Edito : Une prolongation de la transition équivaudrait à des sanctions de la CEDEAO

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Le Mali s’achemine-t-il vers une énième prolongation de la transition ? En attendant d’avoir la réponse à cette cruciale question, nous allons nous lancer dans une analyse approfondie des risques et conséquences que le Mali pourrait bien en courir si le délai venait à être violé. En effet, après la réunion du cadre de concertation administration et classe politique autour du chronogramme des élections, tous les regards sont tournés vers le gouvernement afin qu’il  édifie l’opinion nationale et internationale sur sa volonté réelle. C’est un flou artistique autour du chronogramme, car sur les cinq élections prévues dans l’agenda seulement deux sont techniquement tenables, à savoir la Présidentielle et les législatives. Les communales, les locales et les régionales sont forcloses. Aujourd’hui, ni l’organe de gestion des élections AIGE, ni le gouvernement encore moins le CNT ne semblent se prononcer sur la tenue ou pas des élections avant mars 2024, date prévue pour la fin de la transition. Le dernier point de presse organisé par le gouvernement et animé par les ministres de l’administration territoriale et celui de la sécurité a simplement consisté à informer l’opinion de la mise à disposition des cartes biométriques avant les prochaines élections. Le gouvernement va-t-il continuer à trainer les pieds au point d’exposer encore le pays à des terribles sanctions ? Pour rappel il n’est nullement à exclure que les prochaines sanctions soient comme  celles du Niger, à savoir la privation du Mali aux produits de première nécessité dont ceux pharmaceutiques.

Le peuple a beau être résilient, l’on se pose la bonne question de savoir s’il pourrait s’accommoder des nouvelles sanctions qui annihileraient tous les sacrifices consentis au nom de la souveraineté. Les maliens souffrent énormément dans leur chair et dans leur âme. Ils commencent à manquer de beaucoup des produits indispensables pour leur survie, alors si à cette peine qu’ils endurent, il faudrait en rajouter, c’est certainement là où beaucoup diront non. Le non-respect du délai de la transition ouvrirait non seulement la boîte de pandore, mais exposerait le Mali à des sanctions extrêmement sévères dont les conséquences seront incommensurables. Parmi les piles de sanctions l’on pourrait énumérer la fermeture totale  des frontières entre le Mali et les pays de la CEDEAO, le gel des avoirs du Mali ce qui occasionnerait une asphyxie financière extrême. Pour un pays sans littoral comme le Mali et dont l’économie est tributaire des échanges commerciaux externes, ce serait vraiment un risque énorme de subir encore des sanctions. Il est même fort probable que d’autres organisations régionales ou internationales emboîtent le pas à la CEDEAO en sanctionnant à leur tour le Mali. Donc la sagesse et la préservation des intérêts vitaux des maliens doivent guider les autorités à ne pas commettre l’irréparable et cela n’est possible que lorsqu’elles  éviteraient des nouvelles sanctions contre le Mali, en respectant le délai de la transition.

En somme c’est un impératif absolu pour les autorités de respecter le chronogramme qu’elles ont souverainement établi. En tout cas si tant est qu’elles défendent le vaillant et résilient peuple malien qui souffre énormément aujourd’hui, à cause de cette situation, alors elles  doivent accepter de sortir le Mali de cette léthargie, il y va de leur honneur et de leur crédibilité. Le Président de la transition, Colonel Assimi Goïta, père de la Nation malienne par ses fonctions, a désormais sur ses frêles épaules l’ultime décision. Il a désormais le choix entre  Prolonger la transition en replongeant le pays dans l’impasse totale ou tenir son engagement en tenant les élections avant la fin officielle de la transition, ce qui  écourterait la souffrance du peuple. A lui de voir.

Youssouf Sissoko

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16 COMMENTAIRES

  1. Youssouf est un enfant maudite du Mali, un aigri et un tres grand prophète de malheur pour le Mali et les Maliens. La CEDEAO instrumentalisée par la maudite France a perdu toute légitimité, toute crédibilité et toute légalité, la CEDEAO de Youssouf après ses chocs a Bamako, Conakry et Ouagadougou vient d’être finalement enterrée a Niamey.

  2. Vous savez Sangaré Kinguiranke est un débile mental un attardé et un soutien abruti d’une junte ignorante qui ne fait qu’un pilotage à vue. lui et tous les opportunistes zélateurs de la transition puvent continuer à jaser comme ils l’ont fait d’ailleurs avec tous les régimes, mais ils finiront de sortir de leur état d’ivresse. Les sanctions de la CEDEAO seront très graves pour un pays qui n’a pas de déboucher sur la mer. qui ne garantit pas sa monnaie, un pays qui est à la traine.

  3. Youssouf Sissoko est vraiment mon journalise préféré. il est le journaliste dy peuple il a le courage de dire plus haut ce que beaucoup de journaliste murmurent plus bas. Ses analyses sont légions dans l’espace médiatique malien. Il mérite d’etre encourager

  4. Toi, tu adores la CEDEAO, nous forces positives du Mali nous adorons Dieu et nous sommes convaincus qu’aucune sanction de la CEDEAO ne nous arrêtera en si bon chemin

  5. Les écrits de presse de ce Youssouf Sissoko montrent une seule chose : le maintien dans l’esclavage et les ténèbres de la colonisation occidentale excitent ce monsieur !

