Edito : L’impasse !

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DaouL’accord préliminaire à l’élection présidentielle et aux pourparlers inclusif de paix, signé à Ouagadougou le 18 juin 2013 et qui implique tous les intervenants nationaux et internationaux dans la résolution de la crise malienne, prévoit l’ouverture des négociations entre le gouvernement et les groupes armés du nord, pour un règlement définitif, 60 jours après la mise en place d’un pouvoir élu.

 

 

Aujourd’hui, 134 jours après l’investiture du président IBK, aucune ligne n’a bougé ; elle devait l’être, début novembre 2013.

 

 

Après l’éclatante victoire de Serval et ses alliés africains sur les forces Jihadistes, rétablissant le Mali dans ses frontières et la forme républicaine et laïque de l’Etat, le parachèvement de cette œuvre réside inéluctablement dans l’effectivité de l’exercice de la souveraineté nationale sur l’ensemble du territoire, particulièrement à Kidal. Le cadre indiqué pour ne pas réinventer la roue s’est déjà dessiné dans l’accord de Ouagadougou. Qui s’oppose à l’application de l’accord de Ouagadougou, dont la finalité est l’intégrité territoriale d’un Etat unitaire laïc, l’unité nationale d’un peuple réconcilié avec tous ses filles et fils ?  Qui s’oppose à la négociation ? Apparemment personne, et pourtant le pouvoir IBK est dans une impasse indéniable.

 

 

Le constat est implacable : les états généraux sur la décentralisation et les assises nationales improvisés par le gouvernement n’ont pas produit l’effet escompté, et la paix définitive reste encore une longue quête.

 

 

Dans ce contexte marqué par l’immobilisme du pouvoir qui tourne en rond, la traditionnelle médiation algérienne qui a accouché en 1991 puis en 2006, des accords de Tamanrasset et d’Alger, signés entre Bamako et les rébellions du Nord du Mali, tente de refaire surface. En tout cas les Algériens seraient bien disposés à jouer un rôle pour rapprocher les vues si Bamako leur en donnait l’occasion. Et IBK semble n’en avoir pas le choix. Ce qui expliquerait la présence en Algérie de certains groupes armés du nord Mali (HCUA et MNLA), en prélude à la visite prochaine d’IBK au pays Abdelkrim Gheraïeb. Si la visite à Alger, la semaine dernière de Bert Koenders, Représentant spécial du secrétaire général des Nations unies au Mali, s’inscrivait dans cette dynamique, il y a lieu de croire que c’est bel et bien l’Algérie qui va signer son retour en force dans le dossier du nord Mali, après un bon moment de discrétion.

 

 

B.Daou

 

Commentaires via Facebook :

12 COMMENTAIRES

  1. malgré le coup d’état et l’arrivée du grand justicier au pouvoir, on continu à négocier. JE pense que c’est ce que ATT le soldat et de la démocratie et du développement du Mali avait envisagé. alors IBK faut-il négocié?

  2. malgré le coup d’état et l’arrivée du grand justicier au pouvoir, on continu à négocier. JE pense que c’est ce que ATT le soldat et de la démocratie et du développement du Mali avait envisagé. alors IBK faut-il négocié? QUELLE HONTE .

  3. NUL N'EST AU DESSUS DE LA LOI - LE PRESIDENT IBK INTERPELLE SUR LE CAS DES 263 FONCTIONNAIRES RADIES

    Il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, surtout quand ce qui est à voir ne peut être vu qu’avec les yeux du cœur.Monsieur DAOU ,le Mali bouge et bouge meme tres bien avec son excellence le president IBK.
    Monsieur DAOU,depuis l’arrivee de DJO BRIN au pouvoir,tu n’a jamais ete inquite’ ni par la police ni par la securite d’état et ni par la gendarmerie nationale bien vrai que tu refuses de voir la realite’ et de dire tout sauf la realite’ donc au moins cela est un point qui montre que les choses bougent maintenant au Mali .Alors s’il y a l’impasse,cette impasse n’existe que dans ton journal “Le Republicain”

    • rien ne bouge on ne prend ke du recul si vs avez deja eu un poste kelke part c est vptre probeme le mali s enfonce il va d mal en pire. an ta yafa bandes d opportunistes rpm

  4. Vous ferrez mieux de vous taire et soutenir Ibrahim Boubacar Keita pour l’honneur et le bonheur du Mali.

  5. MNLA,AQMI,MUJAO,ANSAR DINE,HCUA = ALGERIE

    NI PLUS NI MOINS. SI IBK ACCEPTE UNE MEDIATION ALGERIENNE, IL EST CUIT. ON NE FAIT PAS DE PACTE AVEC SATAN. ON LE COMBAT JUSQU’A LA MORT MEME SI ON EST 200% SUR QU’ON NE GAGNERA PAS. POUR LE MOMENT L’IMPASSE SEMBLE UNE BONNE SOLUTION. IL FAUT TRAINER CE DOSSIER JUSQU’A DES CHANGEMENTS FAVPORABLES DANS LA BANDE ET CELA NE TARDERA PAS CAR UN BANDIT EST IMPATIENT DE NATURE. IL VA FAIRE APPEL A D’AUTRES ACTEURS ENCORE.

  6. LES MÊMES CAUSES PRODUISENT LES MÊMES EFFETS.CETTE RÈGLE DE PHYSIQUE EST BIEN CONNUE. CE SONT CES MÊMES ALGÉRIENS QUI NOUS AVAIENT CONTRAINT DANS UN ACCORD BIDON A DÉMILITARISER LE NORD. CE SONT CES MÊMES ALGÉRIENS QUI ONT SOUTENU CERTAINS GROUPES ARMES;LA VERMINE S’ASSOCIE TOUJOURS A LA VERMINE. EH BIEN JE VOUS LE DIT ,DES NÉGOCIATIONS AVEC COMME FACILITATEUR CES MÊMES ALGÉRIENS NE DONNERONT RIEN DE BON POUR LE MALI.
    WAIT AND SEE !!!

    • Monsieur qui est patriote où est le fait apatride du journaliste? Un petit ignorant derrière le clavier qui passe son temps à raconter des balivernes; grandit un peu et laisse monsieur faire son boulot. On ne te connait aucun fait d’arme petit aventurier

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