La récente sortie du procureur de la Commune 4, mettant en garde ceux qui citent le nom du président de la transition dans l’affaire du délestage, soulève de sérieuses préoccupations quant à la liberté d’expression et à l’indépendance de la justice dans notre pays.
Il est essentiel de rappeler que la liberté d’expression est un droit fondamental garanti par notre Constitution. Les citoyens ont le droit de critiquer les actions des autorités publiques, y compris celles du président de la transition, sans craindre de représailles ou de poursuites judiciaires. Les menaces ou les avertissements visant à restreindre cette liberté constituent une atteinte aux principes démocratiques sur lesquels notre société est fondée.
Gesticuler et hurler est naturel chez certain. De la même manière que Dieu ne nous a crée différemment, nous ne pouvons avoir la même réaction face à des problèmes, des faits…
Puisque l’indépendance de la justice est un pilier essentiel de notre système judiciaire. Mettre en garde contre la critique du président de la transition peut saper la confiance du public dans l’indépendance de notre système judiciaire et compromettre la crédibilité de nos institutions.
Enfin, cette affaire soulève des questions plus larges sur la gouvernance et la responsabilité au sein de notre gouvernement. Plutôt que de menacer ceux qui soulèvent des préoccupations légitimes, les autorités devraient travailler à répondre aux inquiétudes du public. Cela nécessite un engagement en faveur de la transparence dans la gestion des affaires publiques.
Amadou Sidibé