La place Tian’anmen en Chine est vide. En Italie le Colisée fermé. L’esplanade de la Tour Eiffel est désormais orpheline de visiteurs. La Kaaba à la Mecque, la place Saint-Pierre à Rome sont quasi désertes. Le Nasdaq est en rouge. Le S&P 500 est en chute libre. La Bourse de Shanghai bat les ailes.Pas questions d’affinités politiques ou idéologiques, les pays ferment les frontières. C’est la stratégie du repli sur soi. Les aéroports sont fermés. Les oiseaux sont redevenus maîtres des cieux.
Nous ne sommes pas dans « Star Wars », le célèbre film de science-fiction américain mais dans la triste réalité de l’humanité en ce mois de mars 2020.
Un virus est le principal coupable de ce bouleversement de cet ordre mondial savamment établi.
La taille physique de son virion varie de 60 à 140 nm (nanomètre ndlr). Celle de son génome varie d’environ 26 à 32 Kilobases, selon les scientifiques.
Il s’appelle Coronavirus. Il est désormais célèbre. Il est invisible à l’œil nu mais il est l’ennemi numéro un des puissants du monde d’aujourd’hui.
Etre miniature, il est parvenu à imposer sa dictature à l’humanité toute entière, en moins de trois mois. Qui ne parle pas de lui aujourd’hui ? Qui n’a pas peur de lui ? Il a mis le monde presque à l’arrêt.
Qu’on soit taxé d’idéaliste, tant pis !
Mais à chaque fois que l’homme s’est bombé la poitrine, à chaque fois que nous nous croyons maître du cosmos et de son contenu, de détenir la science infuse pour dompter l’univers, la nature nous a rappelé à l’ordre. Mais nous sommes malheureusement trop bien futés en considérant les manifestations de notre milieu naturel comme des évènements fortuits. Nous n’avons jamais tiré leçons du passé. Par ce qu’on croit qu’on connait. Mais il apparait à chaque fois que nous n’avons presque rien cerné de la complexité de l’environnement qui nous entoure ? Le résultat, nous sommes plus vulnérables qu’on ne le croit.
Dévons-nous prier ? Devons-nous nous confesser ? Devons-nous admettre qu’il y a un pouvoir suprême qui nous surveille et nous met en garde ? Oui.
Puisqu’à chaque fois que nous sommes effarouchés, nous levons les regards vers le ciel pour quémander l’assistance de cette force suprême. Cela parait peut-être drôle mais le détenteur « du feu et la fureur », le Président du pays le plus puissant de la planète a décrété une journée de prière contre ce petit virus. Alors, tout est peut-être vanité.
On compte plus de 10 000 morts et de 200 000 contaminés à travers le monde. Pour l’instant pas un traitement unanime ni de vaccin disponible et la chaine de contamination ne semble malheureusement pas se ralentir. Avant que les scientifiques ne sortent du laboratoire avec la panacée, sollicitons la grâce divine. Il n’y a aucune honte de se confesser et d’implorer cette nature pour clémence. Même si nos repentir sont très souvent lâches.
Harouna KONE