Quelques jours après la tenue, sans incident, du second tour des législatives, les tendances sont plus claires maintenant. Chaque parti politique sait son poids réel.
De prime abord, pas de surprise importante pour les trois grandes formations politiques, à savoir : le RPM, l’ADEMA (tous de la majorité présidentielle) et l’URD (parti du chef de file de l’opposition). Au regard des résultats qui circulent, elles arrivent respectivement, 1ère, 2e et 3e. Le seul fait marquant, c’est la régression en termes de nombre de députés des deux premières formations. Le RPM a moins de 45 et l’ADEMA moins de 25 contrairement à 2013 où ils avaient presque tout raflé. Cela est un signal fort ! Leur gestion du pouvoir n’a pas trop enchanté, certainement, les citoyens. Ça met même en doute la victoire d’IBK en 2018. Car il est difficile de comprendre qu’IBK écrase tout le monde à Bamako il y a si peu de temps et que son parti et son premier complice chutent de cette façon lamentable après.
Quant à l’URD, le parti maintient son statut de première force politique de l’opposition. Elle en sort même glorifiée avec le score engrangé dans la capitale malienne où elle arrive première. Sa position étant renforcée, cela exprime certainement le regret du peuple au regard de l’injustice politique dont Soumaila a plusieurs fois été victime dans sa carrière politique. L’homme a de tout le temps été traité, sur du faux, comme étant le politique le plus pourri de l’histoire du Mali. Malgré des campagnes de dénigrement tout au long de cette traversée, il a su garder le sang froid, maintenir de bonnes relations humaines avec ses adversaires ou ennemis politiques qui ont tout tenté contre lui.
Tout au long de la mandature d’IBK, il n’a raté même un seul instant pour dénoncer la mauvaise gouvernance au bénéfice de qui ? Pas lui-même, mais le peuple malien. Et aujourd’hui il est la première victime, de cette mauvaise gestion, des hommes de sa trempe.
Enlevé à l’orée du premier tour des législatives, il est jusqu’à présent entre les mains des ravisseurs. Malgré cette situation très délicate, sa famille et sa formation politique maintiennent le cap avec un courage inédit. Et la récompense du peuple malien vient réconforter leur moral tout en laissant place à l’espoir pour l’avenir.
Ces trois formations qui ont dominé l’histoire politique du Mali, de l’avènement de la démocratie à nos jours, se font cette fois-ci talonner par de nouveaux partis. Créés en mois d’une décennie, ils se positionnent en maitres du jeu.
Le premier, désormais 4e force politique, si les tendances se confirment, c’est le MPM de l’opérateur économique, Hady Niangadou. En seulement deux ans, il a forgé un arsenal politique incontournable. Avec son score qui constitue déjà un groupe parlementaire, il sera le chouchou du parlement.
Le MPM est suivi de ADP MALIBA du richissime Aliou Boubacar Diallo. Avec 8 députés au compteur, le 3e à la présidentielle de 2018 aura aussi son mot à dire. Il vient de se donner une poutre solide pour les prochaines batailles électorales. Puisque ses ambitions sont grandes, il ne misera pas sur le RPM mais un camp qui se formera probablement pour s’approprier le pouvoir en 2023.
En marge de ces deux, d’autres pèseront tels que : La CODEM de Housseyni Amion Guindo ; Yèlèma de Moussa Mara ; ASMA de l’ancien PM, Soumeylou Boubeye Maïga ; l’UDD de Tieman Hubert Coulibaly.
Donc une véritable réorganisation de la classe politique se dessine à l’occasion de cette nouvelle législature. Le mandat sera rude car 2023 se prépare à partir de cet instant pour la succession d’IBK.
Boubacar Yalkoué
Une mutation fictive se dessine.
IL SUFFIT QUE LES QUERELLES DE LEADERSHIP SE TASSENT POUR QUE L’ADEMA-PASJ ORIGINEL SE REFORME.
Le RPM, l’URD, LE CODEM, L’ASMA, YELEMA sont animés par des leaders qui étaient de L’ADEMA-PASJ pendant la DÉCENNIE AOK.
Il y a eu division quand il a fallu trouver un successeur à ALPHA OUMAR KONARE.
Cela n’est pas propre au Mali.
