Le président de la Transition, Bah N’Daw, a nommé, ce jeudi 25 février 2021, Mohamed Salia Touré, ministre de l’Emploi et de la Formation Professionnelle, au poste de Porte-parole du Gouvernement. Dans la foulée de la publication officielle de sa décision de nomination, M. Touré a réagi dans sa page Facebook : « Je tiens, avec respect, considération et fierté, à exprimer ma profonde gratitude au Président de la Transition et au Premier Ministre, Chef du Gouvernement, de m’avoir confié cette nouvelle et importante mission au service de l’État, mission d’engagement pour la légalité, la fraternité républicaine des valeurs de solidarité, de citoyenneté dans un pays plus juste et réconcilié où la parole de l’Etat arrive à tous nos concitoyens, mission de porte-voix de la République au service du Peuple ».
Ces propos de Mohamed Salia Touré correspondent clairement à un serment d’allégeance aux autorités exécutives de la Transition. Mais issu des rangs de la CMAS, le jeune ministre demeure aussi, jusqu’à preuve du contraire, l’un des principaux lieutenants de l’Imam Dicko, son mentor et Guide politico-spirituel. Alors que ce dernier a publié, il y a tout juste quelques semaines, un manifeste dans lequel il fustige sans ménagement l’ensemble des autorités de la Transition. Comment le nouveau Porte-parole va-t-il pouvoir continuer à servir à la fois le Gouvernement et son mentor qui, à par son manifeste et ses différentes sorties médiatiques, ne cessent de critiquer les Autorités de la Transition ?
Mohamed Salia Touré, bien qu’étant un novice primaire dans la gestion des Affaires publiques, n’ignore certainement pas la complexité des missions à lui confiées. C’est un homme rusé et des réseaux. Il sait que le contexte sociopolitique est extrêmement délicat mais il est dorénavant l’interface entre le Gouvernement de Transition et ses compatriotes. Sa tâche essentielle sera donc de les convaincre constamment de la volonté de l’exécutif transitoire d’avoir « une République refondée et un État restauré qui assure et rassure ».
Mais, compte tenu du désespoir grandissant de ses compatriotes, Mohamed Salia Touré doit le plutôt possible les rassurer d’abord de sa propre appartenance politique. Car, il ne pourrait réussir les missions à lui confiées en restant dans l’ambivalence. D’autant que si à prime à bord sa nomination comme Porte-parole du Gouvernement peut être perçue comme une simple promotion du jeune ministre, toutefois, elle n’en demeure pas moins intrigante pour de nombreux observateurs de la scène politique malienne ainsi que pour le citoyen lambda avisé.
Plus que jamais, ces derniers se perdent en conjecture et s’interrogent : Comment le jeune ministre pourra porter la voix du Gouvernement de Transition alors que son mentor l’ a déjà décrié publiquement? Est-il, une fois son objectif de ministre atteint, devenu un transfuge qui débarque du navire CMAS ? Sinon, seraient-ils alors de simples manœuvres de diversion des maliens, le manifeste publié par l’Imam Dicko et ses dernières sorties médiatiques ?
Gaoussou Madani Traoré
LAISSONS LE JEUNE MINISTRE TOURE APPRENDRE A ETRE PORTE PAROLE. AU LIEU D’ETRE PORTE PAROLE D’UN HOMME, MIEUX VAUT ETRE PORTE PAROLE D’UN GOUVERNEMENT ICI ON PARLE DU MALI.
MALHEUR A CEUX QUI VOUDRONT LUI JETER LES EPINES AUX PIEDS
VIVE LA TRANSITION
VIVE LE MALI PLURIEL
C’est quand ce jeune MOHAMED SALIA TOURÉ est apparu sur la liste du gouvernement que s’est confirmé toutes les rumeurs sur l’attitude perverse de MAHMOUD DICKO.
ON SOUPÇONNAIT,DÈS LES PREMIERS JOURS DU COUP D’ÉTAT,MAHMOUD DICKO DE TRAVAILLER POUR SON COMPTE EN ÉCARTANT LE M5-RFP.
