La capitale du Mali Bamako, abrite depuis hier mardi 6 octobre les travaux de l’atelier de formulation du cadre juridique et institutionnel pour la coopération en matière de sécurité et de défense des Etats du G5 Sahel.C’est en février 2014 que les présidents de la Mauritanie, du Mali, du Niger, du Burkina Faso et du Tchad, réunis en mini-sommet à Nouakchott, avaient décidé de la création du « G5 du Sahel », une sorte de « force commune » pour coordonner leurs politiques de développement et de sécurité.
Si le « G5 du Sahel » se veut « un cadre institutionnel de coordination et de suivi de la coopération régionale », son objectif majeur reste la réunion des forces contre l’insécurité grandissante qui menace la stabilité et le développement des pays du Sahel. Ne dit-on pas que l’union fait la force !
Selon certains observateurs, le Sahel est devenu ces dernières années, « une région de trafics en tous genres et le sanctuaire de groupes armés liés à Al-Qaida, particulièrement Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) ».
Pour que le « G5 » puisse réussir sa mission, il faudra que ses pères fondateurs mettent de côté leur égo et unissent leurs forces contre le seul ennemi connu : le terrorisme transfrontalier. Il faudra nécessairement aussi éviter de nager en sous-marin et de mener une lutte sincère contre les ennemis de la paix.
Seule l’union des forces, peut permettre aux pays de Sahel, actuellement confrontés au plus grand défi de leur histoire, de sortir vainqueurs dans le combat qui les oppose au terrorisme sous toutes ses formes. Renforçons la sécurité pour faire de cet espace sahélien , un espace de sécurité, de liberté et de prospérité
Tièmoko Traoré
