Edito : Ouf! Révision constitutionnelle quand tu nous relâche!

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À peu près 70 jours d’horloges pour le bras de fer historique entre dirigeants, opposants, société civile et activistes qui a failli tourner au vinaigre, ne serait ce l’esprit de responsabilité ayant tracé la voie à un recul salutaire pour notre démocratie! Nous saluons vivement de la part de son Excellence Ibrahim Boubacar Keita cet acte responsabilité digne de tout patriote aussi bien que la Plate forme du non pour avoir eu un terrain d’entente suite à l’intervention des autorités coutumières et religieuses. Après que tant d’encres et de salives aient coulées pour dissuader les partis protagonistes afin d’éviter un virage chaotique des marches et contre marches ayant tenu le pays sur un brasier effervescent en plus de la poudrière de Kidal, les biceps se sont finalement dégonflés, laissant tomber finalement les rideaux le vendredi 18 Août avec un sursis du projet de la Révision Constitutionnelle. Le président qui a esquissé les premier pas de danse vers le dialogue s’est adressé  à  la nation en ces termes : “Je regrette les excès de langage et de comportement” qui menaçaient “d’ébranler la cohésion nationale”, a affirmé le président.

Le projet de révision avait fait l’objet de vives contestations principalement à Bamako où des milliers de personnes ont manifesté à de nombreuses reprises. “Il me revient de prendre les dispositions pour engager un dialogue inclusif et dépassionné”, a promis  le président dans un discours appelant la nation à œuvrer au maintien de la cohésion sociale.

Une première fois dans l’histoire du Mali démocratique, qu’un chef d’Etat opte pour le dialogue avec le  peuple afin d’éviter le pire.  Un geste qui a manqué à GMT en 1991,  malgré les multiples interventions des autorités coutumières et religieuses en son temps. C’est Une Victoire écrasante du malien sur le Néo colonialiste qui s’attendait sûrement à une autre tournure  à sa satisfaction. C’est aussi un grand pas vers une vraie démocratie, la maturité d’esprit en éclosion et un geste noble  à saluer. Espérons que nos futurs dirigeants aussi bien que tous les acteurs de la démocratie en tireront des leçons vers une fuite en avant pour un Mali émergent. Maintenant que nous avons franchi le seuil de compréhension pour contourner les divergences vers une vraie démocratie , une indépendance totale  de notre patrie, tournons vers le nord  pour prendre la direction de notre  Armée en remerciant gentiment nos soit disants amis. Soyons des bâtisseurs de notre pays en mettant la patrie avant tout et non des destructeurs pour satisfaire nos intérêts personnels car, encore une fois, nul ne viendra construire ce pays pour nous et tout acte que nous posons rentrera dans l’histoire de notre pays.,

Traore Henriette SAMAKE

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5 COMMENTAIRES

  1. Construisons notre pays. Oui, mais il nous manque un leader. Il y’a quatre ans les maliens ont eu confiance en IBK pour sauver le Mali mais il nous tous trahit. Aujourd’hui IBK est loin des maliens mais proche de nos ennemis.

  2. Je ne suis ni du oui ni du non mais il faut dire les choses par leur nom. IBK a eu peur, il a cédé. Le camp du non a gagné. Ce que IBK a gagné c’est son trône. Par ce qu’il était à deux doigts de le perdre.
    morale de l’histoire …l’autorité de l’État n’est pas pour demain au Mali. La réalité aujourd’hui est que IBK ne peut pas toucher à Ras Bath. Son autorité ne s’applique ni à Ras Bath ni à Haidara.

  3. Madame, vous deviez tout simplement dire que: tout ce qui avait oublié le peuple malien, ils l’ont appris à leur dépend. En 1991, nous avons terrassé le régime corrompu, dictatorial de Moussa Traoré comme un éléphant dans un champ de manioc, sans crier gare. Nous n’avons pas besoin du soutien de quiconque, encore moins la communauté internationale, ni en 1991, ni en 2017. On a tellement massacré son pouvoir, qu’il s’est transformé en …… IBK nous connais bien! En 1995-1996 nous l’avons pourtant indiqué qui nous sommes, notre vrai visage, mais comme il avait gagné la bataille, il nous a oublié. La principale raison de notre défaite de 1995 était notre immaturité. En 2017, nous sommes matures, nous le terrassons sans ménagement, sans pitié même si entre temps, il a eu plus de pouvoir. Mais attention, an te son ! J’avoue qu’il s’en est bien sortie (rire…). Nous l’attendions, c’est fait! Ses amis et ses “buveurs de sauces” le consolent avec des mots doux comme: aucun camp n’a gagné, nous félicitons Excellence Monsieur le président pour votre …….. Ils n’ont qu’à continuer, ce qu’ils ne savent pas IBK n’est pas dupe, il est plus intelligent que eux tous réunis.

  4. toujours des analyses pertinentes de la part de cette esclave, notre esclave ! Bravo madame pour votre engagement dans la reconstruction de la patrie, du courage

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