Edito : Place à un nouveau gouvernement

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Chahana Takiou, dirpub “22 septembre”

Depuis le 12 février dernier, date de la mise en place du nouveau bureau de l’Assemblée nationale, les Maliens attendent un nouveau gouvernement, non pas parce l’équipe d’Oumar Tatam Ly a montré ses limites, mais pour le respect des principes démocratiques. Dans le système politique inventé par la Grèce, il y a 2500 ans, il y a des règles universelles que toutes les nations démocratiques doivent scrupuleusement respecter. Au nombre de celles-ci, la démission du gouvernement après les législatives, même si le Président devait reconduire la même équipe. Avec ATT, le Mali a voulu réinventer la démocratie avec le fameux consensus qui anéantissait toute velléité d’opposition. Nous avons vu les limites de ce concept, dans un système dit démocratique.

 

 

Aujourd’hui, on tarde à réagir pour la mise en place d’un nouveau gouvernement. Peut-être que cela s’appelle continuité. Mais, le principe démocratique voudrait que cela soit fait à temps et non à l’usure. On peut comprendre l’agenda du Président avec la visite de Sa Majesté, le Roi Mohamed VI du Maroc. Maintenant que l’agenda du président IBK est allégé avec la fin de cette visite et que tout est entré dans l’ordre,  place à un nouveau gouvernement.

 

 

IBK ne doit plus attendre. Il doit agir parce que l’opinion publique nationale, voire internationale, attend impatiemment la composition de la nouvelle équipe. Les cadres des départements ministériels travaillent peu, dans l’attente du nouveau gouvernement. Les ministres hésitent à s’engager dans de grands dossiers ne sachant pas le sort qui leur sera réservé.

 

 

C’est dire que l’inquiétude s’est installée dans les rangs du gouvernement, ce qui joue forcément sur le rendement des ministres. Même si certains, par contre, se démènent, comme de beaux diables, pour prouver qu’ils ont travaillé et qu’ils méritent d’être reconduits.

 

 

En clair, un nouveau gouvernement s’impose pour insuffler une nouvelle dynamique à la marche du pays, pour permettre également à cette équipe là de se présenter devant les élus de la nation avec une déclaration de politique générale (DPG) laquelle sera certainement adoptée. C’est en ce moment seulement que le gouvernement aura toute sa légitimité et le peuple saura ses intentions. Sinon, actuellement, c’est la navigation à vue, en dehors des grandes questions brûlantes, gérées personnellement par le chef de l’Etat, Ibrahim Boubacar Keïta.

 

 

Il faut alors former rapidement la nouvelle équipe pour être en phase avec son opinion publique.

 

Le suspense n’arrange rien, ne fait pas avancer les choses. Il faut un nouveau gouvernement, une nouvelle architecture gouvernementale  avec des nouvelles orientations claires,  en évitant l’émiettement de certains ministères qui, traditionnellement, vont ensemble. A propos de cette nouvelle équipe, qui sera certainement dirigée par le Premier ministre sortant, il serait bon d’élargir sa base politique et sociale. Des partis comme le CNID, le MPR, SADI et la CODEM pourraient y figurer. Parce qu’on ne vient pas dans la majorité présidentielle pour applaudir et faire le griot. On y vient pour goûter aussi la soupe même si c’est une seule cuillérée, quand d’autres en sont à plusieurs.  A IBK de faire la part des choses et le meilleur choix. Pour l’honneur du Mali et la dignité des Maliens.

 

Chahana Takiou

Commentaires via Facebook :

19 COMMENTAIRES

  1. Décidément ce journaliste n’est pas bien inspiré dans son éditorial.Il raconte l’évidence.

  2. Ce Chahana est un maudit, un vrai prostitue des medias qui veut imposer sa petite volonte au Mali, que le CNID, SADI, MPR et autres petits partis meurent demain IBK a sa majorite absolue avec l’ADEMA-PSJ, FARE et le parti islamiste. Alors Chahana vas te faire voir ailleurs, ce n’est pas du journalisme ca.

