Edito : Le mandat d’IBK hypothèque par l’amateurisme de son entourage

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La légitimité populaire, parlons-en ! Une démocratie forte, c’est un parlement respecté. Une défiance contre sa propre majorité, rogne la confiance de ses électeurs, érode leur engagement et finit par anéantir la légitimité dont on se plaît à se prévaloir légitimement. Le Président de la République a le droit de nommer qui il veut au poste de Premier Ministre, mais pas à l’insu de sa majorité et au mépris de la Représentation nationale et populaire, au risque d’installer inutilement la confusion et la suspicion dans le cœur du  peuple qui reste seul souverain. Car on ne comprendrait pas que le Président de la République continue à se prévaloir de la qualité de républicain, s’il se croit en droit d’ignorer totalement la réalité majoritaire qui doit pourtant porter, diffuser largement et partager  son projet  présidentiel avec les populations.

 

 

Le Président de la République ne peut pas, non plus, se prévaloir des qualités d’organisation et de méthode au moment où l’espace présidentiel  donne l’image d’un indescriptible bazar où la cacophonie se le dispute avec les petites querelles, du fait d’un secrétariat général caractérisé par un amateurisme et un archaïsme extraordinaires. Personne ne demande au Président de la République d’être omnipotent ou omniscient; ces attributs ne sont heureusement que ceux de Dieu,  même si certains parmi ses collaborateurs éprouvent un malin plaisir à se prosterner  devant lui, juste pour entrer dans ses grâces nécessairement éphémères. Nous ne demandons pas, non plus, au Président d’être un presdigitateur auquel on demanderait de marcher sur le fleuve, au point qu’il croit devoir sortir de son chapeau, des décisions extraordinaires qui impressionneraient son monde qui, surpris et bluffé, finira par désespérer, s’il ne tombe pas dans les bras de l’adversaire. Non, rien de tout cela; nous demandons juste au Président de mériter la confiance légitime des populations maliennes qui l’ont largement élu afin qu’il réalise, entre autres objectifs pressants, la normalisation de la situation du Mali pour donner un coup d’accélérateur au processus de désengagement de l’ONU (MINUSMA) dont le programme d’assistanat  ne doit pas avoir vocation à s’éterniser. Ce résultat ne sera atteint ni par la colère, ni par des états d’âme, ni par le mépris injustifié, encore moins par un angélisme gratuit, mais par un travail minutieux et cohérent de la part de ressources humaines expertes qui s’activent obstinément avec rigueur, compétence et professionnalisme, sous la direction éclairée d’un Président de la République qui cesse d’être maître de tout, expert en tout et, en définitive, responsable de rien. La paix se construira avec ce genre d’exigences sans lesquelles le Mali continuera à être un pays anormal, avec une souveraineté hypothéquée, devant vivre pour  longtemps encore sous la surveillance onusienne et française, même si cela est agaçant pour le Président de la République, qui devra s’accommoder, malgré lui, d’une telle situation peu enviable.      On est à mesure de conclure que le mandat du Président IBK est hypothéqué par l’amateurisme de son entourage.

 

Aliou Badara Diarra

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Alors, au lieu de laisser ces trucs partisans nous entraver le chemin, qu’on laisse de côté nos sensibilités politiques et qu’on utilise notre bon sens. Il est temps qu’on se retrouve autour des problèmes de cette nation. Le peuple est fatigué. Ils sont fatigués. Ce n’est pas la politique qui les nourrit. Moi, je pense que vous les médias, vous avez un rôle à jouer. Aider les politiciens et nous qui sommes des gens de la communauté qui ne sont pas des politiciens de carrière et qui font de la politique au sens étymologique du terme. Vous pouvez nous aider à cultiver cette notion de nation.

  2. « IBK est là, si Dieu le veut, pour au minimum quatre ans et demi encore. A vouloir le déstabiliser, vous risquez de vous épuiser. IBK est imperturbable. Et il connait mieux que vous la musique », fin de citation.
    « IBK est là, si Dieu le veut, pour au minimum quatre ans et demi encore. A vouloir le déstabiliser, vous risquez de vous épuiser. IBK est imperturbable. Et il connait mieux que vous la musique », fin de citation.
    « IBK est là, si Dieu le veut, pour au minimum quatre ans et demi encore. A vouloir le déstabiliser, vous risquez de vous épuiser. IBK est imperturbable. Et il connait mieux que vous la musique », fin de citation.

  3. MoussaMara2: Bonjour les amis. Je vous informe que ni le FMI ni qui que ce soit na demande que lavion de la Republique du Mali soit vendu

  4. « Le message que j’ai pour mes concitoyens est très simple. Je leur dirai reprenons le goût du travail. Retournons à nos valeurs de respect de nos parents et de nos enseignants. Reprenons à gagner ceux dont nous avons besoin par le travail. Arrêtons de croire que les autres viendront construire le pays à notre place. Arrêtons de penser que dans notre communauté qu’il y a des gens qui sont riches qui peuvent, tout faire pour nous. Qu’on se détourne de l’aide internationale. C’est une drogue qui n’amène pas à bon port. Pour mes frères musulmans, ils n’ont qu’à savoir que notre religion est une religion de paix. Que nous retournons autour de la table de dialogue pour trouver des solutions. »

    • mloo

      “Le message que j’ai pour mes concitoyens est très simple. Je leur dirai reprenons le goût du travail”

      Mais c’est EXACTEMENT le même message que nous adressons TOUS à IBK!
      Malheureusement, RIEN N’Y FAIT!

  5. « Serions-nous mal informés par overdose d’informations ? Peut-être devons-nous tous apprendre à reconnaître de loin l’insidieux prêt-à-penser que l’on nous délivre sous forme de petits comprimés : les courtes phrases, faussement laconiques et neutres, qui défilent au bas de notre écran ou celles, serinées à longueur de journée sur le ton d’indiscutables évidences, par les consultants ou reporters des grandes chaînes internationales. Elles sont reprises systématiquement par les télés africaines, y compris lorsqu’il s’agit d’informations sur des pays africains. Par qui avons-nous en effet été informés, nous les maliens, des événements au Mali si proche de nous à tous points de vue ? Tu le sais autant que moi : par RFI et France 24 ! Qui peut reprocher à ces médias de faire de la propagande pour leur pays ? C’est notre planète comme elle va… »

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