« Un discours fédérateur », c’est l’analyse faite par beaucoup de Maliens de l’intervention du colonel Assimi Goïta marquant le démarrage des assises nationales pour la refondation de l’Etat. Malheureusement, ce n’est qu’un discours. Les beaux discours, les dirigeants maliens savent les prononcer. Mais, ce qui manque et qui a toujours manqué, c’est de traduire en actes concrets ces beaux discours.
Tout le monde sait que les Maliens ont besoin aujourd’hui de se rassembler, de s’unir et de s’entraider pour vaincre la crise sécuritaire qui se nourrit de nos divisions. Ce qui est attendu des dirigeants de la transition, c’est de favoriser ce dialogue inter maliens afin de les amener à s’unir pour une seule et unique cause : le Mali. Hélas ! La chute du régime (IBK) a accentué la fracture entre les Maliens et ceux et celles qui devraient œuvrer à souder cette fracture, cultivent les germes de la division ; de l’exclusion appliquant une politique des vainqueurs qui laisse de côté les « vaincus » traités de parias d’apatrides. La population du Mali est estimée en 2021 à plus de 20 millions d’habitants soit exactement 20 250 834. Comment pensez un seul instant qu’un seul homme ou un groupe d’individus fussent-ils du M5 RFP, peut résoudre la crise et sortir le pays du trou ! Il faut l’union de toutes les filles et fils du pays, pour atteindre cet objectif. Si les dirigeants de la transition n’ont pu rassembler (tous) les Maliens pour discuter de l’avenir de leur pays, comment croire un seul instant que cette transition arrivera à résoudre la crise actuelle ! L’objectif de cette transition, ne devrait pas être de résoudre tous les problèmes du pays ; mais de rassembler tous les Maliens pour résoudre les problèmes du pays. Si c’est cela l’objectif visé par les assises nationales pour la refondation de l’Etat, on peut d’ores et déjà dire que c’est un échec. Le discours du colonel Assimi Goïta sonne alors comme une tentative désespérée de masquer la réalité qui va finir par éclater au plein visage des dirigeants actuels. Le capital de sympathie qui reste encore envers les militaires putschistes de 2020, va vite se dissiper pour laisser place aux regrets, à la colère née de la désillusion. Seule solution : ne plus attendre pour traduire en actes concrets son beau discours tenu au démarrage des assises. C’est lui le capitaine du bateau et il lui revient la lourde responsabilité d’amener le bateau (malien) à bon port. En cas d’échec, il finira comme ses prédécesseurs
EL Hadj Tiémoko Traoré
UN BEAU DISCOURS VRAIMENT CHAPEAU MON FRERE QUE L’ETERNEL NOUS VIENT EN AIDE ET NOUS ASSISTE TOUS BIEN YARABI
𝔹onjour
Sitting Bull avait déjà dit en son temps : « la parole du ℱℒ€𝔄𝕌X_0¢¢ID€NTℜ0ℒℒ ℱℒ0TT€ sur de l’€𝔄𝕌… »
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