ce faire, l’implication de tous les Maliens, de la sous-région et l’aide de la CEDEAO/UA/ONU sont nécessaires.
Actuellement, la division entre Maliens doit être évitée afin de se concentrer sur l’essentiel, qui est la restauration de l’intégrité territoriale.
Il est indispensable que les groupes armés déposent les armes avant toute négociation afin que les négociations se déroulent convenablement en les sécurisant par les forces de défense et sécurité du Mali aidées par le contingent CEDEAO/UA/ONU.
Pour ces négociations, le haut conseil de l’Etat Malien doit être constitué, de même que son conseil national, sa commission aux négociations, son interface avec le contingent de la CEDEAO/UA/ONU et celle avec la médiation de la CEDEAO et de l’UA.
CONCERNANT L’INTERFACE AVEC LE CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU, UNE UNITE MIXTE COMPOSEE DE SOLDATS MALIENS ET DES SOLDATS DU CONTINGENT DE LA CEDEAO/UA/ONU DOIT ETRE CONSTITUEE.
CETTE UNITE MIXTE DOIT AUSSI AVOIR UN OEIL SUR LA SECURISATION DE LA PRESIDENCE A TRAVERS LES SOLDATS MALIENS DE CETTE UNITE. CES DERNIERS PEUVENT FAIRE PARTIE DES SOLDATS QUI SECURISERONT LA PRESIDENCE. DES CONTROLES REGULIERS SONT NECESSAIRES POUR VERIFIER QUE TOUT SE DEROULE NORMALEMENT.
Concernant l’interface avec la médiation, elle est nécessaire pour garantir la cohérence globale et l’émulation. Une autre unité mixte constituée des membres de la médiation du Burkina et de la CEDEAO et des membres de la commission aux négociations du haut conseil d’Etat du Mali est nécessaire.
Comme disait le Ministre de la défense du Mali, la discrétion concernant la présence, à Bamako, des soldats de la CEDEAO/UA/ONU est nécessaire MAIS je pense qu’il est important qu’un sérieux soit accordé à la constitution de ces interfaces. C’est ainsi que les Maliens pourront vraiment aider les autres à les aider pour s’assumer.
Bien cordialement
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC ET GOUVERNANCE
E-mail: Anasser_AgRhissa@yahoo.fr
Dr Ag, certes, nous ne pouvons défendre les mêmes visées, en tout cas, nous n’avons ni la même logique politique, ni le même discours! Je lis tous vos posts, et j’en respecte la teneur et l’esprit, pour autant, s’il vous est arrivé de lire l’un des miens, vous aurez vous-même conclu qu’on fonctionne diféramment, et qu’on raisonne tout aussi différamment; Raison pour laquelle, et tout respect, nous ne communiquons pas beaucoup.
Ceci dit, je ne résiste pas à l’envie de vous poser une question, en toute objectivité! Qu’on ait fait de la “sagesse” son crédo (ça semble être votre cas) ou qu’on ait fait du coup de gueule son crédo comme ça serait plutôt mon cas, je ne parviens pas à comprendre que QUICONQUE aujourd’hui, et de quel bord qu’il soit, puisse seulement évoquer la possibilité de NEGOCIATIONS avec des narco-djihadistes couverts de sang!!!! J’en suis choqué, et je ne peux pas croire (je me refuse à croire!) qu’un esprit de bonne foi puisse même y penser!
Nos autorités liquéfiées et notre armée d’opérette ont une excellent raison de parler de négociation: Ca leur fait gagner du temps au “pouvoir” et ça retarde le moment où notre pitres en treillis devront monter au nord pour se battre! Ok, on a compris ça et personne n’est dupe! Mais vous? Vous?… Pouvez -vous me dire CE que nous serions sensés négocier et, qui plus est, AVEC QUI?
1. Il faut comprendre que c’est maintenant que les militaires maliens ont compris qu’ils ne feront rien sans la CEDEAO, d’où leur allégeance et celle de CMD. Sinon, c’est Dioncounda, les civils, les religieux et les partis politiques qui les ont rejoints qui seraient bientôt menacés avant les 3 mois qu’a bénéficié l’équipe 1 de CMD.
2. Ban Ki Moon et affidés n’ayant pas de sœur ou de fille flagellée ou lapidée au Nord Mali, le Mali n’ayant pas de pétrole contrairement à la Lybie, la crise financière frappant à toutes les portes, les NU attendent que les djihadistes se préparent calmement dans le désert malien pour aller semer la mort chez eux. Comme le 11 septembre.
3. Suite de la malédiction du Nord : en fuyant le Nord abandonné aux criminels, les militaires maliens, maintenant les policiers n’ont d’autre choix que de s’entretuer au Sud.
4. Il n’est pire ennemi que l’ennemi de l’intérieur dit un proverbe malien. Les djihadistes donnent de la matière aux pyromanes de l’islam. A-t-on besoin d’être intelligent pour savoir que le vol, le viol, les flagellations, les lapidations, les profanations, les assassinats des faibles, le trafic de drogues, d’armes et d’humains relèvent de Dieu ou de Satan ? Quand on prive Satan de tous ces crimes, que lui reste –t-il en fin de compte ? A moins que l’islam ne soit réellement qu’une religion satanique et que les saints musulmans ne soient que des anomalie.
5. Les touaregs du MNLA ont amené AQMI et MUJAO au Mali. Il est vraiment grand temps que la CPI arrête ces criminels qui ont apporté le malheur aux touaregs surtout : les nomades sont les premières victimes de cette insécurité. Ils sont pratiquement tous refugiés au Sud Mali ou dans les pays voisins. Certains dans leur fuite ont abandonné leurs animaux qui souffrent par ailleurs du surpâturage dans les pays voisins. Le tourisme dont ils sont les premiers bénéficiaires est mort. Tous les projets de développement du Nord sont suspendus (Routes Niono -Tombouctou, Bourem – Kidal, Barrage de Taoussa, etc.)
Visiblement les islamistes ont des beaux jours devant eux.
CEDEAO, ONU etc etc… C’est des pipos tout ça. Le Mali ne represente aucun intérêt pour ces gens là donc ils vont pas se donner la peine. Que des beaux discours….
Chahana, il faut te renseigner la cedeao peut intervenir sans un mandat de l’onu seulement sans une résolution de l’ONU les grande puissances comme la france les usa et autres ne peuvent pas participer.
vous avez tout dit. conclusion: dans le cas espece d’occupation illegale d’un etat souverain membre de l’onu par la force des armes par de vulgaires terroristes dangereux pour la paix et la stabilité internationale, la cedeao ne peut pas intervenir au mali sans une resolution du conseil de securité incluant l’article 7 de la charte de cette organisation. s’y ajoute que la cedeao n’a pas un seul sous pour financer une quelconque intervention militaire au mali. ce sont les autres, a commencer par le mali, lui-meme, et les grandes puissances qui financeront cette intervention. cela doit etre clair pour les maliens. ceci expliquant cela, chahana a bien raison.
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