Le constat est effroyable. Le messie IBK qui a été plébiscité à plus de 77% de suffrage à la magistrature suprême du Mali, a déçu sur toutes les lignes à quatre ans de gestion. La plupart des Maliens se demandent si c’est réellement le même IBK. Tellement le messie a changé de peau et son régime s’est révélé être celui qui n’a aucune conscience du malheur des Maliens.
En 2017, les observateurs critiques de la scène politique malienne ont souligné que, cinq ans après la fulgurante incursion des groupes armés djihadistes dans le Nord du pays, les mœurs politiques n’ont guère évolué dans un sens positif. Le régime du président Ibrahim Boubacar Keita, pourtant issu en août 2013 d’une élection jugée crédible, est tout aussi corrompu que ceux qui l’ont précédé. La poursuite de la guerre contre divers groupes armés, djihadistes ou irrédentistes, apparaît clairement comme une bonne excuse pour l’État malien de se soustraire à son obligation d’offrir au peuple meurtri des services publics dignes de ce nom. La sécurité du pays est devenue l’affaire des armées étrangères. Du coup, le pays est géré sur des illusions par un régime médiocre et insensible à la souffrance des Maliens. C’est la frustration générale, mais aussi, la faillite de l’état. Il y’a longtemps que l’Etat n’existe plus au Mali. Nul ne sait aujourd’hui, s’il y’a un Président à la tête de ce pays. Qui des rebelles ou IBK gouverne ce pays ? Puisse Dieu préserver mon pays de ses dirigeants, des rebelles et des djihadistes. A cause de la gestion chaotiquement chaotique, le pays est foutu et place à la désolation, la déception et au regret du choix de la personne à conduire le bateau Mali. Avoir des dirigeants comme IBK, des compatriotes comme les rebelles, des frères comme ceux constituant les groupes armés, en face les djihadistes, même si la fin du monde est encore loin, pour le Mali, c’est déjà demain. Dans quelle merde les Maliens se sont foutus en élisant IBK?
Quelle tristesse! Les Maliens sont meurtris, inconsolables. Quel immense désespoir, quel grand chagrin et impuissance face à la terreur. Les pauvres militaires, droits, justes, honnêtes, courageux, jusqu’à la mort n’ont plus droit à la reconnaissance du pays. A cause de la gestion catastrophique du régime IBK, de millions de maliens sont aujourd’hui plongés dans le chagrin de ce funeste sort. Ils pleurent en silence. Ni la Haute Cour, ni la Cour Suprême, ni la cour Constitutionnelle, ni le Conseil Supérieur de la Magistrature ne sont associés à leur deuil. Ils sont le sacrifice ultime d’un pays dont les dirigeants n’ont aucune conscience du malheur. Tous les discours officiels et ceux lénifiants de ces suppôts minimisent la gravité de leur tragique sort.
Aliou Touré
Nous avons élu à la tête du pays l’homme politique qui a mis à terre les idéaux de mars 1991.
Qu’ on ne s’étonne pas de la situation actuelle de notre pays.
Il s’agit de tirer les leçons du mauvais choix et repartir sur de bons pieds.
Notre pays a besoin d’un homme politique qui peut conduire efficacement ce pays tout en prônant le consensus autour de l’ essentiel.
Le consensus est devenu un gros mot tant il a été perverti par AMADOU TOUMANI TOURÉ.
Le consensus s’entend réunir autour d’un principe directeur qui conditionne la présence de ceux ayant accepté de travailler avec le président.
Le principe directeur est la préservation des deniers publics dont l’ utilisation incontrôlée et abusive explique la situation actuelle de notre pays .
ATT aurait fait de ce principe directeur le noeud de son consensus,il n’aurai pas à collaborer avec les délinquants politiques qui ont perverti son pouvoir.
Le Mali s’en porterait mieux aujourd’hui.
Ibk ayant fait le choix d’un pouvoir clanique,le Mali ne peut que couler.
Il a fait le choix de la satisfaction de l’ intérêt d’un clan au détriment de celui de tous les maliens.
Qui dit pouvoir clanique,dit bourgeoisie méprisable.
Le mépris c’est le sentiment qu’ ont nos militaires qui ne sont pas dans le clan bourgeois des militaires autour du président IBK ,surtout après l’ assassinat de leurs frères par l’ armée française.
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