  3. Je donne parfaitement raison a CHAHANA,je sais aussi que son excellence le president IBK a un calendrier tres charger maintenant mais la formation du nouveau gouvernement ne peut pas attendre meme s’il faut qu’il reconduise l’ancienne equipe,quelque chose que je ne souhaite pas du tout,car le pays a besoin de bouger et cela lui evitera tout critique de la part de ses detracteurs qui ne font que le lorgner en longueur de journee tout faux pas de sa part.

  4. “Dans le système politique inventé par la Grèce, il y a 2500 ans, il y a des règles universelles que toutes les nations démocratiques…”
    1-“GRIOT TAKIOU, il n’y a pas de regle ABSOLU (on dit meme que generalement toute regle a une exception), surtout en democratie qui est TOUJOURS EN CONSTRUCTION ET A PARFAIRE.
    2- C’est cette notion de “chose en construction” qu’est la democratie qui donne a la tentative de l’Ancien President ATT toute sa valeur universelle. En effet, c’est aujourd’hui qu’on parle ” de consensus qui a montre ses limites”, mais souvient toi qu’a sa premiere mise en oeuvre, le Consensus a la Malienne” a ete vu comme l’un, sinon le seul remede aux ” soubressauts politiques ” en Afrique. Les “peuples (Nations Unies) en ont ete seduit. Reussie, readapter et surtout en reconstruction, cet model pouvait etre applique au Niger ou “chaque confrontationj entre le chef de l’Etat et le President de l’Assemblee amene quelques fois au coup de force. La notion de consensus a besoin d’etre adopte parce qu’il faurt donner aux partis politiques en Afrique de “se former et de former les citoyens. Sans cela, le citoyen ne se sent pas concerne et nos elections se feront toujours avec des taux de participation ridicule. Car a part les partis datant des independances, il N’Y PAS DE VRAI PARTI POLITIQUE en Afrique.
    Adopte par les maliens , ce concept pouvait etre notre “apport” a la “Democratie Universelle”. Au lieu de cela, comme avec tout ce qui est “fabrique chez nous et par nous meme”, on jette la notion de consensus et regardons son concepteur, comme “rebus social”.
    LE CONCEPT “CONSENSUS” NE PEUT ETRE MAUVAIS, C’EST L’APPLICATION QU’ON EN FAIT QUI PEUT ETRE MAUVAIS- AU MALI, IL FALLAIT SEULEMENT LE PENSER L’AMELIORER POUR ENSUITE LE ‘PARFAIRE”.

  5. D’habitude, Djeliba Takyou est spécialisé dans l’agression verbale et les accusations contre les adversaires d’IBK ainsi que le soutien aveugle à son clan.
    Aujourd’hui, Djeliba Takyou n’a pas pris la guitare pour chanter les louanges de son faux dieu IBK. Il ne lui a fait que des suggestions sans manquer de marquer sa fidélité en envoyant une épine à ATT devenu le pire cauchemar d’IBK et de son clan.

    Bravo Djélikè Chahana.
    On ne naît plus griot, on le devient par intérêt.

    • decidement les maliens me font peur
      que deviendra le mali sans vous
      pensez vous qu’ en restant partisanaveugle vous forgerez le mali de demain qui fera honneur à vos enfants
      s’il vous plait, l’interet egoiste fragilise l’individu et le le detruit, or le mali a besoin de vous tous

      la verité est devant nous, à chacun de nous de la chercher et d’accepter de la voir en fece

      Attention, priere de penser au mali pour que soient firs nos enfants

  6. Chahana l’impulsif, au moins aujourd’hui tu accouches un articles pas tout à fait guerrier!
    Mais, nous ne sommes pas grecs aussi.
    En plus, le régime d’ATT avec son héritage n’est pas tout mauvais.

  7. Que ceux qui veulent entrer au gouvernement, dans le seul but de “goutter a la soupe”, comme le dit le journaliste, comprennent une chose!
    Le Mali, n’est pas une tasse de soupe!
    Etre ministre est un honneur!
    Et cela demande des sacrifices!
    Ceux qui veulent faire fortune, n’ont qu’à aller dans le secteur privé!
    On entre au gouvernement dans le seul but de servir son pays!
    On n’oblige personne!

