Le 15 décembre dernier, le Collectif des épouses et parents des militaires et paramilitaires poursuivis dans l’affaire dite « des bérets rouges » ont organisé une marche pour clamer leur « indignation » face à ce qu’ils appellent « un déni de justice commis par les magistrats en charge du dossier » concernant Sanogo et autres. Ces braves épouses dénoncent également « l’injustice criarde dont sont victimes leurs époux ». Cette iniquité qu’elles évoquent a trait au fait que le colonel Abdina Guindoo (béret rouge) et ses compagnons sont libres et que leur « dossier de poursuite dort dans le tiroir du magistrat chargé de la procédure ».
Voilà la substance de la déclaration des épouses de Sanogo et autres. Elles accusent dans les deux cas (Sanogo et autres Guindo et compagnons) les magistrats. Les reproches sont- ils fondés ? Nous ne saurons le dire.
La justice a ses règles, ses réalités, ses procédures. Celles-ci sont généralement à l’antipode des intérêts de la défense. Par exemple : Quand un magistrat refuse la liberté provisoire à un prévenu. C’est dur pour la défense et son client parce que l’intérêt de ce dernier, c’est bien de recouvrer la liberté. Alors qu’on ne vienne pas nous dire qu’il y a un « déni de justice » parce le magistrat en charge du dossier refuse d’accorder la liberté provisoire à la clique de Sanogo. Que non ! Que non ! Nous sommes dans la procédure avec l’ordonnance de la prise de corps.
Comment imaginer que Sanogo et sa bande, sur lesquels pèsent de forts soupçons de meurtre, puissent être libérés dans les conditions actuelles, sans jugement ? Cela est inacceptable. Ils doivent répondre du forfait qui leur est reproché. La vérité doit se savoir. Ce sont une vingtaine de familles qui ont été endeuillées. Celles-ci attendent que justice soit rendue. Sinon la République s’écroulera, que cela ne plaise à Dieu !
Aujourd’hui, des gens mal intentionnés veulent politiser l’affaire, alors qu’elle est purement technique, voire judiciaire. C’est la force de la preuve qui permettrait d’aller à un jugement. Tant que tous les témoignages ne sont pas réunis y compris les analyses balistiques, il sera difficile d’aller à un procès équitable. Il ne s’agit pas de bâcler le dossier, en laissant des failles pour la défense, afin d’ouvrir une brèche permettant de conclure à un non-lieu partiel ou total. Que non ! Que non ! Si la justice malienne s’avère incompétente pour mener à bon port le dossier, de grâce qu’elle accepte le transfert du dossier à la CPI. Encore que les épouses des accusés sont en train de politiser le procès, en intelligence avec d’autres, tapis dans l’ombre. Si Sanogo devient un prisonnier encombrant, qu’on le livre à la CPI. Le pouvoir doit s’assumer pleinement !
Malheureusement, le gouvernement joue à l‘indolent, incapable de mettre fin à la chienlit. Chaque semaine, un groupe s’organise pour semer la pagaille dans le pays. Point d’anticipation, d’analyse prospective pour désamorcer les mécontentements sociaux. D’autres organisations se prépareraient à nous priver de carburant dans les jours à venir. On les laisse s’éclater et après, on essaie de trouver des compromis, sinon faire de la compromission.
Cette manière de gouverner déstabilise le pays, inquiète les investisseurs. A ce rythme, le régime ne se sauvera pas, encore moins la République (une pensée à Me Konaté). Trop, c’est trop ! Il faut de la fermeté, davantage de rigueur envers tout le monde et à tous les niveaux de la gouvernance. Dura lex sed lex ! (la loi est dure mais c’est la loi). Une République, sans ordre, est appelée à disparaitre, ça sera la loi de la jungle. Que Dieu nous en préserve ! C’est pourquoi, justice doit être rendue dans le dossier de Sanogo et sa bande et dans tous les autres dossiers de la nation. L’injustice, il faut le dire, est l’ennemi n°1 du gouvernement. Elle doit être combattue à tous les niveaux.
El Hadj Chahana Takiou
“….Comment imaginer que Sanogo et sa bande, sur lesquels pèsent de forts soupçons de meurtre, puissent être libérés dans les conditions actuelles, sans jugement ? Cela est inacceptable….”
EXACTEMENT, faux El Hadj Chahana, COMME C’EST INACEPTABLE QUE DE CRIMINELS AVERES, Des TERRORISTES QUI ONT EGORGES NOS SOLDATS SOIENT INVITES ADANS LE PALAIS POUR UN “MECHOUI”
La Cour pénale inutile est un instrument occidental à 2 pioches!
Le régime n’a nullement l’intention de juger ces criminels qui ont partagé tant de secrets avec le locataire actuel de KOULOUBA.
Veut-il attendre le deuxième mandat pour empêcher que les révélations ne ternissent d’avantage son image?
On ne peut pas accuser le parquet de retard quand on sait qu’ il suit les instructions de la hiérarchie.
On a d’abord fait sciemment de convoquer la juridiction à sikasso sans procéder à l’identification des corps.
Le procès est renvoyé pour ça.
Depuis RIEN!
On a peur de quoi?
D’abord on refuse de médiatiser le procès à sikasso ,on a même voulu empêcher les journalistes de rentrer avec leurs dotations technologiques.
Maintenant on constate un refus de fixer la date du procès.
Il y a anguille sous roche!
