Devenu le sanctuaire des terroristes, le Mali est sous une poudrière. Les populations qui ne dorment que d’un œil, vivent la peur dans le vendre à cause de l’insécurité grandissante et quotidienne qui s’est généralisée dans le pays. Du Nord au Sud en passant par le Centre, il ne se passe un jour où les forces du mal ni foi ni loi ne tuent. La terreur et la désolation sont devenues leur sport favori au centre et au septentrion malien.
Face à la gravité de la situation où c’est l’existence même du Mali qui se trouve menacée ; il est absolument nécessaire de faire collaborer les mouvements armés et les forces gouvernementales maliennes dans la lutte contre le terrorisme.
C’est ce qu’a compris d’ailleurs le Premier ministre, SoumeylouBoubèyeMaïga qui était en visite le week-end dernier dans la Venise malienne, Mopti, devenue fréquemment la proie des attaques terroristes. Dans un langage clair, il a indiqué que l’Exécutif a décidé de créer des cadres de dialogue avec tous les groupes, tous les citoyens qui renoncent à la violence. Le patron de la Primature a promis de faire tout pour récupérer tous ceux qui sont récupérables et combattre ceux qui devront être combattu. Donc est venu le moment de choisir son camp. Et tous ceux qui ont des informations sur les terroristes, c’est le moment de les donner. M.Maiga a juré la main sur le cœur qu’il procédera à la libération de tous ce qui sont libérables.
De plus la collaboration des groupés armés avec les FAMAS, il est essentiel de mener une véritable politique de déradicalisation en s’attaquant au problème chronique du chômage des jeunes. Une amélioration des conditions de vie des Maliens freinerait considérablement le recrutement de nouveaux soldats dans les rangs des djihadistes. Dans ce processus de stabilisation, il est important de s’assurer que les femmes participent pleinement et de façon égale avec les hommes pour redresser le Mali.
Aliou Touré
Comments are closed.