C’est un vieux rêve que nous réalisons avec ce nouveau titre de la presse malienne, Les Echos Pu parlement. En effet, ce journal se veut être un hebdomadaire paraissant chaque vendredi et s’intéressant aux informations parlementaires, depuis l’origine des projets et propositions de lois jusqu’à leur promulgation par le Président de la République, en passant par la procédure législative.
Il s’attèlera aussi à vous faire mieux connaître votre Parlement, son fonctionnement, son histoire, ses membres et leurs collaborateurs, en bref, tous ceux qui font vivre cette représentation nationale du peule malien.
Les Echos du Parlement accordera également une attention particulière aux organisations parlementaires dont fait partie l’Assemblée nationale du Mali. Parmi celles-ci, le Comité interparlementaire de l’UEMOA, le Parlement de la CEDEAO, le Parlement Panafricain, l’Union interparlementaire, le Parlement de la francophonie, etc…
Au besoin, nous nous intéressons à ce qui se passe dans les Parlements des pays voisins, à savoir le Niger, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Burkina Faso, la Guinée, la Mauritanie et l’Algérie. Même le Palais Bourbon français et le Capitole américain, entre autres Parlements étrangers, pourront capter notre attention, lorsque l’information le demandera.
Notre cible, c’est bien l’information parlementaire, pour rendre plus visible, et surtout plus lisible, ce que nos représentants, les honorables députés, font en notre nom. Nous ferons également réagir les citoyens maliens, à travers des micros-trottoirs, pour améliorer leur compréhension et surtout connaître leur avis sur la pertinence des textes qui seront appelés à être votés. Nous ne manquerons pas non plus d’interroger des spécialistes sur le bien fondé et les justifications éventuelles des lois adoptées.
Les Echos du Parlement, tout comme l’Assemblée nationale, se veut un haut lieu de débats, un espace où la diversité politique sera invitée à s’exprimer librement. Il sera aussi la voix des sans voix, pour que triomphent la démocratie et la pluralité d’opinions au Mali.
Les colonnes de ce nouveau journal sont donc ouvertes à tous, surtout aux députés, qui pourront y exprimer toutes leurs préoccupations, notamment celles de leurs circonscriptions, parce qu’à l’Assemblée nationale «tout mandat impératif est nul».
Pour réussir ce challenge, nous comptons sur les lecteurs, les internautes et, bien sûr, les annonceurs. Nous comptons sur l’accompagnement de vous toutes et de vous tous pour favoriser l’ancrage démocratique de notre pays.
Chahana Takiou