1er juillet 2013, c’est à cette date précise que nous lancions le journal Le pays. A l’époque hebdomadaire (paraissant tous les lundis), nous apportions notre pierre à la construction de l’édifice qui nous est tous commun : le Mali, à travers nos plumes. Janvier 2016, nous changions de périodicité. Le Pays devient bihebdomadaire (paraissant les lundis et jeudis). Les difficultés étaient énormes. Notre ligne éditoriale ne faisant pas l’affaire du régime, nous avions été victimes de beaucoup de coups malsains dans l’unique optique de nous asphyxier financièrement. Pas de contrats, pas d’insertions publicitaires… nous sommes devenus des jeunes ‘’porte malheur’’ auxquels il faudrait s’éloigner. Des cadres n’hésitaient pas à nous le dire à visage découvert. Ils nous confirmaient aussi qu’ils aiment notre courage, notre détermination, notre façon de dire tout haut les choses telles qu’elles se présentent et se manifestent. Mais qu’ils ne peuvent pas nous soutenir car s’ils le font, ils se verront virés de leurs postes le lendemain. Une instruction venant du haut sommet de l’Etat ? On n’en sait pas trop, mais nombreux sont-ils, cadres du RPM et des partis membres de la convention de la majorité présidentielle, à nous dire « fistons, l’Etat est plus fort que tout le monde. Vous avez intérêt à changer de ligne ou mettre de l’eau dans votre vin ».
Malgré ces pressions, nous avions maintenu le cap avec toutes les difficultés financières du monde. Cette conviction de défendre la vérité au bénéfice du Mali, nous l’exerçons jusqu’à preuve du contraire sans état d’âme. Les réalités sur le terrain sont claires. Tout le monde est unanime : ça ne va pas et le Mali va tout droit dans le mur. Un constat que nous annoncions il y a 5 ans.
Nous venons de nous confier un autre défi. C’est le Quotidien. Et il commence avec ce numéro N°275 que vous détenez entre vos mains.
Alors rendez-vous tous les jours (du lundi au vendredi) chez votre marchand de journaux.
Boubacar Yalkoué
Bonne année et chance au journal «LE PAYS» après ce pari audacieux. Quant on se fait une idée de combien de Maliens savent lire un journal et parmi eux combien ont le temps, l’envi et le moyens de l’acheter et le lire chaque jour, on s’aperçoit que le pari n’est pas mince.
Sur quoi il n’y a pas de doute est la qualité du journal car pour passer de 2 à 5 exemplaires par semaine il faut que la demande se fasse présentir auprès des lecteurs…..
Le journal le “PAYS”, comme son nom l’indique veille a preserver la bonne gouvernance, critique, fait des suggestions aux pouvoirs publics, malheureusement pour la preservation des interets sordides , ces memes giuvernants sont les pires ennemis du journal qui les empeche de sucer le sang du pays. Faites votre travail Monsieur le Directeur de publication. La victoire des patriotes sur les assassins du pays n’est qu’une question de jours. Un jour ces despotes trouveront devant eux le pays debout comme un seul homme. Malheur a ceux qui sucent le sang du peuple.
Merci M. le Directeur de publication du journal le Pays. M. YALCOUE , ceux qui ont peur d’être viré ou relevé de leur poste, sont des médiocres , mieux que tout ça , ils ont peur des hommes mais pas de Dieu. Le regime d’IBK est le plus mauvais que notre pays est connu. Il faut le dire meme le vol a été institutionnalisé sous IBK, en témoigne les surfacturations et autres scandales financiers qui nous meme pas connus d’ouverture d’enquête a fortiori poursuivre les présumés auteurs. Ils sont relevés de leur ancien poste et nommé quelques mois voir quelques jours à un autre poste plus juteux. Le cas de M. Moustapha Ben Barka , relevé de son poste de Ministre pour faute grave (Affaire avion presidentiel), il est aussitôt nommé Secretaire General Adjoijt de la Présidence avec rang de Ministre. On s’en fout du peuple ! Qu’il crève de faim et de soif. Cet homme devrait se trouver à la maison centrale d’Arret de Bamako coura, mais non ! Aujourd’hui il a plus d’avantage que lorsqu’il était Ministre. Que dire du cas des éléments de la CMA, après avoir tue des innocents , ils sont pris en charge par l’Etat au nom de l’accord pour la paix et la réconciliation . Comment voulez-vous que la paix revient . Les tueurs sont reconpenses, les victimes ignores par le regime. C’est cela le Mali sous IBK. Meme si le regime en place cree des problemes a votre journal “le pays”, la voie empruntee est noble, il ne sera pas eternel, dans quelques mois IBK appartiendra a l’histoire. Que Dieu l’eternel veille sur notre journal le pays, aussi sur le Mali .
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