Les progrès scientifiques et techniques ont certes largement amélioré les conditions de vie humaine, mais ils ont aussi et surtout créé un type d’homme qui voit le monde d’un autre œil. Parmi les récentes révolutions technologiques, notre billet de la semaine se penche sur les réseaux sociaux qui dominent le monde de la communication de plus en plus. En effet, dans un passé récent si c’est l’homme qui contrôlait tout, de nos jours ce sont les réseaux sociaux qui nous contrôlent maintenant tout en nous dictant un autre mode de vie. Mais en toute révolution technologique, il y a des avantages et des inconvénients.
Les avantages :
Les révolutions technologiques, notamment l’utilisation des réseaux sociaux ont transformé le monde en un village planétaire. Leurs utilisations nous ont davantage facilité la communication tant sur les plans des rapports d’affaire entre des partenaires, des entreprises ; des relations intimes hommes-femmes que sur les plans de vite véhiculer les messages et autres informations utiles. Ils nous facilitent de retrouver et de renouer les contacts avec des amis ou des parents que nous avons perdu depuis des années. Les réseaux sociaux en plus de la diffusion ultrarapide des informations sont devenus des espaces à la fois de joie et de tristesse, facilitant le téléchargement des merveilles perdues telles que des photos, des vidéos, tout en ayant des interactions incroyables pour promouvoir des produits commerciaux articles de premières nécessités.
Les inconvénients :
Toutefois, en vertu de ces nombreux avantages cités, les sites de réseautage se sont très vite donné d’autres objectifs sans même prendre le soin de demander notre avis. Aussi, ils constituent de véritables dangers et ceux à plusieurs niveaux sans que l’on ne s’en rende compte, souvent même si l’on se rend compte, l’on trouve qu’il est trop tard.
Disons que la dépendance aux réseaux sociaux met aujourd’hui l’humanité face à plusieurs défis pleins d’inconvénients et de méfaits, provoquant des divorces entre couples, disloquant des amitiés, des partenariats et gâchant des contrats d’affaire.
Tous ces inconvénients sont peut-être dus à la non-sécurisation des données personnelles. De nos jours, certains utilisateurs des réseaux sociaux l’ont transformé en de véritables machines de chantages, de crimes de toute sorte, d’intoxication, de fraudes fiscales, de trafics d’influence, d’arnaques et où les victimes de ces technologies de l’information et de communication se comptent chaque jour, chaque semaine, chaque mois et chaque année à des dizaines de millions de personnes à travers le monde.
Le paradoxe, bien qu’ayant facilité la communication entre proches, il est reconnu tout de même que les réseaux sociaux ont creusé de nos jours de grands fossés polluant des relations sociales et partenariales de part et d’autre.
A la maison, au bureau, dans les marchés, tous ont la tête baissée : qui aime une publication, qui la partage, qui la commente…personnes ne se préoccupe de son voisin. La communication verbale perd de plus en plus sa place d’antan. Dans beaucoup de couples, le constat est le même. L’époux et l’épouse n’ont plus suffisamment de temps pour communiquer parce que d’autres débats plus intéressants les attendent sous d’autres cieux, toute chose qui provoque sans surprise une endémie de communication dans le foyer. Dans cette course aux « aime » et « partage», les nourrissons sont ceux qui payent le prix fort de l’immixtion des réseaux sociaux dans la vie de leurs parents.
Que dire donc des élèves et étudiants qui passent le clair de leur temps accrochés à leurs Smartphones ou tablettes plutôt qu’à leurs leçons de cours. Autres effets négatifs nés de l’utilisation des réseaux sociaux, c’est le bas niveau des apprenants scolaires et où les administrateurs scolaires ne savent plus quoi faire.
Les entreprises et les services publics ou privés, non plus ne sont pas en marge des méfaits de ces « réseaux sociaux démoniaques ». Du directeur au planton, à chacun son réseau social à tel enseigne que le personnel devient improductif.
Dans tous les cas, on a cliqué, on clic et on cliquera mais attention, la vigilance doit être de mise avec la dernière rigueur, surtout l’on tient encore à sauvegarder le peu qui nous reste sous la main. A bon entendeur…Salut !
La rédaction