Le dimanche 24 novembre 2013, les électeurs maliens étaient appelés aux urnes pour élire les 147 députés de la cinquième législature de la Troisième République. Techniquement, tout était en place pour permettre aux citoyens d’accomplir leur devoir civique.
Seulement voilà: les électeurs ont boudé les urnes. On sera loin, très loin, du taux de participation, de près de 51% , observé lors de la présidentielle. Il faudra donc s’attendre à un taux en deçà des 30%. A qui la faute?
Sans hésitation, j’accuse les partis politiques, qui ne jouent aucune des quatre fonctions qu’on leur attribue universellement. Il s’agit des fonctions d’orientation politique, de participation, de mobilisation et d’encadrement et de leadership.
Quelle est cette formation politique malienne qui donne un sens aux idées, à la société, au développement? Quel est ce parti malien qui donne un sens de repères aux différents groupes de la société? Nous n’en voyons pas, ce qui nous fait dire que l’orientation politique n’existe pas au sein du landerneau politique malien.
Qui a vu un parti politique organiser le peuple afin de l’amener à participer à la vie politique? Les organisations qui existent, celles de la société civile ou du monde des ONGs, se débrouillent d’elles-mêmes, sans aucun soutien réel, désintéressé, des partis politiques. Là également, on peut parler de défaillance de ceux qui veulent nous gouverner.
En dehors des messages de campagne partisans, qui a vu une formation politique mobiliser la population pour aller aux urnes? Personne. Enfin, quels sont les cadres réellement formés, organisés, pour assurer le leadership du peuple?
Aucun parti politique de notre pays ne possède un espace d’échanges, de formation et d’encadrement de ses cadres. Chacun se forme à sa manière, à travers les livres, sur le tas, et par hasard. Il n’y a rien de formel pour encadrer et assurer le leadership de notre peuple.
Voilà que les partis politiques n’arrivent toujours pas à remplir leurs missions. Pourtant, ils demeurent indispensables pour le bon fonctionnement de la démocratie. Sans les partis, il n’y a pas de démocratie, parce que ce sont eux qui concourent à l’expression des suffrages des citoyens. Ce sont eux également qui animent la vie politique, à l’Assemblée nationale comme au gouvernement.
Les partis ont failli, mais il faudra toujours compter avec eux pour améliorer le processus démocratique. Le nôtre est balbutiant. Il nous faudra encore du temps pour corriger les imperfections et amener les citoyens à s’intéresser à la vie politique. Et, surtout, à ne plus bouder les urnes, pour le choix le meilleur possible de nos dirigeants.
Chahana Takiou
Quoi????? vous avez bien dis 05 ans ? moi je dirais plutôt dans 300 ou 500 ans.
Et pourtant les partis politiques avec leurs faibles moyens font quelque chose quand même. LE SEUL PROBLEME C’EST QU’ILS NE SONT PAS CREDIBLES: IBK EN TETE. TOUT SIMPLEMENT…
CHAHANA BONJOUR !
COMMENT TE JOINDRE ? TON EMAIL OU CELUI DE TON JOURNAL.
AU CAS OU IL NE LIRA PAS CE MESSAGE, QUELQU’UN PEUT-IL ME DONNER L’ADRESSE
EMAIL DU JOURNAL <>
MERCI D’AVANCE !
Merci CHAHANA, 20/20
ne rêvez pas on ‘est parti pour 15 ans de médiocrité il faut que cette génération de vieux cons se meurt doucement pour qu’on puisse prétendre a un renouvellement générationnel, c’est dommage mais ce sont que des voyous !!!! ce gars qui se dit fils du mandé mes couilles !!!! les rebelles vont descendre jusqu’à Bamako il se mettra a pleurnicher encore on a pas besoin d’un chef qui pleur a tout bout chemin,
De la démocratie au Mali deuxième partie: les législatives de 2013 test ou défi?
Il n’est pas de notre habitude de donner des consignes de vote, ni de suivre les politiciens maliens.
D’ailleurs ils sont presque tous les mêmes à quelques exceptions près et n’ont généralement pas de lignes politiques claires ni de visions différences les uns des autres.
La politique “pour moi” ayant depuis longtemps supplanté la politique “pour le pays”.
Pour les élections législatives du 24 novembre 2013, les alliances politiques contre nature sur toute l’étendue du territoire avec des candidats de tout bord politique qui s’alignent dans une ville et s’opposent dans l’autre, dans une symphonie inouïe, montre que nos politiciens sont dans une stratégie locale et individuelle de victoire électorale en dehors de toute considération nationale.
L’Assemblée nationale est d’abord pour nos élus, un moyen de promotion personnelle avant d’être un instrument de l’ancrage démocratique au Mali.
Ils y votent les lois à deux bras levés au ciel, pourvu que cela leur permette d’être élu au juteux bureau de l’assemblée nationale, qu’ils aient des macarons à faire afficher sur le pare-brise de leurs voitures aux documents douteux, qu’ils aient des entrées faciles à Koulouba, ou qu’ils aient un trafic mafieux d’influence dans leurs circonscriptions électorales.
Aucune conviction, ni aucune rigueur n’est de mise quand il s’agit de discuter des projets de lois, d’interpeller les membres du gouvernement ou de faire des propositions de lois dans le seul sens de l’intérêt du Mali.
Le processus d’élaboration de la loi, n’est pas vu par nos élus à Bagadadji comme un moyen de construction nationale, mais comme un agenda banal auquel on peut se soustraire sans grand danger pour soit et sa carrière politique.