En France, le départ de DEGAUL a provoqué la division de son parti par des leaders façonnés pendant sa présidence,tous pensant qu’ils sont plus qualifiés pour succéder au grand homme d’État dont le jeune JACQUES CHIRAC devenu très tôt premier ministre par son soutien au ministre des finances de DEGAUL GISCARD D.
Ce même J. CHIRAC a provoqué la perte du pouvoir des mains de la famille DEGAUL par son soutien tacite au deuxième tour de la présidentielle au candidat de l’opposition F.MITTERAND pour se venger du président en exercice de n’avoir pas respecté les termes de leur accord politique.
Ce même J.CHIRA a permis l’union de la famille DEGAUL après avoir conquis le pouvoir après le départ de celui qu’il a aidé quatroze ans plutôt.
Ce parti devenu aujourd’hui LE RÉPUBLICAIN a effacé les divisions des héritiers de DEGAUL
CES PARTIS ISSUS DE L’ADEMA-PASJ APRÈS LE DÉPART D’AOK VONT FINIR PAR EFFACER LES DIVISIONS COMME CONSTATÉ EN FRANCE.
Le jeune MOUSSA MARA est lancé pour bénéficier de l’effacement de cette division, s’il arrive à mieux manipuler comme l’a bénéficié Sarkozy à l’intérieur de L’U.M.P, le parti créé par CHIRAC pour effacer les divisions créées après le départ de DEGAUL.
Au Mali aucun leader pour profiter des divisions de la famille ADEMA PASJ comme l’a fait FRANÇOIS MITTERRAND en 1981.
La PERSONNALITÉ PUBLIQUE qui avait les attitudes pour redessiner la carte de la scène politique malienne était TIOULE MAMADOU KONATE.
Lui a compris qu’il faut mettre en place un parti politique représentatif sur tout le territoire national avant de conquérir la MAGISTRATURE SUPRÊME.
NUL DOUTE QU’IL ALLAIT SUCCÉDER À ALPHA OUMAR KONARE
La division à l’intérieur de L’ADEMA-PASJ allait fortement l’aider et ALPHA OUMAR KONARE, en démocrate sincère, serait enchanté de lui passer le témoin.
Après TIOULE MAMADOU KONATE se plaçait MOUNTAGA TALL qui a été incapable de garder l’unité de son parti qui s’est englué dans les différents judiciaires au lieu de consacrer son temps à installer son parti sur tout le territoire.
L’US RDA qui était la première force politique représentée devant l’ADEMA PASJ en 1992 justifié par les municipales de la même année a perdu du terrain grâce aux vieux qui ne voulaient pas passer le témoin aux jeunes.
TIOULE MAMADOU KONATE étant un fils du premier président de ce parti allait profiter sans doute des démembrement de ce parti à l’intérieur du pays.
Le décès de TIOULE MAMADOU KONATE a crée un vide dans l’opposition malienne poussant ALPHA OUMAR KONARE à dire qu’on ne peut pas confier le pouvoir à l’opposition tant elle était radicale car se contentant de combattre la personne d’AOK au lieu de combattre ses IDÉES.
COMBATTRE SES IDÉES, C’EST S’ENGAGER À CONCURRENCER SON PARTI,QUI LES VÉHICULE,SUR TOUT LE TERRITOIRE NATIONAL AU LIEU DES TAPAGES DANS LES MÉDIAS ET LES MARCHES INTERMINABLES DANS LES RUES DE BAMAKO.
Une coalition de l’opposition qui a été formée appelée COPPO devrait mettre ses antennes à l’intérieur du pays face à l’ADEMA PASJ.
Ce qui n’a pas été fait car ses leaders ne voulaient pas laisser la place à un leader naturel qu’il devrait désigner comme l’ont fait les fondateurs de l’ADEMA PASJ sur ALPHA OUMAR KONARE comme ça s’est fait au Ghana et au Nigeria permettant à ces deux pays de connaître régulièrement l’alternance véritable.
LA COALITION DE L’OPPOSITION A PERMIS LA PRÉSENCE DE DEUX GRANDS PARTIS POLITIQUES AU GHANA ET AU NIGERIA CLARIFIANT LE CHOIX POUR LE PEUPLE.
Au Mali l’opposition née des premières années de l’ère démocratique a échoué par une stratégie inspirée de la haine sur la personne D’ALPHA OUMAR KONARE.