Qu’il soit nommé porte parole,c’est pour répondre à l’offensive que s’apprête à activer le M5-RFP.
Le manifeste a produit des résultats pour L’IMAM POLITICIEN.
Il a permis de montrer à BA NDAW qu’il n’est pas considéré à la hauteur de son poids politique.
Avant cette nomination,un très prôche,celui qui a osé démentir les propos de CHEICK OUMAR SISSOKO sur la trahison de L’AUTORITÉ POLITIQUE,a été nommé dans le cabinet du premier ministre dans la semaine de la publication du manifeste.
ON PEUT DIRE MAINTENANT QUE LE MANIFESTE A ÉTÉ PLUS UN OUTIL D’AVERTISSEMENT QUE DE RUPTURE.
BA NDAW a compris le message.
Il est entrain de reprendre les mêmes erreurs qu’ IBK quand ce dernier s’est débarrassé de SOUMEYLOU BOUBEYE MAIGA croyant sauver son régime par son alliance avec MAHMOUD DICKO.
Il n’y a pas de doute que MAHMOUD DICKO a décidé d’être une force politique,non un médiateur entre les hommes politiques.
Il le fait dans la plus grande discrétion pour éviter d’être la cible des hommes politiques.
Il l’était quand il était PRÉSIDENT DU HAUT CONSEIL ISLAMIQUE,mais les compétiteurs ont naïvement crû qu’il n’est pas de la partie alors qu’il avait déjà transformé la structure musulmane en un appareil de campagne qui est représentée sur tout le territoire national.
IBK s’est collé à lui.
C’est pourquoi il dit,à jusre titre,que sans lui IBK ne serait jamais PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE puisqu’il était aussi prôche du pushiste SANOGO.
IL VEUT REBELLOTER EN 2022.
Mais il ne peut plus se cacher.
Les acteurs politiques savent maintenant qu’il est de la partie contrairement en 2013.
IL FAIT PARTIE DES COMPÉTITEURS,MÊME S’IL N’EST PAS CANDIDAT.
Comme en 2013,il espère convaincre les militaires à soutenir son CANDIDAT pour les élections présidentielles.
C’est là on comprend que MAHMOUD DICKO n’a jamais été dans la démarche de REFONDATION DE L’ÉTAT revendiquée par le M5-RFP.
Des milliers de personnes sont sorties pour le MALI KOURA,mais celui censé incarné L’AUTORITÉ MORALE pense à remplacer IBK par un autre homme de confiance.
LA SOUVERAINETÉ DU PEUPLE N’EST PAS SA PRÉOCCUPATION.
Il profite de la démocratie sans être un démocrate.
Il doit être combattu par tout démocrate
En trahissant les animateurs du M5-RFP,c’est le peuple que MAHMOUD DICKO a trahi.
LE M5-RFP,C’EST LUTTER POUR DONNER LA POSSIBILITÉ AU PEUPLE D’ÉLIRE OU DE SANCTIONNER LES ÉLUS.
C’est en finir avec les avantages tacitement accordés au président sortant.
Quand on décide de lutter contre les aspirations du peuple,c’est l’humiliation qu’on reçoit comme récompense.
MAHMOUD DICKO va amèrement regretter de s’être mêler dans la compétition politique.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
𝒫ℒ𝕌$ de 3 $𝕀€∁ℒ€$ de ℜ𝔄Ŧℂ𝔄𝕀ℒℒ⊗∁∁𝕀𝓓€ℕŦ𝔄ℒ€$, il ℱ𝔄𝕌Ŧ que ça ∁€$$€ !
𝔄$$€Z de ces 𝕌$𝔄 ces descedants de $Q𝕌𝔄ŦŦ⋃ℜ⊗𝒫É€ℕ$ qui veulent se faire ℂ𝔄ℒ𝕀ℱ€ à la place du Kℍ𝔄ℒ𝕀ℱ€
son mentor est une personne hybride et puis l’etat est au dessus de ce politico islamiste a plusieurs faces mr touré le sais très bien
Comments are closed.