Depuis l’annonce de la rencontre entre le principal parti de la Majorité et celui de l’Opposition, chacun y est allé de son petit commentaire sur le pourquoi d’une telle rencontre et sur quels pouvaient être les tenants et les aboutissants. Ça y est ! Elle a enfin eu lieu le jeudi 17 janvier 2019 au siège de l’URD en présence des différents responsables de deux formations politiques. Le président du RPM, Bocari Tréta et celui de l’URD, Soumaila Cissé ont été les animateurs de la rencontre et ont été à la Une de beaucoup de journaux en fin de semaine. La retrouvaille entre anciens camarades de l’ADEMA a eu lieu à huis clos et le compte rendu qui s’en est suivi prouve à suffisance que le nœud gordien a été coupé et qu’il n’y a plus de blocage pour un dialogue inclusif entre les deux forces antagoniques. Ce qui semble être le début d’une décrispation et un pas de géant vers un dialogue entre Opposition, Majorité et société civile.
Au cours de leur rencontre, il a été surtout question des crises qui secouent le Mali, qu’elles soient politique, sociale et sécuritaire, tout a été passé aux peignes fins. Ainsi, le ton a été donné. Les deux délégations ont convenu de la mise en place, dans un bref délai, d’une commission paritaire chargée de faire des propositions pour la création d’un cadre permettant aux deux partis de travailler ensemble afin de relever les nombreux défis auxquels le pays est confronté. Les deux délégations ont également abordé la question des réformes institutionnelles qui, de l’avis de tous, sont nécessaires pour aplanir toutes les difficultés liées à l’organisation des élections, à l’obsolescence de notre Constitution au regard de l’évolution de la société et pour être en phase avec les pays de la sous-région. A en juger par la photo de famille et les autres images qui ont fait le tour des réseaux sociaux, les échanges ont, semble-t-il, été emprunts de courtoisie, de camaraderie et du souci pour chaque camp de sortir du bourbier sécurito-socio-politico-financier.
Ce rapprochement, s’il est applaudi par beaucoup d’observateurs de la scène politique malienne, parce qu’étant le début de la fin de la crise, il ne serait pas du goût d’autres qui voient leur leadership menacé. Ce serait le cas du Premier Ministre Soumeylou Boubèye Maiga qui, étant l’initiateur, risque de se voir isolé.
Tout porte à croire que le PM ne dort plus que d’un œil. En fin analyste et stratège politique, il doit faire une lecture à la fois verticale et horizontale pour arriver à la conclusion que le parti Majoritaire, RPM, semble reprendre la main pour jouer le rôle de leadership dans la décrispation de la situation politique. Il y a probablement une cabale du RPM contre SBM. Deux faits majeurs peuvent bien corroborer cette allégation, à savoir son interpellation à l’assemblée nationale par la majorité et le rapprochement RPM-URD. Comme pour dire qu’entre Tréta et Boubèye, c’est œil pour œil dent pour dent.
Youssouf Sissoko
Heureux que TRETA ait compris que son rôle est plus dans l’action politique qu’ à se soumettre au président de la république.
Heureux que la politique soit au centre des préoccupations au lieu des considérations personnelles pénalisant les activités de L’ÉTAT.
La constitution prône une limitation des pouvoirs du président de la république,mais dans la pratique tout le monde se soumet à cette institution qui a besoin d’un recadrage des autres institutions pour qu’ elle puisse être efficace.
AMADOU TOUMANI TOURÉ a été abandonné par les autres institutions lui ouvrant un boulevard d’erreurs et de fautes qui pénalisent actuellement notre pays.
IBRAHIM BOUBACAR KEITA aussi se fait manipuler par un CLAN car les autres institutions ne jouent pas parfaitement leurs rôles.
Le président du RPM en osant prendre l’initiative de contacter le chef de fil de l’opposition,alors que le président de la république voulait un contact de son premier ministre, a fait preuve d’une indépendance qu’ on souhaite de nos hommes politiques,même si on sait que c’est le résultat d’un abandon d’Ibk du rôle que doit jouer la majorité présidentielle et de la menace de SBM pour être le vrai PATRON de cette majorité.
LA MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE DOIT SOUTENIR SON CANDIDAT DANS L’EXERCICE DE SA FONCTION,MAIS DANS LE CADRE DE L’EXÉCUTION DES PROGRAMMES DU PARTI.
Elle doit exercer le pouvoir que lui offre la constitution,si elle constate que le président de la république s’écarte des raisons pour lesquelles il a bénéficié de leurs soutiens.
Cette façon de se comporter est plus bénéfique à la préservation de l’ INTÉRÊT GÉNÉRAL car permettant de faire comprendre au premier ministre que seule l’action sur le terrain compte au lieu de profiter de l’entente avec la première institution pour s’imposer.
TRETA est actuellement président de la majorité à cause d’un travail de terrain à mettre en place les structures du parti faisant de lui le successeur naturel d’Ibk à la tête du parti malgré les pressions des OPPORTUNISTES pour l’ éjecter.
Une légitimité dont il attend exercer pour faire face à un intrus en la personne de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA,même si ça va à l’encontre des souhaits d’Ibk.
Il pousse SBM à comprendre que seule la légitimité compte en politique,pas les manoeuvres politiciennes.
SBM est obligé maintenant de faire des résultats à la tête du gouvernement notamment dans le domaine sécuritaire pour éviter une sanction de la majorité présidentielle qu’ IBK est obligé d’accepter face au mécontentement d’une grande majorité de la population.
SBM a tellement montré son intention que ses concurrents sont obligés de prendre des dispositions.
Il a montré à SOUMAILA CISSE qu’ il entend être le successeur naturel d’Ibk en formant une majorité autour de sa personne par le regroupement des partis sortis des rangs de l’ ADEMA-PASJ y compris URD tout en exerçant une pression sur TRETA pour l’inciter à lui laisser la commande de la majorité présidentielle .
Son empressement pousse ses deux probables victimes à s’unir.
ON VA LE POUSSER À ABANDONNER LA PRIMATURE POUR L’AFFAIBLIR OU L’ÉCARTER DU JEU POLITIQUE..
C’est indéniablement l’objectif des deux dinosaures de la politique malienne.
En écartant SBM,on entend faire de même aux membres du CLAN autour de la femme du président qui milite pour son enfant.
Une guerre politique qui va énormément pénaliser notre pays dans le contexte actuel que seule une clairvoyance du président peut y mettre fin.
Cette clairvoyance que la HAINE qui le ronge l’empêche de l’exercer pour sauver le pays.
IBK va préférer que ce pays disparaisse que de permettre à certains adversaires politiques de jouer un rôle quelconque dans la conduite des affaires.
BOCARY TRETA EST DEVENU AUSSI DÉTESTABLE QUE SOUMAILA CISSE PAR «LE KANKELETIGUI»
Le MALI n’est pas sa préoccupation.
Seule la satisfaction des INTÉRÊTS d’un CLAN compte.
Il ne pensera au Mali que si on lui oblige.
OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE !
La lutte continue.
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