Édito : reconquérir notre souveraineté pour libérer notre patrie

5
Moustapha Diawara (dirpub "Le Sursaut"

Vè  Congrès ordinaire du MPR, que de chemin parcouru, d’épreuves franchies, de défis relevés ! On se le rappelle, les débuts ne furent pas faciles. Mais la vérité a fini par triompher, le peuple malien a compris et le Parti est devenu un regroupement avec lequel compter.

Le message aux congressistes, à travers le discours d’ouverture a été une structure, avec quatre sujets, tous d’actualité : la vie du Parti, la réconciliation nationale, la reconquête de la souveraineté nationale et la libération totale de la Patrie.

Les résultats obtenus au sortir des dernières consultations électorales pour la désignation des autorités communales le confirment : le mouvement connaît, à des degrés divers certes, une implantation nationale incontestable.

Cependant, plus que les résultats d’une consultation électorale, ce qui, aujourd’hui, doit retenir notre attention, est le péril qui nous menace et dont nous ne mesurons pas encore tous les contours. C’est conscient de cette situation que les organisateurs des présentes assises ont choisi de les placer sous le double signe de la reconquête et de la libération : RECONQUETE DE LA SOUVERAINETE NATIONALE ET LIBERATION TOTALE DE LA PATRIE.

« Reconquête », plus que « conquête ». La terminologie se justifie.

Nous avions acquis la souveraineté nationale de haute lutte, en ayant eu le courage de nous déclarer indépendants et libres de tout lien dans nos engagements internationaux. C’était le 22 septembre 1960. Et nous avions eu, par la suite, le courage de rappeler à ceux qui nous promettaient leur aide à condition que nous renoncions à nous-mêmes pour adopter leurs valeurs cet enseignement de nos Anciens : « Mieux vaut mourir de faim que d’être sustenté par celui qui vous le rappelle constamment. »

Nous avions su la préserver, à travers plus d’une épreuve, de 1960 à 1991. Aujourd’hui, nul ne peut soutenir que nous sommes souverains. A la suite d’événements douloureux survenus en mars et en avril 2012, un coup d’Etat militaire suivi de la partition de notre pays, nous avons cessé d’avoir notre destin entre nos mains. Une transition nous fut imposée, de même qu’une série d’accords conclus toujours hors des limites du territoire national. C’est cette souveraineté qu’il nous faut, aujourd’hui, reconquérir pour libérer notre patrie.

Libération de  la Patrie

L’on pourrait se demander : de quoi la libérer ? La réponse du MPR est : la libérer des forces armées qui l’occupent et qui sont d’accord sur un fait : mettre fin à son unité. Le Parti insiste une la nécessaire distinction à établir entre insécurité et occupation. Il y a insécurité lorsque les forces chargées de garantir l’ordre et la sécurité des personnes n’assument pas leur mission à la satisfaction des populations. Il ya occupation lorsque l’Etat est empêché, pour une raison ou une autre, d’exercer la plénitude de son autorité sur tout ou partie du territoire national. Or, cette situation est celle que nous connaissons actuellement. Elle est si réelle que, pour les élections communales, il a été décrété que celles-ci « auraient lieu partout où cela est possible. »

Il ne faut pas se le cacher, le pays est sous occupation. A la suite de l’Opération Serval, nous avons eu l’illusion d’être sauvés du pire. Mais, de manière insidieuse, ceux qui furent chassés des de Gao, Kidal et Tombouctou, y sont retournés. Evitant les grandes agglomérations, ils se sont installés dans les alentours, s’adonnant, à intervalles réguliers, à des coups de mains contre les forces étrangères, nos forces armées et de sécurité ; mais aussi, contre les paisibles populations. Quand une organisation se manifeste par des massacres sous le nom de Front de Libération du Macina, quelle que soit son envergure, elle n’est pas à minimiser.