Les maliens l’ont constaté en 2002 en voyant MOUNTAGA TALL et CHOGUEL MAIGA aux côtés du premier ministre qu’ils avaient demandé la démission en 1997.
Ça se paye électoralement.
Ils ont été maintenus sur la scène politique par AMADOU TOUMANI TOURE, sinon ils n’auraient pas fait tout ce temps, si un candidat de l’ADEMA PASJ avait remporté les élections en 2002.
Tout le monde constate qu’ils sont entrain de disparaître, seules leurs personnalités publiques leurs permettent de figurer sur la scène médiatique.
QU’UN OPPOSANT À ALPHA OUMAR KONARE OU UNE GRANDE PERSONNALITE PUBLIQUE QUI N’A SERVI NI AOK, NI ATT, NI IBK COMME ZOUMANA SACKO OU CHEICK MODIBO DIARRA N’AIT PAS À SE PLACER COMME L’ALTERNANCE AU POUVOIR D’IBK MONTRE QUE LA MUTATION N’EST PAS EN COURS.
La mutation, c’est proposer autres que ce qui a été fait jusqu’à maintenant comme MITTERRAND l’a rendu possible en 1981 en France.
SOUMAILA CISSE qui se place comme L’ALTERNANCE au pouvoir fossoyeur d’IBK a été le représentant de l’aile droitière de l’ADEMA PASJ dans le gouvernement D’ALPHA OUMAR KONARE.
Qu’il succède à IBK qui représentait l’aile de l’ADEMA PASJ qui profitait des deniers publics, c’est comme dégager une aile du parti de sa direction pendant son congrès.
Nos personnalités publiques tels MOUNTAGA TALL, CHEICK OUMAR SISSOKO,OUMAR MARIKO, ZOUMANA SACKO,CHEICK MODIBO DIARRA…passent leur temps à parler de l’échec de l’ADEMA PASJ alors que c’est eux qui ont échoué À ASSURER L’ALTERNANCE, À MÊME L’ESPÉRER pour succéder à IBK.
Les données actuelles sont soit SOUMAILA CISSE succede à IBK, soit IBK se choisisse un successeur.
Les deux cas sont un échec patent des personnalités publiques qui se sont engagées en politique pour mettre fin au régime du parti D’ALPHA OUMAR KONARE.
Pour les uns une compromission a été constatée par le peuple avec les personnalités révélées par ALPHA OUMAR KONARE, pour les autres notamment CHEICK OUMAR SISSOKO, OUMAR MARIKO, ZOUMANA SACKO l’incapacité à former un grand parti représentatif marque leurs incompétences politiques criardes.
L’intelligence politique n’est pas réservée à tout le monde car il s’agit d’un talent à exprimer comme l’est celui de LEONEL MESSI sur le terrain.
Au jour d’aujourd’hui ALPHA OUMAR KONARE est ce que représente LEONEL MESSI dans le football mondial dans l’exercice de la politique au Mali depuis l’ère démocratique car ses élèves continuent à briller, même si, parmi eux, trop le haïssent gratuitement.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue
La vraie info sur les elections a Mopti (lue sur Facebook)
Lisez, ecoutez, et faites votre propre idee: La ou il n’y a pas eu de vote [temoignages de chefs de villages a l’appui], c’est la ou ADEMA, RPM et URD ont bourre les urnes.
Dans toutes les localites ou il y’a eu vote [a l’exception de No 8 Bassiro,760-554] dans le cercle de Mopti l’Aliance YELEMA, PS Yelekoura, UDD l’a emporte avec des milliers de voix d’ecart. Il s’agit d’un total de 14 localites.
Drissa A
https://www.facebook.com/m5media.ml/videos/213864910062001/UzpfSTEwMDAwMDQ0ODU1ODgzNzozMDg4NTMyNDU3ODM4MzQy/
Constatant le non vote dans certaines communes de Mopti, le Gouverneur aurait refusé de signer le résultat monté par RPM/URD/ADEMA contre L’Alliance YELEMA/UDD/PS YELENKURA en tête dans la majorité des localités.
Source locale.
https://www.facebook.com/ufi/reaction/profile/browser/?ft_ent_identifier=ZmVlZGJhY2s6MzA4ODI5NDM4Nzg2MjE0OQ%3D%3D&av=1143712635
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