QUAND ON DÉCIDE DE COLLABORER AVEC LES VAGABONDS,ÇA FINIT TOUJOURS MAL.
Merci sangare de ton post ultra pertinent qui résume la situation de façon aussi limpide que concise!
A part un larbin démagogue tel que Chahana, qui chez nous peut croire UNE SEULE SECONDE à une “lenteur d’ordre technico-juridique”?
Qui?…
PS: De plus, j’apprécie tout particulièrement la chute de ton post, à savoir:”QUAND ON DÉCIDE DE COLLABORER AVEC LES VAGABONDS,ÇA FINIT TOUJOURS MAL.”
Cette petite touche finale de morale, Zonkeba aurait dû (en son temps) la faire sienne; Mais aujourd’hui qu’il est trop tard, il ne lui reste plus qu’à…..la méditer!
Edito : Et si l’on transférait Sanogo à la CPI ?:
– Quelle merveilleuse idée et du coup le Mali aura l’occasion de nettoyer toute la basse-cour qui a été élue pour être incapable de diriger le pays…
– Le président, il aura le temps de ramasser et d’amener avec lui à la CPI tout l’Ensemble griotique qui a passé tout le temps en sa compagnie en train de le flatter…D’aucuns diront des parasites de moins et le Mali dira des prédateurs d’un instinct grégaire en moins…
Sanogo sera jugé ici car la justice malienne peut le faire sans aucun problème. Mais il faut que cela se fasse vite car tout le monde est fatigué d’attendre ce procès qui ne finit pas. Il faut que la justice fasse son travail.
Les politiques veulent s’en mêler pour créer le désordre dans le pays comme ils l’ont toujours souhaité. Il ne faut donc pas leur donner cette occasion et il faut que la justice fasse un communiqué pour situer les maliens sur le développement de cette procédure.
Pitié Chahana, pitié. Tu fais tous ça pour quoi ?, et vois comment tu es trainée dans la boue. Je pense que tu dois te poser des questions de savoir pourquoi tes articles font réagir tant.
Chez nous, les sudistes, un noble n’acceptera jamais être trainé dans la boue tant.
toi on dirait que tu as un problème avec Chahana
chahana…. ce nom bizarre, reconnait enfin qu’ibk n’a aucune vision et est indolent dans l’exercice du pouvoir….je reve du jour ou je verrai ibk et ses sbires foudroyes par la colere populaire. ce qui est arrive a dioncounda , c’est vraiment ibk le fougariden qui le merite et il l’aura inchallah…. AN TOROLA…… FOUGARIDEN BOLO….
Ladji Chahana, je suis d’accord avec toi, mais à condition que je donne à Sanogo le sacrifice qui lui permettra de s’en sortir avec la tête haute à La Haye.
Ce sacrifice, c’est le testicule droit dr Ladji Chahana !!!!
Je vais te castrer et Sanogo aura droit à ton testicule droit en guise de sacrifice protecteur contre les juges de la CPI.
“Trop, c’est trop ! Il faut de la fermeté, davantage de rigueur envers tout le monde et à tous les niveaux de la gouvernance. Dura lex sed lex ! (la loi est dure mais c’est la loi). Une République, sans ordre, est appelée à disparaitre, ça sera la loi de la jungle.”
Et te prenant aux mots pourquoi le garder 4 ans sans jugement ? Que dit la loi a ce sujet ??
Chahana a du se reveiller d’un long coma,sinon les auteurs d’Aguel’hoc pavanent tjrs a BKO avec prime a l’appui.Ou est passee la loi ?
Qu’il a du rater sa vocation et que c’est dommage,ce comedien de journaliste.
Effectivement
“Trop, c’est trop ! Il faut de la fermeté, davantage de rigueur envers tout le monde et à tous les niveaux de la gouvernance. Dura lex sed lex ! (la loi est dure mais c’est la loi). Une République, sans ordre, est appelée à disparaitre, ça sera la loi de la jungle.”
Et te prenant aux mots pourquoi le garder 4 ans jamais jugement ? Que dit la loi a ce sujet ??
Chahana a du se reveiller d’un long coma,sinon les auteurs d’Aguel’hoc pavanent tjrs a BKO avec prime a l’appui.Ou est passee la loi ?
Qu’il a du rater sa vocation et que c’est dommage,ce comedien de journaliste.
El Hadj Chahana, c’est ce que ton patron IBK t’a confie en cachette, maintenant que les elections sont prochaes alors pour ne pas deballer totu devant le public malien, IBK veut amener Sanogo loin dans le froid Neerlandais de la Hayes pour rejoindre Gbagbo et autres. Voic une bone ruse d’IBK, bonne chance a ton patron IBK.
Depuis que Chahana est devenu El Hadj comme comme IBK, lui aussi délire tout le temps. Sanogo n’a pas le profil d’un prisonnier de la CPI, non seulement il est assez sale pour ne pas pouvoir côtoyer les pensionnaires de La Hayes, mais aussi il n’y a de raison que ce Bilakoro ne puisse pas être jugé au MALI.
Moussa TRAORÉ et tous les dignitaires de son régime ont été jugés et condamnés ici à Bamako. Si on est obligé de promener partout à Sikasso, à Séléngué un BILAKORO comme Sanogo pour pouvoir le juger, c’est le régime qu’il faut questionner, pas la justice.
Vraiment la Haye est un luxe pour ce Bôkèla!
Il mérite ce qui lui arrive aujourdhui.
He encore, la drogue et l’alcool ne sont pas bons!
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