« Les seuls problèmes des hommes politiques, c’est de savoir qui aura le couteau, et qui aura la fourchette. Là où ils sont tous d’accord par contre c’est pour bouffer dans votre assiette ». Ces propos d’un grand célèbre écrivain et la mauvaise gestion instaurée par IBK doivent servir de leçons aux maliens pour le choix des hommes lors des prochaines élections. Les Maliens doivent faire preuve de prudence et discernement.
En effet, le discernement est la faculté d’apprécier avec justesse la réalité et les événements; c’est une disposition d’esprit qui permet de distinguer clairement la vérité de l’erreur. Le discernement inclut donc le calme, la réflexion et l’observance des lois. Il implique la bonne observation, la recherche des informations actualisées, l’analyse de ces informations et la conclusion à tirer pour sa propre gouverne. Le discernement intègre la prudence. Celle-ci est l’attitude d’esprit d’une personne qui, réfléchissant aux conséquences de ses actes, prend des dispositions pour éviter des erreurs, des malheurs possibles. C’est donc la sagesse dans la conduite de ses actes et de ses pensées. L’un des moments où le discernement et la prudence sont le plus sollicités, c’est la période électorale, en particulier à l’instant du choix de candidat. Pour un choix judicieux de candidat, il est important de se baser sur les programmes des candidats et sur les valeurs morales et éthiques intrinsèques à l’homme. Ainsi, un programme ou projet de société a de la valeur lorsqu’il tient compte fondamentalement du bien de tous, de l’évolution de tout le pays et si le candidat qui le propose est capable de le réaliser. La corruption et la distribution de biens matériels et de l’argent sont des signes qui montrent que le candidat concerné risque de ne pas travailler pour le bien de tous. L’absence de discernement et de prudence conduit à des choix qu’on regrette quelques mois après; ce qui conduit à des grèves et à la paralysie de la vie socioéconomique. L’exemple palpable, c’est l’élection d’IBK à la magistrature suprême avec plus de 77% de suffrages. L’éléphant annoncé est arrivée avec un pied cassé. La déception fut très grande pour la majorité des Maliens.
Ainsi, le discernement et la prudence invitent le citoyen malien à bien peser son choix lors des élections de 2018, à avoir l’esprit éveillé pour ne pas être victime de pratiques politiciennes.
Aliou Touré