Sur les ondes d’une radio privée à Bamako, un enfant de 6 ans environs déclamait la semaine dernière, à haute et intelligible voix, le poème que l’écrivain sénégalais a dédié à l’AFRIQUE. C’était pour, ô ma mémoire… L’Afrique déjà quinquagénaire !
Le 25 mai est un jour très important pour ce continent berceau de l’humanité mais qui souffre depuis, à cause de la mauvaise foi des Africains. C’est en effet, le jour anniversaire de la création l’Organisation de l’Unité Africaine (O.U.A.). Cet événement, ô combien important a été fêté en grande pompe par les dirigeants d’Afrique à Addis-Abeba, capitale de l’Ethiopie. Ce pays berceau, à dire vrai de l’Unité de l’Afrique.
Fondée en 1963, par 32 chefs d’Etats indépendants d’Afrique, en pleine phase de décolonisation, de luttes anti-impérialistes et d’apartheid, l’OUA, devenue UA (Union africaine) fait toujours face à des défis importants.
S’il est indéniable que la lutte pour la décolonisation engagée par les pères fondateurs de l’Organisation panafricaine a été gagnée, il n’en demeure pas moins que d’autres défis aussi importants restent à relever. Triste est le constat de l’échec total des dirigeants africains à se mettre en hauteur d’attente pour sortir leur continent du sous développement depuis 50 ans.
Les leaders africains sont en train de donner raison à Frantz Fanon, écrivain et essayiste français qui disait que : « Le grand succès des ennemis de l’Afrique, c’est d’avoir corrompu les Africains eux-mêmes ».C’est dire que les ennemis jurés du continent ne sont ni plus ni moins que des Africains, rien que des Africains.
En effet, les panoplies de réunions de chefs d’Etat, si elles n’occultent pas les débats sur les préoccupations réelles des peuples africains, se transforment très souvent en guerre de tranchées entre clans et se terminent le plus souvent en queue de poisson. L’échec est angoissant, bouleversant, terrible, pathétique et même dramatique à cause de la mauvaise foi de pseudos dirigeants qui constituent plus de problèmes pour les peuples que de solutions.
Aucun des secteurs vitaux n’a fait l’objet de développement réel : l’éducation, la santé, l’Agriculture, les transports, la sécurité, la bonne gouvernance. Partout l’échec est patent. C’est sur le continent africain que se retrouvent les plus grands maux du monde : maladie, famine etc.
Pis, les peuples africains et singulièrement sa jeunesse s’inquiète de plus en plus d’un recul de l’idéal panafricain face aux interventions extérieures sur le continent, conséquence de l’incapacité notoire de nos dirigeants à prendre les décisions qui s’imposent. A titre illustratif, nous pouvons aisément rappeler l’assassinat en 2011 du Guide Libyen Kaddafi par l’OTAN et l’intervention salvatrice de la France au Mali en 2013. Les peuples libyen et malien auraient certainement souhaité une intervention africaine à celle étrangère dans leurs pays respectifs pour mettre fin à leurs souffrances.
Mais hélas, 50 ans après, les dirigeants africains sont incapables de penser pour l’Afrique, de s’entendre sur l’essentiel pour sauver les meubles. Mais préfèrent se complaire dans le luxe insultant après avoir mis à sac les ressources nationales et dans des querelles de clochers et dressent les innocentes populations les unes contres les autres pour assouvir leurs desseins sordides.
En 50 ans, que de guerres fratricides, que de déstabilisations, que de chômage, que de misère en Afrique! Nous sommes résolument optimistes quant à l’avenir de l’Afrique, car nous admettons au quotidien que le panafricanisme reste et demeure une cause noble et sacrée. Cependant, une question et une seule reste suspendue sur nos les lèvres. Les dirigeants africains comprendront-ils un jour que le pouvoir est une charge et non un privilège pour maintenir son peuple dans la misère ? De la réponse à cette interrogation dépendra en partie, l’avenir de l’Afrique.
Idrissa I. MAIGA
Tout a commence a Lagos avec le Plan d’Action de Lagos et l’Acte Final de Lagos mis au point par la CEA en la personne de G.Ladner et L’ONUDI, la personne de L.Sangare.Blodin Beye avec le Ministre des AE
de Guinee se sont battus pour faire approuver ces Textes Fondamentaux.
De longues negociations conduites a Addis Ababa par Boutros GHali,Dede
du Nigeria Louis Sangare de la CEA,Amb M.Traore et Toure ont joue un role paraculier dans le parachevement des textes du traite.
L’Union Africaine est avant tout la formation de 5 grands marches regionaux,au Nord,l’Ouest,Centre,l’ESt et le Sud.Un espace economique amenage ,la mise en oeuvre du plan cadre Continental de transport qui existe,du plan Energetique Continental qui existe,des plans de croissance et developpement des Communautes economiques regionals qui nexistent,et des plans de developpement des bassins fluviauxd qui aussi existent.La Banque d’investissement,la Banque Centrale et le Fonds monetaire Africain torpilles avec KadhafiPere
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