Le Bureau du Vérificateur Général, né par la seule volonté politique du président de la République Amadou Toumani Touré lequel voulait en faire le porte-étendard de son combat, oh ! Combien noble contre la corruption et la délinquance financière prête actuellement le flanc à de vives controverses et à la critique. Et de quelle manière ! Du fait des conclusions sulfureuses et de la personnalité atypique de son principal animateur Sidi Sosso Diarra lequel, avec ses méthodes à la hussarde, sans précaution, ni discernement, fait ses contrôles dans les rouages sensibles de la haute administration comme un éléphant qui fait irruption dans un magasin de porcelaine.
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Sa volonté de puissance, son mépris souverain pour les autres, son ego sans pareil l’ont amené à ignorer les règles cardinales du contrôle et de l’audit, la prudence la plus élémentaire dans son travail. Avec pour conséquences incalculables de jeter l’opprobre sur des hauts cadres de toute notre Administration qui se trouve, du coup, complètement dénigrée. Jeter en pâture à l’opinion et la justice, injustement les cadres, semble être désormais le sport favori de notre Végal. Pire, il joue désormais contre les intérêts de l’Etat malien en suscitant le doute dans l’esprit des bailleurs de fonds internationaux généralement bien disposés à accompagner de leurs aides importantes nos efforts de développement, eu égard aux acquis méritoires observés sur le chemin difficile de la bonne gouvernance. C’est un luxe qu’on ne peut se permettre. L’Etat a autant besoin de leur confiance que de celle de nos cadres dévoués et motivés chaque jour qui passe, comme ATT, à bâtir à ses côtés, un Mali nouveau où les chantiers fleurissent pour le bonheur des populations.
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Oublieux de cette noble exigence, le Végal, avec une partialité coupable, contrairement à sa mission, se livre à une véritable chasse aux scalps dans les rangs de la haute administration dont il voudrait conduire le plus grand nombre de responsables en prison, avec des rapports de contrôle faits de bric et de broc pour on ne sait quel obscur dessein. Heureusement que la justice veille et se fait un devoir de mieux analyser à sa place ses prétendus rapports accablants Volonté politique du président de la République, le Bureau du Vérificateur Général qui avait suscité tant d’espoirs, se révèle au fil des temps comme un cocktail détonnant, un feu d’artifices entre les mains Sidi et ses hommes qui font feu de tout bois, mettant dans un état de perpétuel harcèlement les cadres des services publics et les opérateurs économiques.
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Aujourd’hui, nous assistons à un spectacle triste et désolant. Au-delà du scepticisme que soulèvent les deux rapports, c’est la crédibilité voire la compétence professionnelle de Sidi Zorro Diarra qui est en cause. Notre joyeux luron doit rendre le tablier s’il lui reste une once de décence. Pendant qu’il en est encore temps.
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Adama Dramé
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