“La Sirène”, votre “Sirène” a trois ans. Lancé le 24 décembre 2014 dans un contexte particulièrement difficile, le journal s’est fait une place au soleil aux côtés des grands journaux de la place à travers le respect de sa périodicité et de son contenu éditorial.
Nous devons beaucoup à nos lecteurs, abonnés et partenaires qui croient en nous, et singulièrement aux doyens qui nous conseillent dans le bon sens. Nous leur en serons éternellement reconnaissants. Nous nous félicitons des efforts déployés par chaque rédacteur pour maintenir la cadence.
Le contexte de la création de ce journal a rendu ses premiers pas difficiles. Mais la jeune équipe enthousiaste imposera très vite “La Sirène” par sa dédicace au travail bien fait, au respect de l’éthique et de la déontologie du journaliste. Tant et si bien que l’aura de “La Sirène” s’est rapidement développée. Si le regard du journal sur la société malienne plaît, sa manière de décrire ses mutations séduit encore plus. Moins d’un an a suffi au petit poucet pour devenir une référence de la presse malienne.
Plus de 150 numéros plus tard, “La Sirène” est toujours là, conquérante, fidèle à ses lecteurs, fidèle à son positionnement éditorial ainsi qu’à sa promesse de paraître régulièrement, un défi dans lequel il a, soit dit en passant, laissé beaucoup de plumes. Cela mérite un toast…
C’est vrai que “La Sirène” dérange, puisqu’elle révèle. Cela est notre crédo comme nous l’indiquions dans le premier numéro du 24 décembre 2014. “La Sirène” continuera à déranger tant qu’une seule personne continuera à manger pour plus de 17 millions de personnes. Tant que ceux qui sont censés montrer le bon exemple se comporteront de manière immorale. Nous ne sommes contre personne, mais pour une gestion équitable et transparente des affaires publiques au grand bonheur de tous.
Vous constaterez aussi une nouvelle maquette de votre journal. Cela est une volonté de vous donner encore plus de satisfaction.
Bon anniversaire à nous. Bonne et heureuse année 2018 à vous chers amis lecteurs, partenaires, annonceurs et à tout le peuple malien.
L’aventure continue…
Abdourahmane Doucouré