Le hasard du calendrier a voulu que cette année, les fêtes de Takaski et de Noël coïncident. Les communautés musulmane et chrétienne fêteront donc ensemble d’abord la Tabaski le 20 décembre et la Noël ensuite le 25 décembre.
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rnQuelques jours seulement après, elles se retrouveront encore pour fêter l’avènement d’un nouvel an.
rnCes coïncidences, loin d’être fortuites, doivent faire méditer les gens. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’en cette veille de fin d’année, moment de pardon et de communion, tous les Maliens ont le regard tourné vers le Sahara où sont détenus 34 de nos braves soldats. Parmi eux, un officier de la garnison de Gao, neuf sous-officiers dont six gendarmes tous du grade de maréchal de logis de Kidal, cinq caporaux dont un de la compagnie des parachutistes de Bamako et 19 gardes appartenant aux unités spéciales.
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rnTous ces soldats ont été pris en otages entre le 25 et le 30 août par d’autres Maliens comme eux. Le seul tord qu’on leur reproche c’est d’être en service commandé pour le compte de leur patrie : le Mali.
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rnEn ces moments de pardon et de communion, moments d’intense méditation, est-il exagéré de demander aux deux chefs de preneurs d’otages de se ressaisir un tant soit peu en faisant libérer les 34 otages maliens.
rnLes libérer, c’est faire preuve de grandeur, pour une fois ils feront un geste humanitaire qui mettra fin au calvaire de ces 34 militaires et de leurs familles respectives.
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rnBirama Fall
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