Voilà mes chers amis la réalité de l’assemblée nationale du Mali et les raisons de sa transformation en une vulgaire chambre d’enregistrement de la république quand bien même que notre constitution lui confère les droits et les responsabilités de premier plan dans l’équilibre des pouvoirs au Mali.
Malgré la crise et malgré l’effondrement de l’État en 2012, aucune prise de conscience d’envergure, n’est perceptible au niveau des pratiques de l’assemblée nationale et de nos députés.
Alors pour la campagne électorale 2013, le gratin des chercheurs à voter à deux bras reprend de plus belle la douce musique endormante d’un peuple fatigué, avec fils de président Karim Keïta et rebelles aux mains tachées du sang malien sur les listes RPM.
Dimanche 24 novembre 2013, journée électorale à Bamako, IBK s’affiche fièrement avec madame, pour nous signifier en pleine figure, qu’il assume ses mauvais choix politiques basés sur l’impunité et le déni de justice au nom d’une paix tirée par les cheveux qu’il essaie de vendre à vil au peuple malien comme étant “le Mali d’abord”.
Je prie chaque le bon Dieu pour que ça ne soit pas un RPM qui veut dire “Rest in Peace Mali” car même l’horizon dans l’arrière pays de négociations politiques à l’emporte pièce ne voit pas ce “Mali d’abord”.
Mais comme une invective pour lui, le peuple malien abasourdi et désorienté, regarde les agissements du gouvernement Tatam 34 sur le domaine judiciaire avec des têtes à queue de son Ministre de la justice, Mohamed Ali Bathily.
Et pour enfoncer le clou, les sorties hasardeuses du directeur de cabinet de la présidence IBK, voulant mettre au dessus de la constitution du Mali un document signé entre les membres de la junte de Kati et Djibril Bassolé, envoyé spécial du médiateur de la Cedeao, font flipper tout observateur politique averti.
La justice est en passe de devenir un gros mot et les criminels des Saints Thomas d’un régime IBK qui vacille déjà à moins de 3 mois chronos sous le poids de ses propres contradictions.
Désabusée, anxieuse et même vénère contre la matière politique en générale et l’étonnant immobilisme du nouveau régime IBK, une grande majorité des maliens se recroqueville sur elle même et boude les urnes du 24 novembre 2013 pour les législatives pourtant cruciales dans une démocratie qui se cherche depuis plus de 20 ans.
Il y a donc un réel défi à relever au sein de cette future assemblée nationale pour rééquilibrer les pouvoirs au Mali.
Il s’agit d’assurer enfin le rôle d’un réel pouvoir législatif au Mali et d’être un contrepouvoir contre la mauvaise politique et les errements des conseillers à compétence douteuse de l’exécutif malien.
Checks and balances!
C’est ce défi de bâtir une institution forte et crédible à Bagadadji à Bamako qui s’ajoute à celui du bon déroulement du scrutin commencé le 24 novembre 2013 comme ceux du 28 juillet et du 11 août 2013, pour marquer réellement le retour du Mali dans le cercle très fermé des vraies démocraties de l’Afrique.
Mes chers amis, après ce qu’a vécu le peuple malien, il nous reste seulement le choix de la clarté et du langage de vérité pour nos affaires publiques.
La stabilité politique du Mali, sa sécurité et sa prospérité dépendent en grande partie à la qualité des institutions de la république que nous mettrons en place.
Après la faible affluence dans les bureaux de vote ce 24 novembre 2013, je vous exhorte donc à aller voter et surtout à bien voter au second tour dans les circonscriptions électorales où cela serait possible, pour doter le Mali d’une institution forte et crédible à Bagadadji.
Yes we can!
“””Quelle est cette formation politique malienne qui donne un sens aux idées, à la société, au développement?”””
Monsieur a bien la memoire courte,hein???C’etait un honneur pour certains quand le ROI du mande refusait un debat au 2ieme tour des presidentielles…
Croyons nous pouvoir batir une Nation sans discipline,sans justice sociale,sans armee,sans rigueur,sans savoir faire et encore moins de conviction ???
🙁
Slut Lynx22
“Monsieur a bien la memoire courte,hein???”
OUI, c’est ce même Chahana Takiou qui a passé son temps à flinguer les partis politiques au profit de sa Majesté ROI DU MANDE!!!!!
Aujourd’hui, c’est le même Monsieur qui écrit: “j’accuse les partis politiques, qui ne jouent aucune des quatre fonctions qu’on leur attribue universellement. Il s’agit des fonctions d’orientation politique, de participation, de mobilisation et d’encadrement et de leadership.”
Subitement il s’est rendu compte que les partis politiques ont un grand rôle à jouer “pour améliorer le processus démocratique”!!!
QUELLE HONTE!!!!
Salut Djeden
Chahana est une véritable EOLIENNE du paysage médiatique Malien!
Il tourne et retourne sans la moindre gêne au gré du vent!… Dommage, car il a une plume tout à fait correcte, mais c’est tout…
1. System error:
compte rendu des erreurs systèmes relevées: erreur SQL 28-07-20 13 et 11-08-20 13
04-09-20 13 et 19-09-20 13
-présidence de la république de la frime, de l’affichage et du bavardage inutile;
– gouvernement de dormeurs professionnels;
-voyous et bandits armés déchaînés au sud et au nord;
– populations démunies laissées pour compte…
2. Ce programme ne répond plus!
3. Veuillez patienter pendant que le système de gouvernance du Mali redémarre!
4. Temps estimé de redémarrage: 5 ans soit 2628000 minutes!
en tous cas tu a raison kassin
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