  6. Youssouf a une obsession, celle du retour des sanctions. Je voudrais lui dire que sa crainte n’est pas insoluble. Le peuple malien a les ressorts qu’il faut pour l’éviter. Nous ne commettrons pas l’erreur d’ATT qui s’est précipité en laissant le pouvoir entre les mains de pseudo-démocrates. Nous gérons aujourd’hui
    les conséquences non seulement de leur dilettantisme mais aussi leur incurie. Une somme de choses ayant abouti à l’effondrement de notre pays en 2012.Cette fois-ci, nous ne commettrons pas la bévue de mettre à la tête du pays un individu qui considère le pouvoir comme une fin en soi. Nous éviterons l’inconnu en trouvant les moyens d’élire ceux qui font déjà les preuves du bon leadership à la tète de notre beau pays. Et le Mali fera son retour triomphal dans le concert des nations libres et respectés.

  7. Oiseau de mauvaise augure. Tel est ton souhait. Tu n’as jamais été un journaliste impartial.Tu succombera par aigreur.

  8. sangaree tu simplifies la democratie ou sinon tu ne sais pas ce que veut dire la democratie, alors lies bien: la democratie c’est le pouvoir par le peuple et pour le peuple, la democratie c’est la bonne gouvernance qui benefice au peuple et la democratie c’est le respect de la minorité sinon elle sera la dictature de la majorité. Avec ton ADEMA-PSJ et affilies comme le RPM, FARE, CODEM, PARENA vous avez transforme la democratie Malienne en une Kleptocratie ou le vol du denier public et le nepotisme ont régné et depuis les gouvernements successifs n’ont pu sortir de cette maladie, nous avons espoir que quand cette generation de klepocrates comme toi va disparaître nous allons avoir de la democratie au Mali/

    • Et c’est avec les COLONELS PUSCHISTES délinquants qu’on mettra fin à la mauvaise gouvernance?
      Si tu as compris la démocratie,c’est la SÉPARATION DES POUVOIRS que tu vas défendre au lieu de supporter CHOGUEL MAIGA et ses COLONELS PUSCHISTES qui veulent rééditer la DICTATURE MILITAIRE.

  9. « Ce qui est en cause, c’est la sécurité », a ajouté le Premier ministre. Pour lui, lorsqu’un peuple se bat pour sa survie, la question du type de régime n’est que secondaire.’
    P.M Choguel Maiga

    Dans ces conditions la démocratie et les élections ne sont pas une priorité
    c’est sous un régime démocratique que le pays a frôlé la catastrophe .
    Il faut que la cedeao soit écervelée et effrontée pour ne pas comprendre cela.
    Les autres peuvent l’ignorer mais nous non.
    La question est de savoir si la cedeao survivra.

    • On ne peut rien entreprendre et réaliser sans SOUTIEN DE LA POPULATION.
      La démocratie c’est le POUVOIR DU PEUPLE, PAR LE PEUPLE ET POUR LE PEUPLE.
      Elle est soutenue par la CEDEAO.
      Comment obtenir le SOUTIEN DE LA POPULATION?
      Il n’y a qu’une seule manière:ORGANISER LES ÉLECTIONS SINCÈRES ET TRANSPARENTES.
      Sans élections, c’est conduire une voiture sans connaître la destination.
      C’est ça que sont entrain de faire les CINQ COLONELS appuyés par des assoiffés de pouvoir à la tête desquels CHOGUEL MAIGA.
      C’est pendant l’organisation des élections notamment présidentielles que les solutions son proposées à la population par les hommes politiques.
      Les meilleures sont validées par la majorité des électeurs.
      C’EST AINSI L’ALGÉRIE A ÉTÉ SÉCURISÉE APRÈS PRESQUE UNE DÉCENNIE DANS L’INSÉCURITÉ ENTRAÎNÉE PAR LES ISLAMISTES.
      BOUTEFLIKA élu président de la République avait proposé ses solutions aux électeurs algériens qui l’ont validé en l’elisant président de la République.
      CHOGUEL MAIGA sait qu’il ne sera pas élu,serait même éloigné des allées du pouvoir, si les élections sincères et transparentes sont organisées.
      C’est pourquoi, il lutte pour perpétuer la transition au détriment des intérêts supérieurs de la nation.

  10. M. CISSOKO,
    Croyez vous encore à la CEDEAO?? La CEDEAO se cherche et a du mal à survivre de ces conneries. Continuez à rêver!!!!

    • Sissoko fait plutôt des cauchemars toutes les nuits! Il ne peut meme pas comprendre combien les hommes d’affaire du Senegal et de la Cote d’Ivoire ont dit merde a Macky et Alassane pour avoir ferme les frontières avec le Mali parce qu’ils perdaient de l’argent en pagaille tous les jours, cette fois-ci si les deux ecerveles Macky et Alassane participaient a la fermeture des frontières avec le MAli alors ils vont être balayes par des coups d’etat militaires.

      • Comment pouvez-vous s’exprimer de la sorte vu la situation honte de la Cedeao et espère qu’il peut encore jouer quelque chose dans un pays membre de la CEDEAO

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