La Rédaction

 

 

Commentaires via Facebook :

5 COMMENTAIRES

  1. ibk est pris à la presidence rien que pour liberer kidal mais qu’est ce que nous constatons de jour en jour???
    Il a vendu kidal à la france et mnla et il creer de faux debat pour faire passer le temps en nous divertisant: EBOLA; ATTENTAT;EMBUSCADE; SANOGO;FRANCE AFRIQUE;RETOUR OU PAS DE ATT; PITITI PATATA.
    Maliens reveillons nous , des gens comme kassin ont tout fait pour nous conscientiser mais silence on dors

  2. ou sont les comments des clochardises intellectuels CouCou NeFePe et Compagnie sur un sujet si important que la souverainete
    LES CHAROGNARDS LA OU SEULEMENT LA POURITURE 🙂

  3. Choguel est conscient de notre mise sous tutelle depuis qu’il est viré du gouvernement ! IBK est un président fantoche donc !

    Choguel a dit la vérité: nous sommes sous tutelle et l’accord a été imposé au président et à son gouvernement fantoches.

    C’est par incompétence du président et de son gouvernement dont Choguel a fait parti que le Mali a été mis sous tutelle et que l’accord lui a été imposé.

    Toutes les résolutions de l’ONU étaient en faveur du Mali mais après l’élection d’IBK et le désastre de Kidal, le Mali a perdu toute crédibilité et a négocié en position de faiblesse sans aucun document préparé au préalable ni implication de l’opposition et des couches sociales sensées produire un document convaincant.

    IBK et sa clique constipés ont tout accepté par crainte de perdre leur funeste pouvoir et d’être poursuivi par la CPI suite à ses affaires mafieuses avec Tomi.

    IBK a préféré la mise sous tutelle du Mali, sa partition pour continuer à vivre dans l’opulence avec sa famille de voleurs du peu de ressources dont dispose ce qui reste du pays.

    Son chimpanzé de fils ou plutôt le têtard Karim président d’une commission stérile de défense de l’assemblée familiale est devenu milliardaire, son ivrogne de beau père président de la honte nationale continue de se saouler et de voler, lui-même et sa femme toujours en voyages de rêve très coûteux pour le budget national, ses proches collaborateurs spécialistes de surfacturations et d’imitation de signature font la pluie et le beau temps pendant que l’insécurité, la faim et la maladie cernent les maliens sincères.

    Que Dieu sauve le Mali contre les maliens en 1er et contre les autres ennemis, en 2ème.

    • Choguel et son parti qui continuent à perpétuer les idées et les pratiques du dictateur MOUSSA TRAORÉ sont les premiers responsables de la déchéance de ce pays.
      Après la victoire de MOUSSA TRAORÉ sur la bande KISSIMAN DOUNKARA ,L’ UDPM créée dans la foulée a servi d’instrument de divagations des pratiques malsaines que le mouvement démocrate,après la chute du dictateur,n’a pas su y mettre fin .Au contraire l’a ACCENTUÉ.
      L’ arrivée de AMADOU TOUMANI TOURÉ au pouvoir en 2002 a favorisé l’association des héritiers du dictateur à la gestion du pouvoir,permettant encore au système UDPM un nouveau souffle.
      Aujourd’hui,les héritiers du dictateur,aigris ,se démarquent hypocritement de la gestion des 25 dernières années de l’ ère démocratique.
      Ils justifient,ainsi,qu’ une autre politique,celle de l’ autre branche du mouvement démocratique,devait être appliquée.
      Il s’agissait de l’ éradication de toute présence des cadres mouillés dans le système UDPM dans l’ administration générale.Que l’autre branche,qui avait les leviers du pouvoir,a jugé radicale et inapplicable.

    • Rejoindre la discusibk est pris à la presidence rien que pour liberer kidal mais qu’est ce que nous constatons de jour en jour???
      Il a vendu kidal à la france et mnla et il creer de faux debat pour faire passer le temps en nous divertisant: EBOLA; ATTENTAT;EMBUSCADE; SANOGO;FRANCE AFRIQUE;RETOUR OU PAS DE ATT; PITITI PATATA.
      Maliens reveillons nous , des gens comme kassin ont tout fait pour nous conscientiser mais silence on dorssion

Comments are closed.