La semaine dernière aura été une semaine d’absence pour ne pas dire de vacance de pouvoir au Mali. Annoncé à grande dose de publicité, le voyage du président de la république Ibrahim Boubacar Keïta au sommet Afrique – USA, rappelle celui d’un déplacement royal caractérisé par la taille de la délégation. Environ quarante personnes dont 7 ministres accompagnaient le Chef de l’Etat. L’activité gouvernementale a pris un coup sérieux avec l’absence prolongée des ministres au même moment dans un contexte de morosité générale.
Si le voyage du président de la république Ibrahim Boubacar Keïta trouve toute sa justification dans un agenda international aussi important que celui du sommet Afrique –Etats unis, le premier ministre, chef du gouvernement sensé être le gardien du temple en l’absence du Chef de l’Etat, est en villégiature à l’intérieur du pays. Sa tournée dans la région de Kayes a quoi d’aussi intéressant et pressant, s’interrogent certains maliens qui doutent fort des agissements du premier ministre.
Sans nul que la balade du premier ministre s’inscrit dans un agenda personnel. Sa rencontre avec le Cherif de Nioro et la visite rendue aux autorités religieuses et coutumières de Yélimané en donnent les vraies motivations du Chef du gouvernement qui aurait voyager avec 3 ministres dans sa délégation.
Souvent, le pouvoir se gère dans les détails. L’Etat actuel du pays nécessite une action coordonnée dans un timing qui ne laisse aucune place à l’amateurisme et au doute. Si le président IBK ne l’a pas encore compris, il est temps pour lui de faire dans la méthode et surtout dans la vigilance pour limiter la casse.
Ibrahima Coulibaly IC
Si le peuple a porté sa confiance sur IBK pour nous sortir de l’ornière, ce même peuple n’a jamais donné un chèque en blanc au PR pour nous maintenir ds le trou ds lequel nous ont mis ses amis putschistes de Haya. L’absence de vison et de programme se précise de jour en jour et la navigation à vue saute aux yeux: il veut maintenant compromettre l’opposition ds un partage de pouvoir qui ne constitue pas la solution. L’opposition n’est pas dupe et IBK doit continuer à gérer avec ses partisans ADEMA, RPM et la constellation de micro-partis insignifiants de la galaxie RPM.
en un mot, vous les journalistes n’ont rien à dire et surtout ce IC qu’il n’oublie pas que le peuple a porté sa confiance sur le president IBK donc à son PM OK
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