Edito : Tout sauf un gouvernement de crise !

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C’est fait ! Le gouvernement I du second quinquennat d’IBK est rendu public le dimanche dernier dans la soirée. Il est composé de 32 ministres dont 11 femmes. Dès son annonce, la première réaction qui s’impose est la suivante : « Tout ça, pour ça ! ». Parce que ce résultat de cinq jours de consultation ne comble pas l’attente, au regard des défis énormes actuels. Le Mali méritait mieux.

Parmi les anciens, certains méritent de continuer à siéger au sein du gouvernement, notamment Tiéna Coulibaly, Arouna Modiobo Touré… mais d’autres, NON ! Car ils sont les principales sources du divorce entre IBK et le peuple malien. Parmi ceux-ci, Madame le ministre de la Fonction publique, Racky Talla, Pr Tiémoko Sangaré…

Quant aux nouveaux, la règle voudrait bien qu’on les juge à l’œuvre. Mais cela ne sied pas bien au contexte malien, même s’ils amènent du sang neuf tant réclamé par le peuple. Seul bémol, IBK respecte le quota de 30% accordé aux femmes et matérialise, en quelque sorte, sa promesse d’investiture tout en plaçant la jeunesse au cœur de son dernier mandat.

Mais déjà, des bourdonnements se font entendre car ce gouvernement est aussi porteur de choses inédites, en termes de nos valeurs sociétales. En effet, des dames non mariées sont promues, dans une société où la religion a une forte dose dans la gestion de l’Etat. Par conséquent, elle ne s’accommode pas de certains faits.

Quant à la jeunesse, elle est bien positionnée avec la présence de la jeune dame de 35 ans, Kamissa Camara, au portefeuille des Affaires Etrangères. Elle aura un rôle important à jouer dans la résolution de la crise malienne. Mais vu son âge et le fait qu’elle soit un peu étrangère aux réalités du Mali, il est loisible de se demander si cela ne pourrait constituer un handicap pour assumer à hauteur de souhait cette tâche si exaltante ?

Je doute fort de ses capacités à bien gérer ce portefeuille si sensible, qui serait mieux dans les mains de quelqu’un de plus balaise, en plus d’avoir de l’expérience, des relations, et une meilleure maitrise des réalités du terrain.

Son choix pour la promotion de la jeunesse risquerait de se retourner négativement contre cette frange de la population. Et d’ici, je la vois rendre le tablier dans quelques mois car rien que la gestion des enfants gâtés de la République dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation, notamment les dirigeants des groupes armés du nord du Mali, habitués à tordre le cou aux protocoles et aux principes constitutionnels et républicains, sans être punis, recevant au contraire des valises d’argent et autres gâteries, en plus de prises en charge gratuite dans des hôtels huppés de la capitale qu’ils transforment en bordels, relève de travaux d’hercule.

Cette équipe gouvernementale, sans se tromper, ne pourra pas faire face aux enjeux énormes de ce second mandat du président IBK qui a pourtant reçu un signal fort des Maliens à bout de nerfs. Comme pour rappeler que s’il a pu être imposé par une administration à sa solde et des juridictions décriées, sa défaite prochaine risque de provenir d’une insurrection populaire, laquelle, cette fois-ci, sera animée non seulement par l’opposition, mais aussi par certains alliés mécontents de n’avoir rien reçu comme récompense des efforts consentis pour sa réélection d’IBK.

Prenons donc date avec l’histoire et donnons-nous au maximum trois mois pour faire le bilan: il risque d’être tout, sauf reluisant !

Boubacar Yalkoué

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6 COMMENTAIRES

  1. S’occuper de la diplomatie d’un pays n’est pas technique,plutôt politique.
    La diplomatie doit être gérée par les hommes politiques qui ont la même vision de la défense des intérêts de notre pays.
    Quelque soit la compétence du titulaire,s’il n’est pas animé par une vision inspirée par le président de la république,son utilité reste limitée.
    Le président de la république est l’homme par lequel la population espère pour donner à la diplomatie sa lettre de noblesse.
    Cette conviction est partagée par des hommes qui,sans être des techniciens à la matière,ont le mérite d’aider le président à être au sommet de L’ÉTAT afin de mettre en application cette vision.
    CE SONT CES HOMMES ET FEMMES QUI DOIVENT OCCUPER CETTE FONCTION.
    Le président a t’il une vision à mettre à la disposition de la diplomatie malienne?
    Si IBK a été obligé de CONFISQUER LE POUVOIR ,c’est qu’ il est conscient qu’ il est totalement inapte à faire face aux défis actuels qui exigent une diplomatie panafricaine pour empêcher que notre pays se retrouve séparer d’une partie de son territoire.
    C’est étant conscient du déficit de conviction chez l’homme que les maliens l’ ont sévèrement sanctionné dans les urnes.
    IL PENSE CERTAINEMENT UTILISER LES TALENTS DE CETTE JEUNE FILLE POUR REDORER L’IMAGE DU PAYS.
    Elle ne peut réussir que dans le cadre d’une seule vision :CELLE PANAFRICAINE
    Elle ne peut l’adopter car totalement déconnecté de l’ Afrique et ses problèmes.
    Elle est plutôt penchée à la défense de l’ idéologie impérialiste ayant accompagné et adulé les tenants de cette branche.
    IBK lui-même se contente de faire plaisir au maître du jour.
    Notre pays n’a pas besoin d’un homme sans conviction incapable de placer notre pays dans la vision panafricaine inspirée et mise en oeuvre par les pères fondateurs de notre république.
    IBK étant incapable de faire bouger les lignes selon cette vision doit dégager.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue.

  2. C’est toi l’enfoiré mal éduqué comme yalcoué qui se prend pour un devin. Depuis quand le parti démocrate est corrompu. Quand on ne connaît rien on ferme sa gueule pourrie.

  3. RIRES ….!

    1 -” Madame Kamissa Camara est la fondatrice du Forum Stratégique sur le Sahel et est affiliée au Centre d’Etudes Africaines de l’Université de Harvard. En 2016 -2017, elle a servi dans la campagne d’Hillary Clinton et dans son « Africa Policy Group », en tant que conseillère stratégique sur la région du Sahel. ”

    2 – ” elle a travaillé pour le National Endowment for Democracy en tant que vice-directrice des programmes Afrique de l’Ouest et du Centre et à Partners Global en tant que Directrice Afrique. ”

    SEULEMENT 2 POINTS PARMIS TANT D’ AUTRES: DONC LA CIA ET LE PARTI DEMOCRATE AMERICAIN, LE PARTI LE PLUS CORROMPU AU MONDE, NOMME DIRECTEMENT DANS LE GOUVERNEMENT MALIEN.

    DONC, LA DIPLOMATIE MALIENNE EST ACQUISE A’ TRAVERS CETTE FILLETTE….

    SAIT- ELLE DE QUEL JEUX MORTELS ELLE SE MELE…. CETTE ENFOIRE’E ….?

    LE PROBLEME MALIEN DEVIENT DE PLUS EN PLUS LISIBLE…! C’ EST BIEN…!

    LE MALI COUVE LA “SYRIE DU SAHEL”, PLUS SANGLANTE, TOUS LES SIGNES SONT PRE’SENTS……

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