Les numérologues n’annoncent jamais sous des bons auspices les années se terminant par un chiffre impair. Et les Maliens en ont vécu l’expérience durant cette année 2013 qui s’achève, tristement.
Sans faire état d’un pessimisme aggravé, il suffit de s’en rendre compte que c’est durant cette année finissante que Nelson Mandela est parti, que Moussa Konaté, Youssouf Tata Cissé, Mamadou Kaba… sont partis. Que les eaux de Konnan ont englouti plus de soixante dix âmes. Que le typhon Hyenne aux Philippines a occasionné la perte en vie humaine des dizaines de milliers de personnes. Rien qu’avec ces exemples de disparition des grands hommes et des sinistres aux innombrables conséquences, on peut dire que 2013 ne mérite pas d’être revécue.
Cependant, ces pages sombres de 2013 ne doivent pas nous faire perdre la raison. Et reconnaitre que durant cette année 2013, de nombreuses autres, glorieuses ont été tournées.
Dans ce chapitre, celle qui a marqué tous les esprits dans notre pays est l’intervention avec promptitude de la force serval contre les djihadistes, les islamistes et les narcotrafiquants de tout acabit. C’était le 11 janvier.
Une autre, que les Maliens ne sont pas prêts à oublier, le scrutin du 11 Août. Deuxième tour de l’élection présidentielle remportée par Ibrahim Boubacar Kéita, félicité deux jours après par son challenger, Soumaila Cissé.
Cet homme avait fasciné auparavant tous les Maliens, mais peu de gens croyaient à son destin présidentiel. Trop de barrières « embûchaient » son chemin tracé. Mais des péripéties comme, tombées du ciel ont dégagé sa voie pour Koulouba. Le 04 septembre, il prend le pouvoir des mains d’un autre inopiné du destin, Prof. Dioncounda Traoré.
Après trois bons mois de gestion au pouvoir, IBK avec son peuple éteindront les lampions de cette année 2013 avec la certitude d’allumer la lumière d’une nouvelle année. Qui éclaira à coup sûr, les sentiers battus d’un nouvel Etat. L’Etat où la justice fera sa justice. L’Etat ou le pouvoir ne sera plus dans un seul couloir.
L’Etat où le peuple, après moult hésitations et tâtonnements, va finalement décider de s’engager à voir grand dans l’immensité du possible.
Le possible qui donne une chance égale à tous dans la quête du mieux vivre.
Vivre, pas comme le fils du président, mais dans les mêmes conditions de citoyenneté.
Afin que tous les Maliens, de l’intérieur comme de la diaspora lancent un nouveau souffle : Ouf ! Que l’année 2013 soit partie.
Moustapha Diawara
Que nous reserve 2014?Sera t-elle plus meilleure pour le citoyen lambda?Un réalisme modeste me permet de soutenir que ce ne sera ni plus ni moins qu’une année de déception,de frustration et d’accentuation de la souffrance pour le “bas peuple.” Wait and see!
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