  8. M. CHachana, dit moi tu es de quel ethnie de ce pays? tu na pas honte? le journal qui a publié l’article a donné ces preuves!!! sur le contrat d’armement!!! ou sont tes preuves? ceux que tu ignores après IBK, ces toujours le Mali qui continue. Ont ma dit que tu es un enfant né hors…… je commence a croire. tu dit c’est IBK de faire la part des chose hors que tu la déjà fait car je ne vois pas l’ADEMA ni URD dans ta nouvelle liste du gouvernement.

  9. M. CHachana, dit moi tu es de quel ethnie de ce pays? tu na pas honte? le journal qui a publié l’article a donné ces preuves!!! ou sont tes preuves? ceux que tu ignores après IBK, ces toujours le Mali qui continue. Ont ma dit que tu es un enfant né hors…… je commence a croire.

  10. Excellente analyse monsieur Kassen.
    Finalement le malien ne va vivre que sur ce qui arrivera à l’autre.
    Travaillons,Travaillons,Travaillons

  11. Pourquoi nos journalistes sont-ils si attachés à la démission du gouvernement ?

    Cette démission n’est pas une exigence constitutionnelle.

    Mais il est seulement d’usage de remanier le gouvernement après les élections législatives mais pas une obligation constitutionnelle car nous ne sommes pas en régime politique parlementaire.

    Par contre faire une déclaration de politique générale est une obligation constitutionnelle.

    Mais curieusement la presse malienne n’exige pas une déclaration de politique générale du gouvernement.

    Tout ce qui intéresse apparemment les maliens c’est:
    “Qui sera nommé ministre et sera viré du gouvernement”?

    Cela montre soit la mauvaise compréhension des enjeux du pays soit une mauvaise fois manifeste de certains maliens dans la conduite des affaires publiques .

    Aujourd’hui le Mali a beaucoup de problèmes et beaucoup d’ennemis en même temps.

    Donc il faut, tendez bien l’oreille parce que je ne donne pas toujours des conseils:

    1. Savoir ce que nous voulons: Unité des forces du pays et avancement vers un progrès durable.

    Cela veut dire quoi?

    -Avoir des objectifs (projet de société ou programme de développement)

    -Avoir des missions clairement confiées à des gens compétents (c’est à dire connaître le métier et être disponible pour le faire bien et à temps).

    -Avoir l’adhésion de tous (sinon de la majorité de la population) pour aider ces gens compétents à atteindre les objectifs fixés.

    Donc le problème n’est ni Oumar Tatam Ly ni son gouvernement.

    Le problème c’est qu’est ce qu’on veut faire et comment nous allons le faire et avec qui?

    2. Faire bloc contre les ennemis de la nations ( les rebelles et leurs soutiens mais aussi les corrompus et les vendus).

    Mais attention pas de suppositions et de spéculations stériles ou d’affirmations gratuites.

    Il faut des preuves irréfutables pour écrouer quelqu’un qui enfreint la loi.

    Donc pas de “ils ont dit”!

    Ce n’est que dans l’union et dans l’application stricte de la loi qu’on aura la force et la puissance nécessaire pour atteindre nos objectifs.

    SANS CELA MÊME SI ON RENOUVELLE 100 FOIS LE GOUVERNEMENT ON N’IRA NULLE PART CAR LES NOUVEAUX MINISTRES VONT VENIR SE REMPLIR LA POCHE AVANT QU’ON LES REMERCIE.

    “AND I DON’T TELL NO LIE”!

    • Monsieur le journaliste a raison il faut faire ce remaniement pour que les choses bougent. Toutes les decisions que IBK doit signees sont bloquees il ne fait que voyage. L’UNTM attend la vraie face qu gouvernement pour le protocole d’accord, les reformes de l’armees sont deja mises en place mais on attend la decision du conseil de ministre qui est meme irregulier. Ce IBK commence a nous decevoir.

  12. Vraiment nous avons autres choses à faire quoi.
    Le changement de gouvernement attendu n’est pas une raison pour bloquer quoi que ce soit.
    Médiocre journaliste.

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