Dans son discours à la Nation à l’occasion du nouvel an, le président de la Transition, le colonel Assimi Goïta reconnait que le peuple malien aura vécu une année 2022 éprouvante, mais riche en évènements d’importance majeure. Il soutient que la voie de la reconquête de notre souveraineté empruntée par le Mali sera difficile et parsemée d’embûches.
Le colonel Assimi Goïta a rappelé que notre pays a été soumis à de dures épreuves liées à un contexte international difficile. En plus de l’impact de la Covid-19, a-t-il précisé, les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines imposées à notre pays par l’Uemoa et la Cedeao ont eu des effets néfastes sur la croissance économique.
Le président Goïta a salué la résilience du peuple malien face à l’adversité. « Nous devons ceci à l’union et à la solidarité dont nous avons su faire preuve. Il nous faut donc renforcer cette union et nous engager encore plus pour notre chère patrie », a souligné le chef de l’état. Pour renforcer l’union sacrée, il a décidé d’instituer le 14 janvier comme Journée nationale de la souveraineté retrouvée en souvenir de la grande mobilisation contre les sanctions illégales, illégitimes et inhumaines de la Cedeao et de l’Uemoa.
Pour Assimi Goïta, l’option de la reconquête de notre souveraineté est la seule voie possible « si nous ne voulons pas être complices de la perpétuation du système de dépendance qui hypothèque notre avenir ». Il a rappelé les trois principes qui devront désormais guider nos relations de coopération à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect de ses choix stratégiques et de ses choix de partenaires et la défense des intérêts du peuple malien dans les prises de décisions.
« Nous ne devons point nous faire d’illusions, car la voie que nous avons choisie sera parsemée d’embuches et nous aurons à faire face à de nombreuses difficultés », reconnait le président Goïta, qui soutient que certaines d’entre elles seront réelles, car inhérentes à la complexité des questions à gérer. Mais beaucoup d’autres seront l’œuvre de ceux qui ne veulent pas que nous recouvrions notre indépendance totale. C’est pourquoi, il a exhorté les Maliens à l’union sacrée.
Par ailleurs, le colonel Assimi Goïta a indiqué que l’année qui s’achève a été à la charnière de deux phases importantes du processus de transition engagé dans notre pays. Selon lui, la première phase a été consacrée à la sécurisation de notre pays, à la lutte contre la corruption, ainsi qu’aux réformes politiques et institutionnelles.
« Sur le plan sécuritaire, nous avons adopté une nouvelle posture militaire et acquis des équipements qui ont renforcé l’autonomie d’action des FAMa et leurs capacités à se déployer sur l’ensemble des théâtres d’opérations », a souligné le chef de l’état. Pour lui, avec la montée en puissance de nos Forces de défense et de sécurité et le lancement de nombreuses actions offensives, la peur a changé de camp. Et les groupes terroristes en sont réduits à des actes désespérés de poses d’engins explosifs au passage des militaires et des paisibles citoyens.
« Conformément aux recommandations des Assises nationales de la refondation, nous avons engagé les réformes institutionnelles destinées à créer les bases d’élections libres et transparentes, ainsi qu’à doter notre pays d’institutions démocratiques », a indiqué le colonel Assimi Goïta. Au nombre des actions initiées dans ce domaine, il a cité la création de l’organe unique de gestion des élections et la rédaction de l’avant-projet de la nouvelle Constitution dont le processus de finalisation est en cours. Le chef de l’état s’est dit conscient qu’il n’y a pas de sécurité sans développement qui garantisse un mieux-être pour les populations.
D’où la décision de relancer la Comatex et l’Usine malienne des produits pharmaceutiques (UMPP). également, dans l’optique du renforcement du tissu industriel de notre pays, deux usines de filature de coton seront créées à Bamako et à Koutiala. Et dans le domaine minier, la Société de recherche et d’exploitation des ressources minérales du Mali a été créée dans le but de mettre les ressources minérales au service du développement exclusif de notre pays.
Le président Goïta a dit comprendre combien nos populations sont éprouvées par un contexte économique difficile pour l’ensemble des pays du monde.
C’est pourquoi, il a instruit le gouvernement de prendre des mesures pour contrer l’augmentation des prix des produits de première nécessité.
Ainsi, il a été accordé des subventions sur l’importation de plusieurs produits, qui ont occasionné des manques à gagner de 8 milliards de Fcfa pour le sucre, 3 milliards pour le lait, 1 milliard pour l’huile alimentaire et 132 milliards pour les produits pétroliers. également, il y a eu l’harmonisation de la grille salariale, induisant une augmentation de salaire pour les travailleurs d’un coût annuel d’environ 200 milliards de Fcfa.
Par Dieudonné DIAMA
C’est le président de la transition qui s’exprime ou le président de la République avec mandat du peuple???
La voie que NOUS avons choisie….?
NOUS c’est qui?
Les CINQ COLONELS?
Le M5-RFP tendance CHOGUEL MAIGA associé aux COLONELS?
Le peuple malien qui n’a pas voté?
La légitimité s’acquiert par les urnes permettant au reste du monde de collaborer respectueusement avec notre pays;de suivre “la voie que NOUS(le peuple malien qui a voté)avons choisie”.
ASSIMI GOITA ne parle nullement d’élection,encore moins des actions entreprises pour favoriser des élections sincères et transparentes.
UN PRÉSIDENT DE LA TRANSITION A POUR OBJECTIF PRINCIPAL L’ORGANISATION DES ÉLECTIONS.
Sans cet objectif,il cesse d’être un président de la transition,mais un président de la République.
Ce choix voulu de parler de perspectives alors qu’on est sensé quitter la tête de l’Etat dans un peu plus d’une année signifie clairement qu’on travaille pour ne pas quitter le navire.
Soit on se présente aux élections qu’on va tricher,soit on refuse d’organiser les élections comme on l’a fait en refusant de respecter la durée de la transition fixée occasionnant l’embargo économique qu’on taxe très hypocritement d’illégal et d’illégitime.
Cette fois-ci ASSIMI GOITA et ses camarades et surtout ceux tapis dans l’ombre sont décidés à affronter la CEDEAO.
Wagner et les achats d’armes servent plus à contrer la CEDEAO qu’à lutter contre les terroristes.
Les maliens sont loin de voir le bout du tunnel!
Debout sur les ramparts, nous sommes résolus de mourir pour l’Afrique et pour toi Mali! Les champs fleurissent d’ espérance et nos cœurs vibrent de confiance! Oh Mali d’aujourd’hui oh Mali de demain!
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