Après le réaménagement ministériel qui remonte au mois de septembre 2015 du Gouvernement Modibo Keïta, un autre a eu le 15 janvier 2016.
Ce remaniement intervient dans un climat social tendu, marqué essentiellement par la vie chère, la présence des religieux sur l’arène politique, l’insécurité, le terrorisme à grande échelle et la défense de l’intégrité territoriale.
Ce léger réaménagement s’inscrit en effet, dans une réelle dynamique pour répondre aux multiples préoccupations des masses populaires et d’établir une véritable justice sociale ; corrigeant ainsi les imperfections tout en permettant au nouvel attelage gouvernemental de relever les défis du moment.
Dans la nouvelle architecture gouvernementale, ils sont désormais un peu plus de la trentaine. A l’analyse du gouvernement Modibo Keïta III, deux constats majeurs s’imposent : le renouvellement de la confiance du Président de la République à son premier ministre pour les résultats engrangés dans divers secteurs et les départs de Bocary Tréta, ministre du Développement rural et de son allié de circonstance, Mamadou Igor Diarra, ministre de l’Economie et des Finances, tous engagés dans la conquête de la primature.
Trop gênant, ils n’ont été reconduits dans la nouvelle équipe de Modibo Keïta. Bocary Tréta paie ainsi les frais d’un désir fou pour se tenir au perchoir de la primature. Il n’a pas vu son rêve se concrétiser.
Tréta qui voulait devenir Premier ministre à tout prix en comptant sur sa toute puissance au sein du RPM s’est vu limogé du gouvernement sans aucune forme de procès.
Il y avait donc nécessité quoi qu’on dise d’arbitrer pour plus de cohésion et d’efficacité. C’est dans ce sens qu’on insufflera une dynamique à la nouvelle équipe gouvernementale.
Moussa Wélé Diallo