Edito : Non, Rasta n’est pas libre !

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Cela est bien  une triste réalité. Le chroniqueur censuré par le Procureur puis mis sous contrôle judiciaire, peu après, a choqué plus d’un. Pas non seulement les membres de sa corporation (la presse), ses fans (auditeurs), mais même au niveau de la famille judiciaire son interpellation est diversement appréciée.  Nombreux sont-ils à avancer la maladresse dans l’acte qui d’ailleurs a été qualifié autrement qu’un délit de presse. C’est bel et bien le cas. Ras est animateur, chroniqueur et son émission se fait à travers un support des médias qu’est la radio.

La justice, par l’intermédiaire,   du Chef de l’Etat a compris la nécessité et l’urgence d’ailleurs de ramener Rasta chez lui et le placer sous contrôle judiciaire.  Cela est bien loin d’être une victoire comme ses fans le pensent aujourd’hui. Les conditions d’une telle décision sont floues. Rasta est interdit d’animer son émission pendant un certain temps et il ne fait rien sans en avoir avisé le juge en charge de son dossier qui l’autorise. Peut-on parler alors de liberté en ce moment ? Non !

Il aurait été rationnel, du moment où les raisons de son interpellations sont partielles, de trouver des conditions moins fâcheuses de sa libération qu’au lieu de l’interdire l’exercice de son métier. Si c’est pour les injures comme relayé, par son avocat Maître Touré,  alors au lieu de l’interpeller  et ouvrir une enquête judiciaire pourquoi ne pas l’avertir ou même demander l’arrêt, via les associations faitières de la presse (telles que la Haute autorité de la Communication, l’URTEL ect.),  des propos jugés ‘’injurieux’’ et le laisser poursuivre son émission.

Le problème se trouve à un autre niveau. Rasta, par cette décision de justice, vient d’être muselé tout simplement par qu’il étalait des actes malsains émanant de certains de nos responsables politiques, religieux, commerçants etc.

Comme l’a si bien dit un de ses avocats, Maitre Siriki Zana Koné, nous devons interroger l’histoire. Toutes les personnes qui ont tenté d’éclairer sont tombées.

Non, Rasta n’est pas libre et cela est le début d’une véritable menace pour la liberté d’expression. Aux autorités de faire un clin d’œil à l’histoire récente de ce pays. Je veux dire l’avènement de la Démocratie.

Boubacar Yalkoué

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10 COMMENTAIRES

  1. Jeune “Dogon” et cousin, peut-on parler réellement de liberté d’expression dans ton pays en ce moment ? Dis-non comme tu viens de l’évoquer dans ton paper. Alors, ton rasta va rejoindre le cercle de ces innombrables personnes muselées dans ce pays pour avoir dénoncé, refusé ou éclairé l’opinion publique Malienne. Mais, cette liberté acquise depuis le 26 mars, sera un jour, totale.

  2. c la prison c ca ce ministre farfelu a tout dit il n est libre de rien si ce n est pas la prison c quoi

  3. Accepter être muselé à être enfermé la voie d’un lache est vite choisi. N’est pas Mandela qui le veut

  4. C’est bien comme le Mali n’as besoin de çà en moment, je ne sais pas comment les gens réfléchisse au lié de chercher une solution aux problèmes du nord on casse ici à Bamako hors que la France entrain de voler nos sous sol dans région de Kidal.

    Que Dieu le Mali

  5. La vérité n’as pas été dite sur les conditions dans lesquelles nous avons pris la démocratie.
    Voilà la cause de notre mal.

  6. Attention, attention et attention, un autre mouvement risque de prendre une ampleur exponentielle et ce jour là, le mouvement sera soutenu par les badauds et les déguerpis de la ville de Bamako. Trouvez rapidement une issue responsable à ce dossier pour le bonheur du peuple malien. Qu’Allah le tout puissant aide et protège notre très cher pays au bord du précipice.
    NB: Actuellement, il suffit d’une petite étincelles pour provoquer un incendie populaire qui n’honore personne.

    • Que de fautes de syntaxe dans un texte aussi court…nullité tant de la forme que du fond…
      Pauvre presse malienne…pauvre “dirpub” qui écrit avec ses pieds…

  7. Je valide tout ce que tu dis mon frère. En tout cas tout ce que j’ai pu faire comme, c’est que les autorités ont intérêt d’accélérer le dossier de RAS BATH avant que sa corporation ne comprenne que leur fans n’est pas libre quant on regarde les conditions de sa libération. Sinon…. un autre grand mouvement serait en cour.

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