Le Mali à l’instar des autres pays du monde a commémoré ce lundi 1er mai 2017 la fête du travail. C’est dans un contexte de grogne des enseignants qu’intervient cette fête des travailleurs. Selon le Secrétaire général de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM)- la plus grande centrale syndicale du Mali-, Yacouba Katilé, ‘’le Mali du 1er mai 2017 apparait comme un grand corps malade’’. Eh oui ! Très malade de la mauvaise gestion instaurée par un homme plébiscité à la magistrature suprême avec plus de 77% de voix. Mais cependant il est important de rappeler l’origine de la date du 1er mai. Une date que certains qualifient de “fête du travail”, d’autres de “fête des travailleurs”. L’origine de cette date ne valide pourtant aucune de ces appellations, selon Stéphane Sirot, historien spécialiste du syndicalisme qui revient sur l’historique de cette date et sur l’usage qui en est fait aujourd’hui.
L’origine du 1ermai remonte à 1886, lorsque des ouvriers américains, tout particulièrement à Chicago, se sont mis en grève pour demander entre autres la réduction de leur temps de travail. L’initiative a dégénéré en affrontements et a coûté la vie à plusieurs ouvriers. Le mouvement ouvrier international a alors décidé en 1889 de faire du 1er mai une journée revendicative internationale, avec pour objets centraux la question du temps de travail et la journée de 8 heures. Le premier 1er mai est célébré en tant que tel à la date de 1890.
Le mot ” fête ” est un glissement sémantique. Ce mot n’était pas associé au 1er Mai parce que les travailleurs qui osaient faire la grève ce jour, prenaient aussi le risque de perdre leur place, le 2 ou 3 Mai, il était encore possible de les licencier pour ce motif. L’appellation “fête” est due au manque de connaissance de l’histoire du syndicalisme, c’est aussi parce que cette journée est devenue de plus en plus symbolique, associée aujourd’hui à l’idée d’une fête légale.
Par le temps, cette date a été politisée (au sens politicien du terme) par ceux qui l’utilisent pour d’autres fins, en ignorant carrément sa tradition.
Cependant, pour les organisations syndicales, le 1er Mai demeure encore une journée de manifestation. Il a un sens de revendication sociale.
Ce glissement sémantique ‘’fête’’ correspond bien aujourd’hui à cette date symbolique à caractère, à la fois, festif et revendicatif, souvent même, politique.
Mais de nos jours au Mali le constat est aberrant. Malgré la richesse du sous-sol malien les travailleurs (les faiseurs d’hommes) croupissent depuis des décennies sous le poids des régimes médiocres!
Aliou Touré
LE PETIT TOURE AUX YEUX DOUX ET A L’EXPRESSION DE VISAGE “…JE VEUX….”
KOROBOROKENI NIAKAMINLA!!!
OU VA L’ARGENT D’UN PAYS EN GUERRE SANS FRONT?
En plus de la médiocrité de ces régimes il faut ajouter la corruption.
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IBK, Si jamais un autre soldat tombe encore ton règne suivra
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